‘’ On ne peut pas appeler à la mort des idéologies politiques, mais il y a des question existentielles auxquelles tous les partis politiques doivent répondre’’, a déclaré le politologue, Dr Flan Moquet, au terme d’un panel qu’il a animé le jeudi 29 août dernier, à Grand Bassam.
Intervenant sur la thématique liée aux : « différentes idéologies politiques », Dr Flan Moquet, a eu le privilège de présenter la première communication du séminaire international à l’intention des jeunes de l’Union des partis démocratiques d’Afrique (DUA).
Cette rencontre dont le thème principal : « quelle contribution de la jeunesse de la DUA à l’émergence d’une société démocratique et prospère ? » A été l’occasion pour l’initiateur, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), de démontrer son engagement envers tous les partis membres de la DUA.
En présence de trente cinq (35) jeunes représentants de partis démocratiques de douze (12) pays d’Afrique, le politologue ivoirien a su créer un cadre d’échanges de haut niveau sur la question des familles politiques et leur corollaire de diverses idéologies politiques.
De l’idéologie politique à la pratique se dresse un grand fossé. Car les politiques prêchent des idéologies qu’ils n’arrivent pas à pratiquer. Cette assertion est d’un jeune ghanéen, Ayeh Nana Asafo, qui soutient que ce qui fonctionne au Ghana n’est pas évident en Côte d’Ivoire. Le contexte ghanéen a ses réalités qui ne sont pas les mêmes ailleurs... ’
Jeune représentant de Résistance nationale du Mozambique, Mazanga A. Chigamanhane, n’a pas hésité à faire le constat d’une crise idéologique en Afrique. Selon son analyse du paysage politique africain, il n’y a pas de problème d’identité mais plutôt des idéologies politiques à repenser. « On utilise des idéologies qu’à la base nous n’avons pas conçues ».
Au terme d’un panel enrichi par maintes contributions de jeunes africains, Dr Flan Moquet, a posé cette interrogation : Si on se trouve au pouvoir avec une idéologique donnée, est ce qu’on doit conduire les affaires de l’Etat en s’appuyant essentiellement sur les prescriptions de cette idéologie ?
Selon lui, on se rend compte et surtout à travers ce débat que les réalités du terrain font que dans les pays africains confrontés aux problèmes d’analphabétisme, de chômage, une fois au pouvoir, les dirigeants, même s’ils sont de centre droit, mettent en pratique des politiques sociales. « Et ça, c ‘est revenu plusieurs fois dans le débat qui prouve que les partis perdent une bonne dose de leur idéologie ou de leur conviction, une fois aux affaires », a-t-il fait remarquer.
En définitive, il a fait savoir que l’idéologie politique n’a pas de couleur ni de nationalité. Elle est universelle. C’est une façon de voir le monde, de se le représenter. On se fixe des objectifs et on développe des moyens pour les atteindre. Cette réalité ne tient pas compte du fait que le but de tout système politique c’est de travailler à la satisfaction des besoins des populations.
JOB
Intervenant sur la thématique liée aux : « différentes idéologies politiques », Dr Flan Moquet, a eu le privilège de présenter la première communication du séminaire international à l’intention des jeunes de l’Union des partis démocratiques d’Afrique (DUA).
Cette rencontre dont le thème principal : « quelle contribution de la jeunesse de la DUA à l’émergence d’une société démocratique et prospère ? » A été l’occasion pour l’initiateur, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), de démontrer son engagement envers tous les partis membres de la DUA.
En présence de trente cinq (35) jeunes représentants de partis démocratiques de douze (12) pays d’Afrique, le politologue ivoirien a su créer un cadre d’échanges de haut niveau sur la question des familles politiques et leur corollaire de diverses idéologies politiques.
De l’idéologie politique à la pratique se dresse un grand fossé. Car les politiques prêchent des idéologies qu’ils n’arrivent pas à pratiquer. Cette assertion est d’un jeune ghanéen, Ayeh Nana Asafo, qui soutient que ce qui fonctionne au Ghana n’est pas évident en Côte d’Ivoire. Le contexte ghanéen a ses réalités qui ne sont pas les mêmes ailleurs... ’
Jeune représentant de Résistance nationale du Mozambique, Mazanga A. Chigamanhane, n’a pas hésité à faire le constat d’une crise idéologique en Afrique. Selon son analyse du paysage politique africain, il n’y a pas de problème d’identité mais plutôt des idéologies politiques à repenser. « On utilise des idéologies qu’à la base nous n’avons pas conçues ».
Au terme d’un panel enrichi par maintes contributions de jeunes africains, Dr Flan Moquet, a posé cette interrogation : Si on se trouve au pouvoir avec une idéologique donnée, est ce qu’on doit conduire les affaires de l’Etat en s’appuyant essentiellement sur les prescriptions de cette idéologie ?
Selon lui, on se rend compte et surtout à travers ce débat que les réalités du terrain font que dans les pays africains confrontés aux problèmes d’analphabétisme, de chômage, une fois au pouvoir, les dirigeants, même s’ils sont de centre droit, mettent en pratique des politiques sociales. « Et ça, c ‘est revenu plusieurs fois dans le débat qui prouve que les partis perdent une bonne dose de leur idéologie ou de leur conviction, une fois aux affaires », a-t-il fait remarquer.
En définitive, il a fait savoir que l’idéologie politique n’a pas de couleur ni de nationalité. Elle est universelle. C’est une façon de voir le monde, de se le représenter. On se fixe des objectifs et on développe des moyens pour les atteindre. Cette réalité ne tient pas compte du fait que le but de tout système politique c’est de travailler à la satisfaction des besoins des populations.
JOB