Korhogo, "La victoire en chantant", un film tourné en 1976 par Jean Jacques Annaud et oscar du meilleur film étranger aux Etats-Unis en 1977, a été projeté samedi à Niofoin, dans le département de Korhogo, soulevant d’intenses émotions chez des spectateurs 43 ans après son tournage.
"Hey, c’est un tel ! Ou encore c’était tel autre !" lançaient de vielles personnes qui ont assisté à la projection du film. Une vingtaine de personnes, acteurs ou figurants dans le film, encore en vie ont fortement exprimé leur émotion en hochant la tête avec nostalgie ou laissant échapper par moment des réactions qui traduisaient d’agréables souvenirs lointains.
"Je me suis dit qu’il n’y a pas de raison que des gens viennent s’installer dans un village, y tournent un film et que la population de ce village ne voit pas ce film", a affirmé Zié Coulibaly, initiateur du projet baptisé "sur les traces du cinéma en Côte d’Ivoire".
Ce projet qui est à sa première édition, se déroulera sous la forme d’un festival annuel tournant. Un festival cinématographique qui se démarque du caractère festif et dansant habituel des festivals pour montrer des films dans les localités où ils ont été tournés. Une association culturelle, dénommée "Le FANAL" et présidée par M. Coulibaly, a été créée à cette fin.
"On veut que les populations de tous les villages de Côte d’Ivoire où un grand film a été tourné puissent voir ce film, non pas à la télévision, mais chez elles, dans le même environnement où le film a été tourné", avait-il lancé avant le début de la projection.
La 2ème édition aura lieu l’année prochaine, probablement à Akressy (Aboisso) ou à M’brago (Anyama) où a été tournée en 1972 "Abusuan", un long métrage de Henri Duparc qui a reçu le prix de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM) et la mention spéciale lors du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagagoudou en 1973, signale-t-on.
(AIP)
Kaem/kp
"Hey, c’est un tel ! Ou encore c’était tel autre !" lançaient de vielles personnes qui ont assisté à la projection du film. Une vingtaine de personnes, acteurs ou figurants dans le film, encore en vie ont fortement exprimé leur émotion en hochant la tête avec nostalgie ou laissant échapper par moment des réactions qui traduisaient d’agréables souvenirs lointains.
"Je me suis dit qu’il n’y a pas de raison que des gens viennent s’installer dans un village, y tournent un film et que la population de ce village ne voit pas ce film", a affirmé Zié Coulibaly, initiateur du projet baptisé "sur les traces du cinéma en Côte d’Ivoire".
Ce projet qui est à sa première édition, se déroulera sous la forme d’un festival annuel tournant. Un festival cinématographique qui se démarque du caractère festif et dansant habituel des festivals pour montrer des films dans les localités où ils ont été tournés. Une association culturelle, dénommée "Le FANAL" et présidée par M. Coulibaly, a été créée à cette fin.
"On veut que les populations de tous les villages de Côte d’Ivoire où un grand film a été tourné puissent voir ce film, non pas à la télévision, mais chez elles, dans le même environnement où le film a été tourné", avait-il lancé avant le début de la projection.
La 2ème édition aura lieu l’année prochaine, probablement à Akressy (Aboisso) ou à M’brago (Anyama) où a été tournée en 1972 "Abusuan", un long métrage de Henri Duparc qui a reçu le prix de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM) et la mention spéciale lors du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagagoudou en 1973, signale-t-on.
(AIP)
Kaem/kp