Les portes de la mythique salle de réconciliation de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix se sont refermées sur le symposium national des leaders religieux, rois et chefs traditionnels pour une culture de la paix et de la non-violence.
Ce symposium tenu sur deux jours a permis aux participants d’éplucher des questions importantes de la vie de la nation ivoirienne. Notamment les questions de la Commission électorale indépendante et les tensions politiques qui jonchent le quotidien des Ivoiriennes et Ivoiriens. Qui vivent en ce moment, dans la peur. Pour désamorcer cette bombe qui se prépare doucement à l’orée des présidentielles de 2020, leaders religieux, rois et chefs traditionnels, au terme de ces journées de réflexions, ont arrêté une série d’activités à mener. Celles-ci ont été livrées par Ouattara Péyogori, expert national Pnud. Le faisant, il a indiqué que « l’ensemble des participants ont élaboré ce plan d’actions qui a pour objectif global, celui de consolider la paix en Côte d’Ivoire. » Alors, comme premier axe de ce plan d’actions ; en termes d’objectif « C’est de maintenir la paix durable au sein de la communauté et le résultat qui est visé, c’est que les rois et chefs traditionnels et les leaders religieux soient à l’écoute de leurs communautés. En termes d’action, c’est de renforcer les capacités des leaders religieux, rois et chefs traditionnels.
Et cela se fera au quatrième trimestre de l’année 2019 (…) Le deuxième axe stratégique, c’est de créer une plateforme de collaboration et d’échanges entre les leaders religieux et rois et chefs traditionnels. C’est d’organiser des rencontres périodiques, on estime qu’ils doivent se rencontrer régulièrement pour échanger sur les questions qui engagent la paix et la cohésion au niveau de la Côte d’Ivoire. Se rencontrer une fois par trimestre. Le troisième axe stratégique, c’est de renforcer la cohésion sociale en Côte d’Ivoire par les leaders religieux, rois et chefs traditionnels à travers la promotion des alliances interethniques, des campagnes et caravanes de sensibilisation sur les notions de civisme, de citoyenneté, de cohésion sociale, le respect des us et coutumes. Cela, sur l’ensemble des 31 régions et les deux Districts autonomes, Abidjan et Yamoussoukro. Cela, au premier semestre de l’année 2020.
Le quatrième axe, c’est de contribuer à des élections apaisées en 2020. Vraiment, c’est l’objectif que nous recherchons avec pour résultat que les élections se déroulent sans violence. En terme d’activité concrète, c’est que les participants se sont engagés à organiser des rencontres entre les leaders politiques. Je veux parler de la haute classe politique afin de faire fléchir certaines positions. Pour ce faire, il nous faut renforcer les capacités des leaders religieux, rois et chefs traditionnels, sur le processus électoral. Aussi, il faudrait organiser des caravanes de sensibilisation pour des élections apaisées dans les 31 régions et deux districts autonomes… » a fait savoir l’expert national du Pnud.
A sa suite, une déclaration dite « Déclaration de Yamoussoukro » endossée par le Symposium a été lue par dame Azaud Alexandra. Celle-ci fait un important appel à la classe politique ivoirienne « Nous lançons un appel à la classe politique ivoirienne à renouer un dialogue politique sincère sur les grandes questions d’intérêt public et à transcender le nombrilisme partisan pour dépasser les questions d’intérêt personnel ; invitons l’Etat et les acteurs concernés à impliquer les Rois et Chefs traditionnels, leaders religieux et leaders d’opinions dans le processus de paix ; convenons de nous engager dans la vulgarisation de la présente Déclaration et les actes du Symposium auprès des partis politiques, institutions de la République, institutions internationales et des organisations religieuses, des Organisations de la Société Civile pour un dialogue national permanent entre acteurs politiques et diverses forces de la Nation pour la protection de la République et la sauvegarde des valeurs qui en constituent le socle, nous réaffirmons notre attachement aux valeurs de la culture de la paix et à la consolidation de l’Etat de droit par le respect absolu des lois et règlements et des institutions de la République. » a-t-elle fait connaitre en substance avant que le Professeur Jean Noël Loucou, Secrétaire général de la Fondation FHB pour la recherche de la paix, referme totalement les portes du symposium par ce message « J’espère que tous les participants tireront tout le profit de la formation reçue et œuvreront dans leurs domaines professionnels et confessionnels et dans leurs zones respectives à la cause de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
Il faut enraciner la culture de la paix des citoyens actifs assumant toutes leurs responsabilités. L’avenir n’est écrit nulle part ; il nous appartient, individuellement et collectivement, par les conditions déterminées par notre passé et notre présent de fils, d’écrire de nouvelles pages lumineuses pour un avenir de liberté et de paix pour notre pays bien aimé... »
JEAN PAUL LOUKOU
Ce symposium tenu sur deux jours a permis aux participants d’éplucher des questions importantes de la vie de la nation ivoirienne. Notamment les questions de la Commission électorale indépendante et les tensions politiques qui jonchent le quotidien des Ivoiriennes et Ivoiriens. Qui vivent en ce moment, dans la peur. Pour désamorcer cette bombe qui se prépare doucement à l’orée des présidentielles de 2020, leaders religieux, rois et chefs traditionnels, au terme de ces journées de réflexions, ont arrêté une série d’activités à mener. Celles-ci ont été livrées par Ouattara Péyogori, expert national Pnud. Le faisant, il a indiqué que « l’ensemble des participants ont élaboré ce plan d’actions qui a pour objectif global, celui de consolider la paix en Côte d’Ivoire. » Alors, comme premier axe de ce plan d’actions ; en termes d’objectif « C’est de maintenir la paix durable au sein de la communauté et le résultat qui est visé, c’est que les rois et chefs traditionnels et les leaders religieux soient à l’écoute de leurs communautés. En termes d’action, c’est de renforcer les capacités des leaders religieux, rois et chefs traditionnels.
Et cela se fera au quatrième trimestre de l’année 2019 (…) Le deuxième axe stratégique, c’est de créer une plateforme de collaboration et d’échanges entre les leaders religieux et rois et chefs traditionnels. C’est d’organiser des rencontres périodiques, on estime qu’ils doivent se rencontrer régulièrement pour échanger sur les questions qui engagent la paix et la cohésion au niveau de la Côte d’Ivoire. Se rencontrer une fois par trimestre. Le troisième axe stratégique, c’est de renforcer la cohésion sociale en Côte d’Ivoire par les leaders religieux, rois et chefs traditionnels à travers la promotion des alliances interethniques, des campagnes et caravanes de sensibilisation sur les notions de civisme, de citoyenneté, de cohésion sociale, le respect des us et coutumes. Cela, sur l’ensemble des 31 régions et les deux Districts autonomes, Abidjan et Yamoussoukro. Cela, au premier semestre de l’année 2020.
Le quatrième axe, c’est de contribuer à des élections apaisées en 2020. Vraiment, c’est l’objectif que nous recherchons avec pour résultat que les élections se déroulent sans violence. En terme d’activité concrète, c’est que les participants se sont engagés à organiser des rencontres entre les leaders politiques. Je veux parler de la haute classe politique afin de faire fléchir certaines positions. Pour ce faire, il nous faut renforcer les capacités des leaders religieux, rois et chefs traditionnels, sur le processus électoral. Aussi, il faudrait organiser des caravanes de sensibilisation pour des élections apaisées dans les 31 régions et deux districts autonomes… » a fait savoir l’expert national du Pnud.
A sa suite, une déclaration dite « Déclaration de Yamoussoukro » endossée par le Symposium a été lue par dame Azaud Alexandra. Celle-ci fait un important appel à la classe politique ivoirienne « Nous lançons un appel à la classe politique ivoirienne à renouer un dialogue politique sincère sur les grandes questions d’intérêt public et à transcender le nombrilisme partisan pour dépasser les questions d’intérêt personnel ; invitons l’Etat et les acteurs concernés à impliquer les Rois et Chefs traditionnels, leaders religieux et leaders d’opinions dans le processus de paix ; convenons de nous engager dans la vulgarisation de la présente Déclaration et les actes du Symposium auprès des partis politiques, institutions de la République, institutions internationales et des organisations religieuses, des Organisations de la Société Civile pour un dialogue national permanent entre acteurs politiques et diverses forces de la Nation pour la protection de la République et la sauvegarde des valeurs qui en constituent le socle, nous réaffirmons notre attachement aux valeurs de la culture de la paix et à la consolidation de l’Etat de droit par le respect absolu des lois et règlements et des institutions de la République. » a-t-elle fait connaitre en substance avant que le Professeur Jean Noël Loucou, Secrétaire général de la Fondation FHB pour la recherche de la paix, referme totalement les portes du symposium par ce message « J’espère que tous les participants tireront tout le profit de la formation reçue et œuvreront dans leurs domaines professionnels et confessionnels et dans leurs zones respectives à la cause de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
Il faut enraciner la culture de la paix des citoyens actifs assumant toutes leurs responsabilités. L’avenir n’est écrit nulle part ; il nous appartient, individuellement et collectivement, par les conditions déterminées par notre passé et notre présent de fils, d’écrire de nouvelles pages lumineuses pour un avenir de liberté et de paix pour notre pays bien aimé... »
JEAN PAUL LOUKOU