Message bien reçu par les populations du Woroba, après le passage du président de l’Assemblée Nationale, Amadou Soumahoro dans cette partie nord de la Côte d’Ivoire. En effet, Simone Gbagbo qui depuis le 25 août séjourne dans cette région septentrionale du pays, vient de subir un revers cuisant de la part de la population. L’ex-première dame de la Côte d’Ivoire a été refoulée dans tous les villages qu’elle a visités. Seulement un groupuscule de personnes était à ses côtés. La raison de ce refoulement n’a rien de caractère tribal selon un fils de la région. Plutôt dix jours de sensibilisation du président de l’Assemblée nationale ont joué contre la représente de l’aile dure du Front populaire ivoirien. Le président de l’Assemblée nationale a passé un message clair. Les populations doivent le choix du développement. Seul le président de la république Alassane Ouattara doit être écouté dans le Woroba vu les grands actes de développement qu’il y a posés. ‘’ N’écoutez personne à part le président de la république’’, a récemment conseillé le président de l’assemblée nationale lors de son dernier meeting face aux populations dans la somptueuse ville de Séguéla. Un message bien perçu par le Woroba qui depuis toujours manifeste non seulement son indéfectible attachement au président de la république mais aussi à son nouveau parti, le RHDP. Simone Gbagbo n’a eu ses yeux pour pleurer parce que les populations disent avoir découvert et connu le développement sous Alassane Ouattara. La région du Woroba, il faut l’avouer sous les régimes Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo a été laissée pour compte. Il a fallu le président Alassane Ouattara pour que l’axe Abidjan-Séguéla soit réhabilité. Plusieurs villages qui ont croupi sous les ténèbres sont devenus des villages lumières. Des pompes villageoises ont été réalisées. Plusieurs écoles primaires sont sorties des terres grâce au président de la république. Voilà en clair le message passé par le président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire qui a coûté très cher à Simone Gbagbo. Même les ‘’Soroïstes’’ qui étaient à ses soins n’ont pu convaincre les populations. Les hommes de Soro ont été boudés, mal vus.
Romaric SAKO
Romaric SAKO
