Le 14 août dernier, se référant à la loi N°2019/708 du 5 août 2019, le Gouvernement, a adressé une correspondance au PDCI, au RPP, à l’USD, à l’URD et au RPCI, les invitant à désigner au plus tard le 26 août 2019, une personnalité à l’effet de siéger au sein de la Commission Centrale de la CEI, pour le compte des partis politiques de l’Opposition.
C’est avec une certaine surprise, que nos cinq partis ont reçu ledit courrier.
En effet, depuis la dernière réunion conjointe, tenue le 4 avril 2019, nos partis, soucieux d’aboutir à des conclusions conformes à l’arrêt 18 novembre 2016, de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sur la CEI, tout en réaffirmant leur disponibilité à participer aux discussions ouvertes, avaient demandé que le Gouvernement leur communique les termes de référence des dites discussions, afin d’éviter tout malentendu ultérieur et des blocages éventuels dans la suite des discussions.
Ayant vainement attendu de recevoir ces termes de référence, nos partis, pour manifester leur entière disposition, ont adressé une lettre de relance au gouvernement, en date du 15 mai 2019.
Dans cette attente, nos partis, le PDCI, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, sont donc restés en marge des discussions organisées par le Gouvernement.
C’est donc tout naturellement que nous avons décliné l’invitation à nous faite, pour la séance de restitution et de synthèse, prévue le 19juin 2019 dans la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères.
En effet, comment nos partis auraient-ils pu justifier leur participation à une séance de restitution et de synthèse, pour des travaux sur la CEI, auxquels ils n’ont pas participé.
C’est le lieu de rappeler que depuis l’ouverture de ces discussions, nos partis jugeant urgent et crucial, l’instauration d’une commission électorale, fiable, crédible et conforme aux standards internationaux, n’ont eu de cesse d’interpeler le Gouvernement sur l’urgence de discussions inclusives, étendues à l’ensemble des questions relatives à l’environnement juridique et institutionnel des élections.
Nos partis déplorent et dénoncent avec force, l’attitude du Gouvernement qui, suite à des discussions partisanes, menées avec des organisations de la société civile et des acteurs politiques choisis par lui, est resté figé sur la recomposition de l’organe électoral, passant sous silence les chapitres relatifs aux attributions, à l’organisation et au fonctionnement de la commission.
C’est donc tout logiquement qu’il en est arrivé à adopter une loi électorale non consensuelle et décriée par tous, en excluant une frange très significative de la classe politique.
C’est pourquoi, le PDCI-RDA, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, ne se sentent en rien engagés par les résultats desdites discussions, décident de n’envoyer aucun représentant pour siéger au sein de la Commission Electorale Indépendante.
Le PDCI-RDA, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, attachés à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections résolument transparentes et apaisées, réitèrent leur disponibilité pour des discussions inclusives, afin d’aboutir à un organe électoral impartial et crédible, pour des élections justes et véritablement démocratiques en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 26 août 2019
C’est avec une certaine surprise, que nos cinq partis ont reçu ledit courrier.
En effet, depuis la dernière réunion conjointe, tenue le 4 avril 2019, nos partis, soucieux d’aboutir à des conclusions conformes à l’arrêt 18 novembre 2016, de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sur la CEI, tout en réaffirmant leur disponibilité à participer aux discussions ouvertes, avaient demandé que le Gouvernement leur communique les termes de référence des dites discussions, afin d’éviter tout malentendu ultérieur et des blocages éventuels dans la suite des discussions.
Ayant vainement attendu de recevoir ces termes de référence, nos partis, pour manifester leur entière disposition, ont adressé une lettre de relance au gouvernement, en date du 15 mai 2019.
Dans cette attente, nos partis, le PDCI, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, sont donc restés en marge des discussions organisées par le Gouvernement.
C’est donc tout naturellement que nous avons décliné l’invitation à nous faite, pour la séance de restitution et de synthèse, prévue le 19juin 2019 dans la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères.
En effet, comment nos partis auraient-ils pu justifier leur participation à une séance de restitution et de synthèse, pour des travaux sur la CEI, auxquels ils n’ont pas participé.
C’est le lieu de rappeler que depuis l’ouverture de ces discussions, nos partis jugeant urgent et crucial, l’instauration d’une commission électorale, fiable, crédible et conforme aux standards internationaux, n’ont eu de cesse d’interpeler le Gouvernement sur l’urgence de discussions inclusives, étendues à l’ensemble des questions relatives à l’environnement juridique et institutionnel des élections.
Nos partis déplorent et dénoncent avec force, l’attitude du Gouvernement qui, suite à des discussions partisanes, menées avec des organisations de la société civile et des acteurs politiques choisis par lui, est resté figé sur la recomposition de l’organe électoral, passant sous silence les chapitres relatifs aux attributions, à l’organisation et au fonctionnement de la commission.
C’est donc tout logiquement qu’il en est arrivé à adopter une loi électorale non consensuelle et décriée par tous, en excluant une frange très significative de la classe politique.
C’est pourquoi, le PDCI-RDA, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, ne se sentent en rien engagés par les résultats desdites discussions, décident de n’envoyer aucun représentant pour siéger au sein de la Commission Electorale Indépendante.
Le PDCI-RDA, le RPP, l’USD, l’URD et le RPCI, attachés à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections résolument transparentes et apaisées, réitèrent leur disponibilité pour des discussions inclusives, afin d’aboutir à un organe électoral impartial et crédible, pour des élections justes et véritablement démocratiques en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 26 août 2019