Dans sa dernière parution, le bi-hebdomadaire la Lettre du Continent a révélé que le président de la République, Alassane Ouattara, « prépare discrètement une reforme constitutionnelle dans le but d’imposer une limite d’âge visant à éliminer des candidats à la présidentielle d’octobre 2020 ». Une grosse intox, au regard de l’interview accordée par le chef de l’Etat, mardi 6 août 2019 à la télévision nationale.
En effet, pendant cette interview, le président Ouattara a donné une réponse sans ambiguïté à cette question : « La modification de la Constitution doit être un processus qui dépend de l’opinion. Nous avons une Constitution depuis 2016. On l’a pratiquée. Il est clair qu’il y a des choses qu’il faut modifier dans la Constitution. Mais ce n’est pas pour recaler des candidats. Non, je ne vois pas pourquoi une Constitution devrait recaler des candidats. Moi, je ne souhaite pas être recalé en tout cas. Je ne vois pas pourquoi d’autres seraient recalés. Mais maintenant, il faut épouser l’ère du temps. Nous sommes un certain nombre à avoir un certain âge. Peut-être qu’à un certain moment donné nous devrions réfléchir à ce que nous pouvons donner au-delà d’un certain âge. Mais il y a de petites choses à modifier et nous essayerons de voir avec les uns et les autres ce que nous pouvons modifier ».
Ces propos, mal interprétés par la Lettre du Continent qui les a extrapolés pour en faire de fausses révélations, sont pourtant clairs. En vérité, la Lettre du Continent, coutumier du fait, a juste tiré une conclusion des propos du président Ouattara relatifs à l’âge. Sinon, le chef de l’Etat a toujours milité pour la candidature de ceux qui veulent être président de la République et qui en remplissent les conditions. Il ne manque pas d’ailleurs de le dire chaque fois qu’il en a l’occasion. Lors du dernier congrès du Rhdp, le 26 janvier 2019, Ouattara avait indiqué que tout le pourra être candidat : « Je veux organiser le Rhdp dans le premier trimestre de cette année pour que l’année prochaine, nous puissions désigner notre candidat pour l’élection présidentielles de 2020. Ce choix sera démocratique. Tout le monde pourra être candidat. Tout le monde, y compris ceux qui sont absents. Ils peuvent être candidats, s’ils le veulent. Le Rhdp ne fait pas d’exclusion, quel que soit le parti ou les responsables des partis… ».
Derrière cette manipulation de la Lettre du Continent se cache un journaliste bien connu à la tête d’une organisation de défense des droits de journalistes, qui écume les salons feutrés à la recherche de buzz pour défendre un réseau d’hommes politiques opposés au régime en place. Nous y reviendrons.
Reine MELEDJE
En effet, pendant cette interview, le président Ouattara a donné une réponse sans ambiguïté à cette question : « La modification de la Constitution doit être un processus qui dépend de l’opinion. Nous avons une Constitution depuis 2016. On l’a pratiquée. Il est clair qu’il y a des choses qu’il faut modifier dans la Constitution. Mais ce n’est pas pour recaler des candidats. Non, je ne vois pas pourquoi une Constitution devrait recaler des candidats. Moi, je ne souhaite pas être recalé en tout cas. Je ne vois pas pourquoi d’autres seraient recalés. Mais maintenant, il faut épouser l’ère du temps. Nous sommes un certain nombre à avoir un certain âge. Peut-être qu’à un certain moment donné nous devrions réfléchir à ce que nous pouvons donner au-delà d’un certain âge. Mais il y a de petites choses à modifier et nous essayerons de voir avec les uns et les autres ce que nous pouvons modifier ».
Ces propos, mal interprétés par la Lettre du Continent qui les a extrapolés pour en faire de fausses révélations, sont pourtant clairs. En vérité, la Lettre du Continent, coutumier du fait, a juste tiré une conclusion des propos du président Ouattara relatifs à l’âge. Sinon, le chef de l’Etat a toujours milité pour la candidature de ceux qui veulent être président de la République et qui en remplissent les conditions. Il ne manque pas d’ailleurs de le dire chaque fois qu’il en a l’occasion. Lors du dernier congrès du Rhdp, le 26 janvier 2019, Ouattara avait indiqué que tout le pourra être candidat : « Je veux organiser le Rhdp dans le premier trimestre de cette année pour que l’année prochaine, nous puissions désigner notre candidat pour l’élection présidentielles de 2020. Ce choix sera démocratique. Tout le monde pourra être candidat. Tout le monde, y compris ceux qui sont absents. Ils peuvent être candidats, s’ils le veulent. Le Rhdp ne fait pas d’exclusion, quel que soit le parti ou les responsables des partis… ».
Derrière cette manipulation de la Lettre du Continent se cache un journaliste bien connu à la tête d’une organisation de défense des droits de journalistes, qui écume les salons feutrés à la recherche de buzz pour défendre un réseau d’hommes politiques opposés au régime en place. Nous y reviendrons.
Reine MELEDJE