Le communiqué du président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, sur la nouvelle loi relative à la CEI (Commission électorale indépendante) en Côte d’Ivoire ne cesse d’attiser les réactions des acteurs politiques et de radicaliser les positions. Ce mercredi 21 août 2019, dans un post publié sur sa page facebook, l'ancien ministre des Sports et Député de Fresco, Vice-président du MVCI (Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire), Alain Lobognon, a demandé à M. Mahamat de se garder de toutes pressions sur les juges de la CADHP (Cour africaine des droits de l’homme et des peuples). Ci-dessous, sa réaction intégrale
« Moussa Faki Mahamat n’est pas la CADHP » (Cour africaine des droits de l’homme et des peuples).
Dans un communiqué diffusé, le 19 Août 2020, sur le site internet de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission se serait félicité de la prise en compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la nouvelle mouture de la Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire.
La réaction de M. Moussa Faki Mahamat ne concerne pas l’Arrêt de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, qui loin d’être des recommandations, est une Décision de Justice qu’un haut responsable de l’Union africaine ne peut ni minimiser, ni ignorer encore moins banaliser comme vient de le faire M. Moussa Faki Mahamat.
Rappelons-le au président de la Commission de l’Union africaine, l’interprétation tendancieuse des Constitutions et des lois électorales en Afrique, s’est toujours soldée par des morts en cascades, laissés pour compte par l’Union africaine.
Le président de la Commission de l’Union africaine ne doit pas également ignorer comment les crises nées de mauvaises élections fragilisent le futur des pays africains et celui des générations futures.
Convaincu que seule la réforme en profondeur de la CEI garantira l’organisation d’élections justes, apaisées et démocratiques en Côte d’Ivoire, en tant que Vice-président du MVCI, partie prenante à la nouvelle saisine suite à la promulgation, le 5 Août 2019, d’une nouvelle loi non consensuelle, nous demandons au président de la Commission africaine de se garder de toutes pressions sur les juges de la CADHP.
Qu’il attende comme tous les acteurs Ivoiriens que la CADHP vide le contentieux.
Alain Lobognon,
Vice-président du MVCI
NB: Le titre et le chapeau sont de la Rédaction
« Moussa Faki Mahamat n’est pas la CADHP » (Cour africaine des droits de l’homme et des peuples).
Dans un communiqué diffusé, le 19 Août 2020, sur le site internet de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission se serait félicité de la prise en compte des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la nouvelle mouture de la Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire.
La réaction de M. Moussa Faki Mahamat ne concerne pas l’Arrêt de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, qui loin d’être des recommandations, est une Décision de Justice qu’un haut responsable de l’Union africaine ne peut ni minimiser, ni ignorer encore moins banaliser comme vient de le faire M. Moussa Faki Mahamat.
Rappelons-le au président de la Commission de l’Union africaine, l’interprétation tendancieuse des Constitutions et des lois électorales en Afrique, s’est toujours soldée par des morts en cascades, laissés pour compte par l’Union africaine.
Le président de la Commission de l’Union africaine ne doit pas également ignorer comment les crises nées de mauvaises élections fragilisent le futur des pays africains et celui des générations futures.
Convaincu que seule la réforme en profondeur de la CEI garantira l’organisation d’élections justes, apaisées et démocratiques en Côte d’Ivoire, en tant que Vice-président du MVCI, partie prenante à la nouvelle saisine suite à la promulgation, le 5 Août 2019, d’une nouvelle loi non consensuelle, nous demandons au président de la Commission africaine de se garder de toutes pressions sur les juges de la CADHP.
Qu’il attende comme tous les acteurs Ivoiriens que la CADHP vide le contentieux.
Alain Lobognon,
Vice-président du MVCI
NB: Le titre et le chapeau sont de la Rédaction