L'opposant ivoirien Mamadou Koulibaly a estimé jeudi que pour lutter contre les embouteillages et autres désordres dans le secteur du transport à Abidjan, il faut arrêter l'excroissance de la capitale économique ivoirienne et mettre de l'ordre dans l'obtention et la gestion du circuit du permis de conduire.
« Il faut que nous arrêtions l'excroissance de la ville d'Abidjan. Abidjan ne peut pas continuer à s'élargir comme ça. Il y' a des grandes villes dans le monde plus peuplées qu'Abidjan, mais qui sont sur des surfaces bien contrôlées. Donc ma proposition, c'est de construire en hauteur. Il faut mettre de l'ordre dans l'obtention et la gestion du circuit du permis de conduire. Il faut mettre de l'ordre dans la visite technique », a entre autres proposé M. Koulibaly pour assainir le milieu du transport à Abidjan.
Il s'exprimait dans sa Web-émission hebdomadaire dénommée « Jeudi, c'est Koulibaly ! » dans laquelle il analyse des sujets de l'actualité ivoirienne.
« Les gens qui transportent le public à Abidjan doivent être aux normes. Les véhicules doivent être aux normes. Il faut sécuriser les gens du milieu des transports. Les transporteurs de Gbaka, Wôrô-wôrô doivent sortir de cette ambiance informelle. Il faut que les transporteurs, les chauffeurs et les apprentis soient déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)», a-t-il également suggéré.
Selon lui, si les acteurs du transport ont une sécurité sociale et un système de retraite, « la pression qui s'exerce sur eux au quotidien et qui fait qu'ils conduisent n'importe comment, va baisser ».
Poursuivant, il a résumé que si ces trois conditions sont réunies, notamment l'arrêt de l'excroissance d'Abidjan, l'instauration de l'ordre dans la délivrance du permis de conduire et de la visite technique ainsi que la protection sociale des acteurs du transport, « le secteur sera sécurisé et on perdra moins de temps dans le transport ».
Auparavant, il a rappelé les conclusions d'un rapport de la Banque mondiale sur le secteur du transport dans la capitale économique ivoirienne. Dans ce rapport, a fait savoir M. Koulibaly, la banque a estimé que le système de transport est « totalement cafouillé et inextricable à Abidjan ».
L'institution, a par ailleurs indiqué que chaque jour à Abidjan, c'est environ 1.200.000.000 FCFA que les Abidjanais dépensent pour leur transport. Une somme qui est estimée à 4 milliards FCFA par jour, si l'on tient compte de la valeur du temps qu'on perd dans les embouteillages.
Ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne pendant le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly est l'un des candidats déclarés à la présidentielle ivoirienne de 2020.
LB/ls/APA
« Il faut que nous arrêtions l'excroissance de la ville d'Abidjan. Abidjan ne peut pas continuer à s'élargir comme ça. Il y' a des grandes villes dans le monde plus peuplées qu'Abidjan, mais qui sont sur des surfaces bien contrôlées. Donc ma proposition, c'est de construire en hauteur. Il faut mettre de l'ordre dans l'obtention et la gestion du circuit du permis de conduire. Il faut mettre de l'ordre dans la visite technique », a entre autres proposé M. Koulibaly pour assainir le milieu du transport à Abidjan.
Il s'exprimait dans sa Web-émission hebdomadaire dénommée « Jeudi, c'est Koulibaly ! » dans laquelle il analyse des sujets de l'actualité ivoirienne.
« Les gens qui transportent le public à Abidjan doivent être aux normes. Les véhicules doivent être aux normes. Il faut sécuriser les gens du milieu des transports. Les transporteurs de Gbaka, Wôrô-wôrô doivent sortir de cette ambiance informelle. Il faut que les transporteurs, les chauffeurs et les apprentis soient déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)», a-t-il également suggéré.
Selon lui, si les acteurs du transport ont une sécurité sociale et un système de retraite, « la pression qui s'exerce sur eux au quotidien et qui fait qu'ils conduisent n'importe comment, va baisser ».
Poursuivant, il a résumé que si ces trois conditions sont réunies, notamment l'arrêt de l'excroissance d'Abidjan, l'instauration de l'ordre dans la délivrance du permis de conduire et de la visite technique ainsi que la protection sociale des acteurs du transport, « le secteur sera sécurisé et on perdra moins de temps dans le transport ».
Auparavant, il a rappelé les conclusions d'un rapport de la Banque mondiale sur le secteur du transport dans la capitale économique ivoirienne. Dans ce rapport, a fait savoir M. Koulibaly, la banque a estimé que le système de transport est « totalement cafouillé et inextricable à Abidjan ».
L'institution, a par ailleurs indiqué que chaque jour à Abidjan, c'est environ 1.200.000.000 FCFA que les Abidjanais dépensent pour leur transport. Une somme qui est estimée à 4 milliards FCFA par jour, si l'on tient compte de la valeur du temps qu'on perd dans les embouteillages.
Ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne pendant le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly est l'un des candidats déclarés à la présidentielle ivoirienne de 2020.
LB/ls/APA