L’embellie affichée par l’économie ivoirienne, dont le taux de croissance, selon les dirigeants, fait partie des moyennes record du continent, ne semble point émouvoir l’ancien Premier ministre Guillaume Soro. L’ex-président de l’Assemblée nationale, qui a décidé de se lancer dans la course au pouvoir en 2020, se montre totalement indifférent du résultat de sa gestion que le pouvoir ivoirien, sous le président de la République, Alassane Ouattara, n’hésite pas à brandir au monde entier. « Tout le bavardage sur la croissance-là, c’est du flafla », a commenté, samedi, face à ses partisans de Paris, Guillaume Soro.
Pour le président du Comité politique, des gens veulent faire croire que l’économie et la finance sont des notions ou des thématiques supérieures que le commun des mortels ne peut comprendre. Aussi, tentent-il de démontrer le contraire, s’inscrivant en faux contre les interprétations que font les dirigeants ivoiriens des chiffres enregistrés. « Le taux de croissance qu’on nous affiche et puis on est content là, ça ne veut pas dire que le, pays est riche. Ce n’est pas parce que la France fait un certain taux de croissance inférieur par an que la France est un pays pauvre. Donc, on nous embrouille avec ces chiffres. C’est de l’ostentation, de la communication ».
Et Guillaume Soro de rappeler ses années à la Primature durant lesquelles, souligne-t-il, la Côte d’Ivoire n’était pas en décroissance économique. « Allez-y vérifier les chiffres de la Banque mondiale. On était sur une pente ascendante.
Il ne faut pas qu’on croit qu’il y a des être supérieurs et des êtres idiots. Chacun croit que c’est lui le seul intelligent de son pays, c’est lui le plus intelligent », charge l’ancien dignitaire du Rhdp en disgrâce avec ses ex-camarades au pouvoir pour qui les dirigeants actuels font du bruit pour si peu.
Au passage, il rappelle le taux de croissance record de 11% atteint par le Niger en 2012, utilisant cet exemple pour dénier tout mérite particulier à ceux qui devenus ses adversaires politiques aujourd’hui. « Est-ce que vous avez entendu les dirigeants du Niger faire du bruit ? », a-t-il interrogé pour dénoncer l’usage que le pouvoir en Côte d’Ivoire fait des chiffres de l’économie ivoirienne.
F.D.B
Pour le président du Comité politique, des gens veulent faire croire que l’économie et la finance sont des notions ou des thématiques supérieures que le commun des mortels ne peut comprendre. Aussi, tentent-il de démontrer le contraire, s’inscrivant en faux contre les interprétations que font les dirigeants ivoiriens des chiffres enregistrés. « Le taux de croissance qu’on nous affiche et puis on est content là, ça ne veut pas dire que le, pays est riche. Ce n’est pas parce que la France fait un certain taux de croissance inférieur par an que la France est un pays pauvre. Donc, on nous embrouille avec ces chiffres. C’est de l’ostentation, de la communication ».
Et Guillaume Soro de rappeler ses années à la Primature durant lesquelles, souligne-t-il, la Côte d’Ivoire n’était pas en décroissance économique. « Allez-y vérifier les chiffres de la Banque mondiale. On était sur une pente ascendante.
Il ne faut pas qu’on croit qu’il y a des être supérieurs et des êtres idiots. Chacun croit que c’est lui le seul intelligent de son pays, c’est lui le plus intelligent », charge l’ancien dignitaire du Rhdp en disgrâce avec ses ex-camarades au pouvoir pour qui les dirigeants actuels font du bruit pour si peu.
Au passage, il rappelle le taux de croissance record de 11% atteint par le Niger en 2012, utilisant cet exemple pour dénier tout mérite particulier à ceux qui devenus ses adversaires politiques aujourd’hui. « Est-ce que vous avez entendu les dirigeants du Niger faire du bruit ? », a-t-il interrogé pour dénoncer l’usage que le pouvoir en Côte d’Ivoire fait des chiffres de l’économie ivoirienne.
F.D.B