Dimanche dernier, la commune de Yopougon a vécu l’horreur de l’assassinat d’un gendarme. Cet élément de la maréchaussée, un jeune plein de vie, a eu la malchance de se retrouver dans les mains des tenants de gares anarchiques. Ce sont les Gnambro, des jeunes indélicats qui sèment le désordre en toute impunité. Ils ont abattu froidement le gendarme avec sa propre arme. A quand la fin de ce phénomène ? Pourquoi le Gouvernement tarde à prendre des mesures? A qui la faute ? Il y a quelques jours, la Police nationale s’est prononcée sur ce sujet, en réponse à la question posée par un journaliste. C’était au cours d’une conférence de presse animée par le directeur général adjoint de la Police nationale, le contrôleur général Yao Kouamé Joseph, au siège de l’Institution sis au Plateau. Il faisait le bilan partiel de la 4ème phase de l’opération de sécurisation des vacances appelée “Epervier’’. « Ceux qui suivent nos actions savent que plus d’une fois, sinon pratiquement au quotidien, la police a toujours démantelé les gares anarchiques, puisque c’est là que ces gens opèrent. Nous avons démantelé ces gares. Nous les traquons au quotidien. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que ces gens-là appartiennent à un corps de métier. Ce corps de métier relève d’un ministère. La police fait ce qu’elle a à faire. Il appartient à ce ministère aussi de prendre ses responsabilités pour les organiser comme il le faut. Ce qui nous importe, c’est quand on sème le cafouillage, l’anarchie sur la voie publique. C’est ce que nous combattons. Quant à l’organisation de ce corps de métier-là, elle ne relève pas de notre compétence. Il faudrait que chacun fasse ce qu’il a à faire. Je pense que la police fait suffisamment son travail. Il faut qu’on nous aide aussi dans ce sens. C’est pour le bien de tout le monde» telle est la position de la police. Au vu de cet énième drame, il y a urgence que l’Etat se saisisse de ce problème.
JBK
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