San Pedro, A une réunion de concertation convoquée, lundi, à la préfecture par le préfet de région de San Pedro, élus, autorités religieuses et traditionnelles, pompiers, forces de sécurité, ainsi que les commerçants, ont convenu d’intensifier l’information et la sensibilisation des populations, afin éviter que l’incivisme des populations continuent d’empêcher le travail de secours des pompiers et des forces de sécurité, quand survient un sinistre comme ce fut le cas samedi dans la zone du grand marché.
Les participants à la réunion ont accepté de multiplier les actions de sensibilisation dans les lieux de cultes et dans les quartiers de la ville et dans les médias pour expliquer que les pompiers et les forces de sécurité sont au service des populations et ne devraient donc pas être agressés comme leurs ennemies, quand ils arrivent sur les lieux d’un sinistre comme l’incendie de la douzaine de magasins survenu samedi nuit. Ces faits sont récurrents, a-t-on noté.
« Chers parents, il faut qu’ensemble nous puissions parler le même langage, afin que ces genres de situation ne se reproduisent plus. Je voudrais vous demander de parler à vos enfants, parce que la prochaine fois, nous allons prendre des dispositions pour passer à des poursuites judiciaires », a prévenu le préfet, Ousmane Coulibaly.
Les autorités ont expliqué que les pompiers n’interviennent que quand l’incendie commencent à prendre une certaine ampleur et que les populations font appel à leur secours. Ce qui explique les retards dont on parle ne leur sont pas imputables car, a-t-on souligné, des dispositions au niveau logistique et administratif doivent être prises avant leurs interventions, surtout quand les moyens de l’Etat ne suffisent pas.
La nécessité de bouches d’incendie fonctionnelles au grand marché, le dégagement des voies d’accessibilité du grand marché, la nécessité pour les commerçants d’avoir des extincteurs dans leurs magasins, sont quelques-unes des propositions émises à cette rencontre afin de vite circonscrire les incendies.
Dans la nuit de samedi, aux environs de 19H00, un incendie qui serait partie d’une niche d’électricité s’est propagé à une douzaine de magasins que les pompiers du port, du groupe Bolloré et de l’aéroport, ont contribué à circonscrire et à éteindre, à la demande du préfet qui les a réquisitionnés. Mais à l’arrivée des secours, des jeunes gens surexcités se sont mis à caillasser les camions citernes des pompiers, le véhicule du préfet, et ceux des policiers, qui ont dû user de patience et d’astuces pour intervenir.
Selon l’une des victime, Yalgwé Adouman, commerçant, ce sont des dizaines sinon des centaines de millions de francs CFA de pertes que les douze commerçants sinistrés viennent de subir, pace que beaucoup d’entre eux venaient de constituer leurs stocks de fournitures pour la rentrée scolaire. D’autres vendaient des tenues vestimentaires, des téléphones portables et accessoires, de l’électroménager. La police a ouvert une enquête.
(AIP)
jmk/ask
Les participants à la réunion ont accepté de multiplier les actions de sensibilisation dans les lieux de cultes et dans les quartiers de la ville et dans les médias pour expliquer que les pompiers et les forces de sécurité sont au service des populations et ne devraient donc pas être agressés comme leurs ennemies, quand ils arrivent sur les lieux d’un sinistre comme l’incendie de la douzaine de magasins survenu samedi nuit. Ces faits sont récurrents, a-t-on noté.
« Chers parents, il faut qu’ensemble nous puissions parler le même langage, afin que ces genres de situation ne se reproduisent plus. Je voudrais vous demander de parler à vos enfants, parce que la prochaine fois, nous allons prendre des dispositions pour passer à des poursuites judiciaires », a prévenu le préfet, Ousmane Coulibaly.
Les autorités ont expliqué que les pompiers n’interviennent que quand l’incendie commencent à prendre une certaine ampleur et que les populations font appel à leur secours. Ce qui explique les retards dont on parle ne leur sont pas imputables car, a-t-on souligné, des dispositions au niveau logistique et administratif doivent être prises avant leurs interventions, surtout quand les moyens de l’Etat ne suffisent pas.
La nécessité de bouches d’incendie fonctionnelles au grand marché, le dégagement des voies d’accessibilité du grand marché, la nécessité pour les commerçants d’avoir des extincteurs dans leurs magasins, sont quelques-unes des propositions émises à cette rencontre afin de vite circonscrire les incendies.
Dans la nuit de samedi, aux environs de 19H00, un incendie qui serait partie d’une niche d’électricité s’est propagé à une douzaine de magasins que les pompiers du port, du groupe Bolloré et de l’aéroport, ont contribué à circonscrire et à éteindre, à la demande du préfet qui les a réquisitionnés. Mais à l’arrivée des secours, des jeunes gens surexcités se sont mis à caillasser les camions citernes des pompiers, le véhicule du préfet, et ceux des policiers, qui ont dû user de patience et d’astuces pour intervenir.
Selon l’une des victime, Yalgwé Adouman, commerçant, ce sont des dizaines sinon des centaines de millions de francs CFA de pertes que les douze commerçants sinistrés viennent de subir, pace que beaucoup d’entre eux venaient de constituer leurs stocks de fournitures pour la rentrée scolaire. D’autres vendaient des tenues vestimentaires, des téléphones portables et accessoires, de l’électroménager. La police a ouvert une enquête.
(AIP)
jmk/ask