L’Abbé Jacques Kouassi, Prêtre du Diocèse de Yamoussoukro, au cours des panels qui ont ponctué ce mardi 13 août, la première séance des travaux du symposium national des leaders religieux, rois et chefs traditionnels pour une culture de la paix et de la non-violence, s’est interrogé de savoir est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou seulement le pouvoir ?
C’est sous la bannière de la « Gestion des conflits et réconciliation en Côte d’Ivoire » que les leaders religieux, rois et chefs traditionnels ont planché sur leurs rôles et responsabilités pour un usage efficace des alliances inter-ethniques dans le règlement des conflits communautaires et/ou politiques.
En guise de contribution, l’Abbé Jacques Kouassi, en a profité pour tirer sur la sonnette d’alarme en interpellant ses pairs à mener une analyse sur ce qu’il faut faire pour le bien de tout le monde et non de celui d’un parti politique.
Face à la recomposition de la CEI adoptée par les parlementaires et contestée par l’opposition ivoirienne, il invite les rois et chefs traditionnels à se prononcer là-dessus pour éviter les erreurs du passé.
« Sans passion, réfléchissons bien à cela parce que c’est comme ça que ça commence. Nous les religieux, nous allons parler, mais est ce que ceux qui doivent écouter sont prêts à écouter. Nous sommes nombreux à vouloir parler, mais il faut parler non pas pour prendre parti mais pour le bien de la Côte d’Ivoire », soutient le Père Jacques Kouassi.
Réagissant sur l’ambition de ce panel de mettre en place un comité de résolution des conflits pour informer les autorités étatiques, il s’est insurgé contre le fait qu’en Afrique en général et particulièrement en Côte d’Ivoire, les autorités ont du mal à faire la distinction entre les ressources de l’Etat et celles de leur parti politique.
Selon lui, quelle est cette autorité qui serait prête à aller régler des conflits sachant qu’il est dans une zone de son adversaire politique sans qu’il ne biaise la chose ?
« Je me suis interrogé de savoir, est ce que le politique veut vraiment la paix ou veut uniquement le pouvoir ? Est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou recherchent que le pouvoir ? »
Voici la question qu’il dit se poser sans cesse, sans avoir de réponse.
JOB
C’est sous la bannière de la « Gestion des conflits et réconciliation en Côte d’Ivoire » que les leaders religieux, rois et chefs traditionnels ont planché sur leurs rôles et responsabilités pour un usage efficace des alliances inter-ethniques dans le règlement des conflits communautaires et/ou politiques.
En guise de contribution, l’Abbé Jacques Kouassi, en a profité pour tirer sur la sonnette d’alarme en interpellant ses pairs à mener une analyse sur ce qu’il faut faire pour le bien de tout le monde et non de celui d’un parti politique.
Face à la recomposition de la CEI adoptée par les parlementaires et contestée par l’opposition ivoirienne, il invite les rois et chefs traditionnels à se prononcer là-dessus pour éviter les erreurs du passé.
« Sans passion, réfléchissons bien à cela parce que c’est comme ça que ça commence. Nous les religieux, nous allons parler, mais est ce que ceux qui doivent écouter sont prêts à écouter. Nous sommes nombreux à vouloir parler, mais il faut parler non pas pour prendre parti mais pour le bien de la Côte d’Ivoire », soutient le Père Jacques Kouassi.
Réagissant sur l’ambition de ce panel de mettre en place un comité de résolution des conflits pour informer les autorités étatiques, il s’est insurgé contre le fait qu’en Afrique en général et particulièrement en Côte d’Ivoire, les autorités ont du mal à faire la distinction entre les ressources de l’Etat et celles de leur parti politique.
Selon lui, quelle est cette autorité qui serait prête à aller régler des conflits sachant qu’il est dans une zone de son adversaire politique sans qu’il ne biaise la chose ?
« Je me suis interrogé de savoir, est ce que le politique veut vraiment la paix ou veut uniquement le pouvoir ? Est ce que les politiciens en Côte d’Ivoire veulent la paix ou recherchent que le pouvoir ? »
Voici la question qu’il dit se poser sans cesse, sans avoir de réponse.
JOB