Abidjan, L’accélération des travaux de recherche-développement pour la mise au point de nouveaux outils de prévention et de traitement du paludisme est essentielle pour éradiquer cette maladie au niveau mondial dans un futur proche, selon un rapport du Groupe consultatif stratégique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Moins de 1% du financement de la recherche-développement dans le domaine de la santé est consacré à la mise au point d’outils contre le paludisme, précise-t-on.
L’OMS signale aussi qu’il est urgent d’avancer sur la voie de la couverture sanitaire universelle, d’élargir l’accès aux services et d’améliorer la surveillance pour que la riposte au paludisme soit plus ciblée.
«Afin de libérer le monde du paludisme, nous devons redoubler d’efforts pour trouver des stratégies et des outils susceptibles de changer la donne et d’être adaptés au contexte local. Si rien ne change, nous progresserons plus lentement et nous allons même régresser», estime le Président du groupe consultatif, Dr Marcel Tanner.
Il ressort des analyses du groupe que la mise en œuvre à plus grande échelle des interventions actuelles contre le paludisme permettrait d’éviter deux milliards de cas et quatre millions de décès supplémentaires d’ici à 2030, à condition que 90% de la population des 29 pays qui supportent 95% de la charge mondiale de morbidité bénéficient de ces interventions.
Les taux d’infection palustre et de décès dans le monde sont restés pratiquement les mêmes depuis 2015, indique le rapport qui précise également que le monde n’est actuellement pas en bonne voie pour atteindre les buts fixés pour 2030 dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, à savoir réduire de 90% l’incidence du paludisme et les taux de mortalité liés au paludisme.
(AIP)
kam
Moins de 1% du financement de la recherche-développement dans le domaine de la santé est consacré à la mise au point d’outils contre le paludisme, précise-t-on.
L’OMS signale aussi qu’il est urgent d’avancer sur la voie de la couverture sanitaire universelle, d’élargir l’accès aux services et d’améliorer la surveillance pour que la riposte au paludisme soit plus ciblée.
«Afin de libérer le monde du paludisme, nous devons redoubler d’efforts pour trouver des stratégies et des outils susceptibles de changer la donne et d’être adaptés au contexte local. Si rien ne change, nous progresserons plus lentement et nous allons même régresser», estime le Président du groupe consultatif, Dr Marcel Tanner.
Il ressort des analyses du groupe que la mise en œuvre à plus grande échelle des interventions actuelles contre le paludisme permettrait d’éviter deux milliards de cas et quatre millions de décès supplémentaires d’ici à 2030, à condition que 90% de la population des 29 pays qui supportent 95% de la charge mondiale de morbidité bénéficient de ces interventions.
Les taux d’infection palustre et de décès dans le monde sont restés pratiquement les mêmes depuis 2015, indique le rapport qui précise également que le monde n’est actuellement pas en bonne voie pour atteindre les buts fixés pour 2030 dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, à savoir réduire de 90% l’incidence du paludisme et les taux de mortalité liés au paludisme.
(AIP)
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