Il est des personnes pour qui l’adage ‘’il n’y a pas de hasard dans la vie’’ est une réalité. Elles font parties de ces rares espèces dont le destin rime avec ‘’success story’’. Leur histoire ne saurait être tue pour disparaître avec leur passage sur terre. Bien au contraire, ces histoires méritent partage. Ce, en vue d’en provoquer l’effet pygmalion. Il s’agit de susciter, comme pour un bananier, des pousses nouvelles pour pérenniser la voie tracée, et maintenir lacté le chemin de l’avenir. Gervais Koffi Djondo fait partie de ces rares gens. Cet homme aux multiples dimensions, décrit comme ‘’l’une des grandes figures de la réussite africaine et du panafricanisme économique’’. Un modèle pour sa génération et les générations nouvelles aspirant à la réussite dans l’entreprenariat.
Né dans les affaires, né panafricaniste
Connaitre cet homme toisant le nonagénaire, suivre son vécu, parcourir sa trajectoire, c’est toute une bibliothèque que ne saurait contenir un simple livre. Pourtant, c’est bien à cet exercice exaltant auquel le ‘’Père’’ d’Ecobank et de Asky s’est prêté à travers le livre auto-biographique au titre évocateur, ‘’L’Afrique d’abord’’. Une œuvre de belle facture didactique réalisée avec une autre renommée, et non des moindres, de la sphère panafricaniste, le célèbre historien congolais Elikia M’bokolo, spécialiste de l’histoire sociale, politique et intellectuelle de l’Afrique. Rencontre entre deux géants. Deux bibliothèques réunies pour laisser un mémoire à leur continent. Un mémoire, car c’est bien de cela qu’il s’agit, ces 288 pages de ce livre qui se laisse dévorer dans la méditation, la projection dans les affaires, non sans susciter un élan de dévotion à l’entrepreneuriat.
Lire et découvrir Gervais Koffi Djondo, c’est une véritable traversée dans le temps, et surtout dans l’espace. C’est ce que propose ‘’L’Afrique d’abord’’ à sa cible. Des lecteurs, qui se voudront sans doute sélects pour compter parmi ceux qui osent, ceux à la recherche de modèle pour espérer transformer, eux aussi, leur environnement. Même le plus immédiat.
Sa vie, le personnage du livre ne l’a pas voulu simple, inactive et ordinaire. Quoique tout lui semblait bien donné. Le haut fonctionnaire, le ministre, le président d’institution aura préféré à tous ces conforts et ces titres, la lubie des affaires, la passion pour les initiatives privées, leurs audaces et leurs risques et surtout leur réussite. Le challenge dans l’adrénaline, se fixer des défis et les relever aura été le vécu du natif de Ouidah, ancienne métropole du Dahomey devenu le Benin actuel, et grand carrefour pour le business dans le Golf de Guinée.
De sa naissance en 1934 dans cette cité grouillant du monde, de l’autre côté de la frontière, le fils du Togolais Pierre Djondo semblait avoir sa destinée déjà tracée. Le croyant qu’il est n’en doute certainement pas. Il le laisse découvrir dans sa dextérité aux affaires une fois adulte comme son père lui-même entreprenant et commerçant, ou la renommée de cette ville où il a vu le jour.
Ecobank, Asky, des succès, des anecdotes
Né au delà des limites de ce qui deviendra son territoire d’origine, le Togo, Gervais Koffi Djondo, n’aura sans doute fourni aucun effort pour avoir le panafricanisme dans les veines. On aurait pu dire de lui qu’il est né en Afrique. Point. Du reste, d’un nationalisme, il ne s’en prévaut pas. Même pas dans les hautes fonctions occupées dans son Togo d’origine auxquelles il allie ses responsabilités au-delà de ces frontières héritées du Blanc qu’il s’emploie à briser. « Il n’y a pas de Togo sans l’Afrique, et il n’y a pas d’Afrique sans le Togo. Et cela vaut pour chacun de nos Etats » (P18). Telle est la conception de cet ancien ministre et président d’institution sous le régime de Gnassingbé Eyadema, qui va réaliser dans les affaires, cette vision expansionniste qu’on appelle le panafricanisme en politique.
Son parcours, son livre le conte avec éloquence. Du privé au public, du public au privé, rien n’aura été linéaire. Mais, l’homme n’a jamais dérogé à ses objectifs. Visionnaire, brillant homme d’affaires, gestionnaire rigoureux, ’’L’Afrique d’abord’’ donne toutes les références de ce vrai self-made man décrit, qui a toujours su ce qu’il veut, et s’est donné les moyens pour atteindre ses buts.
Les succès sont là, et leurs fruits connus de tous : ‘’Ecobank’’, la plus grande banque panafricaine en activité, présente dans un espace de 36 pays appelé Ecoland, après 34 ans d’existence depuis sa création en 1985, et ‘’African Sky’’ ou ‘’Asky’’, la compagnie aérienne pour l’Afrique et par les Africains, pensée et créée par Gervais Djondo et ses pairs, qui poursuit son survol. Pour réussir ces paris, ce sont des années de persévérance, des centaines d’heures de vols, des bravades, des anecdotes avec tel ou tel président, à l’image de feu Félix Houphouët-Boigny et la tutelle française que fait revivre l’auteur.
Du haut de ses 85 ans actuel, Gervais Koffi Djondo n’a, pourtant, pas fini de rêver à parfaire son œuvre. Celle d’une Afrique unique, une entité continentale qui prend en main sa destinée et son destin, un ensemble homogène qui puise ses forces de ses valeurs propres, de l’intelligence et du muscle de ses filles et de ses fils pour soi.
Une vie sans répit
Ce projet, le futur nonagénaire n’en est pas encore satisfait. Car, l’homme d’affaire voit toujours des défis à relever et veut demeurer en éveil. Sans répit ! Comme il le décrit à l’entame de l’avant dernier chapitre de son livre intitulé ‘’L’aîné vigilant’’. « L’entreprise ou l’entrepreneuriat est un ensemble d’activités multiples, entrelacées les unes aux autres et sans cesse en mouvement, en reconstruction, en reconversion, en innovation, de telle sorte qu’il est vraiment difficile pour un entrepreneur de prendre totalement sa retraite…. » (P221). Puis le dernier chapitre, le 8ème avant la post-face, de conclure avec des conseils à la postérité. Un chapitre intitulé ‘’Demain l’Afrique’’, qui est une projection loin devant, en héritage pour les générations présentes et à venir.
En sommes, ce livre écrit en 8 chapitres, et préfacé conjointement par l’ex-Président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald KABERUKA, et l’ancien Directeur général de Ecobank Transnational incorporated (ETI), Arnold EKPE, est un régal de lecture, un appel à donner un sens à sa vie, une essence à son existence. Gervais Koffi Djondo en est une parfaite illustration. Et il n’y a pas meilleur héritage que ces enseignements gravés par ce futur nonagénaire en partage avec les générations actuelles et à venir. Notamment son rêve pour l’Afrique, pour un panafricanisme avéré, traduit dans le commerce des hommes. Oui, l’auteur en est conscient. Il n’aura fait que défricher le chemin embouché par des prédécesseurs. A la postérité de l’agrandir!
F.D.BONY
Né dans les affaires, né panafricaniste
Connaitre cet homme toisant le nonagénaire, suivre son vécu, parcourir sa trajectoire, c’est toute une bibliothèque que ne saurait contenir un simple livre. Pourtant, c’est bien à cet exercice exaltant auquel le ‘’Père’’ d’Ecobank et de Asky s’est prêté à travers le livre auto-biographique au titre évocateur, ‘’L’Afrique d’abord’’. Une œuvre de belle facture didactique réalisée avec une autre renommée, et non des moindres, de la sphère panafricaniste, le célèbre historien congolais Elikia M’bokolo, spécialiste de l’histoire sociale, politique et intellectuelle de l’Afrique. Rencontre entre deux géants. Deux bibliothèques réunies pour laisser un mémoire à leur continent. Un mémoire, car c’est bien de cela qu’il s’agit, ces 288 pages de ce livre qui se laisse dévorer dans la méditation, la projection dans les affaires, non sans susciter un élan de dévotion à l’entrepreneuriat.
Lire et découvrir Gervais Koffi Djondo, c’est une véritable traversée dans le temps, et surtout dans l’espace. C’est ce que propose ‘’L’Afrique d’abord’’ à sa cible. Des lecteurs, qui se voudront sans doute sélects pour compter parmi ceux qui osent, ceux à la recherche de modèle pour espérer transformer, eux aussi, leur environnement. Même le plus immédiat.
Sa vie, le personnage du livre ne l’a pas voulu simple, inactive et ordinaire. Quoique tout lui semblait bien donné. Le haut fonctionnaire, le ministre, le président d’institution aura préféré à tous ces conforts et ces titres, la lubie des affaires, la passion pour les initiatives privées, leurs audaces et leurs risques et surtout leur réussite. Le challenge dans l’adrénaline, se fixer des défis et les relever aura été le vécu du natif de Ouidah, ancienne métropole du Dahomey devenu le Benin actuel, et grand carrefour pour le business dans le Golf de Guinée.
De sa naissance en 1934 dans cette cité grouillant du monde, de l’autre côté de la frontière, le fils du Togolais Pierre Djondo semblait avoir sa destinée déjà tracée. Le croyant qu’il est n’en doute certainement pas. Il le laisse découvrir dans sa dextérité aux affaires une fois adulte comme son père lui-même entreprenant et commerçant, ou la renommée de cette ville où il a vu le jour.
Ecobank, Asky, des succès, des anecdotes
Né au delà des limites de ce qui deviendra son territoire d’origine, le Togo, Gervais Koffi Djondo, n’aura sans doute fourni aucun effort pour avoir le panafricanisme dans les veines. On aurait pu dire de lui qu’il est né en Afrique. Point. Du reste, d’un nationalisme, il ne s’en prévaut pas. Même pas dans les hautes fonctions occupées dans son Togo d’origine auxquelles il allie ses responsabilités au-delà de ces frontières héritées du Blanc qu’il s’emploie à briser. « Il n’y a pas de Togo sans l’Afrique, et il n’y a pas d’Afrique sans le Togo. Et cela vaut pour chacun de nos Etats » (P18). Telle est la conception de cet ancien ministre et président d’institution sous le régime de Gnassingbé Eyadema, qui va réaliser dans les affaires, cette vision expansionniste qu’on appelle le panafricanisme en politique.
Son parcours, son livre le conte avec éloquence. Du privé au public, du public au privé, rien n’aura été linéaire. Mais, l’homme n’a jamais dérogé à ses objectifs. Visionnaire, brillant homme d’affaires, gestionnaire rigoureux, ’’L’Afrique d’abord’’ donne toutes les références de ce vrai self-made man décrit, qui a toujours su ce qu’il veut, et s’est donné les moyens pour atteindre ses buts.
Les succès sont là, et leurs fruits connus de tous : ‘’Ecobank’’, la plus grande banque panafricaine en activité, présente dans un espace de 36 pays appelé Ecoland, après 34 ans d’existence depuis sa création en 1985, et ‘’African Sky’’ ou ‘’Asky’’, la compagnie aérienne pour l’Afrique et par les Africains, pensée et créée par Gervais Djondo et ses pairs, qui poursuit son survol. Pour réussir ces paris, ce sont des années de persévérance, des centaines d’heures de vols, des bravades, des anecdotes avec tel ou tel président, à l’image de feu Félix Houphouët-Boigny et la tutelle française que fait revivre l’auteur.
Du haut de ses 85 ans actuel, Gervais Koffi Djondo n’a, pourtant, pas fini de rêver à parfaire son œuvre. Celle d’une Afrique unique, une entité continentale qui prend en main sa destinée et son destin, un ensemble homogène qui puise ses forces de ses valeurs propres, de l’intelligence et du muscle de ses filles et de ses fils pour soi.
Une vie sans répit
Ce projet, le futur nonagénaire n’en est pas encore satisfait. Car, l’homme d’affaire voit toujours des défis à relever et veut demeurer en éveil. Sans répit ! Comme il le décrit à l’entame de l’avant dernier chapitre de son livre intitulé ‘’L’aîné vigilant’’. « L’entreprise ou l’entrepreneuriat est un ensemble d’activités multiples, entrelacées les unes aux autres et sans cesse en mouvement, en reconstruction, en reconversion, en innovation, de telle sorte qu’il est vraiment difficile pour un entrepreneur de prendre totalement sa retraite…. » (P221). Puis le dernier chapitre, le 8ème avant la post-face, de conclure avec des conseils à la postérité. Un chapitre intitulé ‘’Demain l’Afrique’’, qui est une projection loin devant, en héritage pour les générations présentes et à venir.
En sommes, ce livre écrit en 8 chapitres, et préfacé conjointement par l’ex-Président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald KABERUKA, et l’ancien Directeur général de Ecobank Transnational incorporated (ETI), Arnold EKPE, est un régal de lecture, un appel à donner un sens à sa vie, une essence à son existence. Gervais Koffi Djondo en est une parfaite illustration. Et il n’y a pas meilleur héritage que ces enseignements gravés par ce futur nonagénaire en partage avec les générations actuelles et à venir. Notamment son rêve pour l’Afrique, pour un panafricanisme avéré, traduit dans le commerce des hommes. Oui, l’auteur en est conscient. Il n’aura fait que défricher le chemin embouché par des prédécesseurs. A la postérité de l’agrandir!
F.D.BONY