Le Mouvement Pdci Action 225 Diaspora envisage une manifestation, le 16 septembre prochain, devant le siège de l’Union Européenne pour dénoncer la loi sur la réforme de la Cei et bien d’autres faits. Dans l’entretien qui suit, la présidente dudit mouvement, Marie Chantal Durand, situe la portée de cette rencontre.
Qu’est-ce qui explique les multiples actions de votre mouvement Pdci Action 225 ?
Constatant le harcèlement politico-juridique que subissaient le Pdci Rda et les opposants, les multiples actions de notre mouvement visent donc, dans un premier temps, à soutenir les actions et le combat que mène le président Henri Konan Bédié pour, d’une part, la survie de notre grand parti, le Pdci-Rda et d’autre part, pour la quête d’une paix définitive et de la réconciliation vraie entre Ivoiriens. Et dans un second temps, nous voulons sensibiliser et mobiliser les militants et sympathisants du Pdci-Rda afin de soutenir notre grand parti, le Pdci-Rda, pour la reconquête du pouvoir d’Etat.
Nos multiples actions visent aussi à dénoncer le recul de nos acquis démocratiques, la fracture sociale dont est coupable le régime d’Abidjan et son refus de réformer la Cei. Nous dénonçons par ailleurs la caporalisation de la vie politique et des médias publics ivoiriens par le régime Rhdp, le bâillonnement de l’opposition et l’insécurité grandissante. Nous voulons sensibiliser sur le danger que le régime de M. Ouattara fait courir à la Côte d’Ivoire par son mépris des lois et des Ivoiriens et prendre la communauté internationale à témoin.
Quelle place comptez-vous occuper dans l’équipe de campagne du candidat de votre parti ?
"Pdci Action 225 Diaspora" est composé à 90% de jeunes. Donc au travers de notre mouvement, nous voulons sensibiliser, mobiliser, intégrer et responsabiliser la jeunesse en leur faisant confiance, de sorte qu’elle se sente concernée et qu’elle puisse s’exprimer. Nous voulons aussi former la jeunesse à des valeurs de conviction et d’intégrité politiques.
Pouvez-vous nous faire un bref rappel de vos actions dans la dynamique engagée en vue du rayonnement du Pdci-Rda ?
Le 20 Avril 2019 a été notre rentrée politique pour présenter le mouvement au Président Henri Konan Bédié et aux instances dirigeantes du parti. Le 25 Mai 2019 fut la journée de présentation du bureau local à Abidjan et de l’identification des militants à la maison du parti à Cocody. A cette occasion, nous avons remis des cartes gratuitement à certains militants, des pagnes et des savons lessives en guise de cadeau à l’occasion de la fête des mères. Le 06 Juillet 2019, nous avons organisé un meeting de dénonciation à la place du Trocadéro à Paris avec une remise de motion aux autorités françaises. Le 14 Août 2019, nous avons remis des cartes à des militants de Attiégouakro.
Depuis la création de notre mouvement, nous organisons des directs avec des invités pour informer et sensibiliser sur l’actualité politique et sociale du pays. Mais aussi des "live" des membres. Ensuite, nous participons à des débats radio et télé.
Nous aidons certaines personnes démunies, atteintes de maladie d’hernie à se faire opérer. Autant d’actions que nous engageons pour le bien-être des populations et que nous comptons poursuivre.
Vous envisagez une grande mobilisation le 16 septembre 2019, à quoi répond cette action ?
Le 16 Septembre, nous organisons un sit-in devant le siège de l’Union européenne pour dénoncer le déni de démocratie, l’injustice, le harcèlement des opposants, l’orpaillage clandestin qui tue nos populations, les conflits interethniques qui creusent le fossé entre les populations, l’insécurité galopante et l’ingérence du régime dans la vie des partis politiques. Surtout pour dénoncer la non réforme de la CEI pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le risque d’une crise pré- et postélectorale. Cette manifestation sera précédée de la remise d’une motion aux autorités de l’Union européenne en charge de la Côte d’Ivoire.
Qui sont ceux qui sont conviés à cette manifestation?
Nous convions à ce sit-in les partis politiques de la plateforme non idéologique de l’opposition ivoirienne (Raci, Fpi, Eds). Les Ivoiriens de la société civile épris de paix et tous ceux qui ont un quelconque intérêt en Côte d’Ivoire et soucieux d’une vie paisible. Les Ivoiriens de la diaspora et naturellement tous les militants et sympathisants du Pdci Rda sont cordialement invités également.
Quelle démarche préconisez-vous pour une Cei équitable ?
Nous préconisons d’abord la reprise des discussions entre le pouvoir et l’opposition significative pour mettre en place une CEI consensuelle, véritablement indépendante avec une autonomie financière dont la présidence sera assurée par une personne de la société civile et dont les membres seront équitablement répartis. Cette CEI doit avoir sa propre sécurité pour sécuriser les urnes et les bureaux de vote. Ensuite, nous voulons que soit procédé au redécoupage électoral et à la modification de la loi sur les élections. Nous préconisons des meetings pour alerter l’opinion internationale sur ce qui se trame en Côte d’Ivoire et qui atteste de l’intention du régime au pouvoir de se maintenir en 2020. Pour cela, après l’UE à Bruxelles, si rien n’est fait, nous allons nous faire entendre des parlementaires européens à Strasbourg.
Entretien réalisé par PAUL KOFFI
Qu’est-ce qui explique les multiples actions de votre mouvement Pdci Action 225 ?
Constatant le harcèlement politico-juridique que subissaient le Pdci Rda et les opposants, les multiples actions de notre mouvement visent donc, dans un premier temps, à soutenir les actions et le combat que mène le président Henri Konan Bédié pour, d’une part, la survie de notre grand parti, le Pdci-Rda et d’autre part, pour la quête d’une paix définitive et de la réconciliation vraie entre Ivoiriens. Et dans un second temps, nous voulons sensibiliser et mobiliser les militants et sympathisants du Pdci-Rda afin de soutenir notre grand parti, le Pdci-Rda, pour la reconquête du pouvoir d’Etat.
Nos multiples actions visent aussi à dénoncer le recul de nos acquis démocratiques, la fracture sociale dont est coupable le régime d’Abidjan et son refus de réformer la Cei. Nous dénonçons par ailleurs la caporalisation de la vie politique et des médias publics ivoiriens par le régime Rhdp, le bâillonnement de l’opposition et l’insécurité grandissante. Nous voulons sensibiliser sur le danger que le régime de M. Ouattara fait courir à la Côte d’Ivoire par son mépris des lois et des Ivoiriens et prendre la communauté internationale à témoin.
Quelle place comptez-vous occuper dans l’équipe de campagne du candidat de votre parti ?
"Pdci Action 225 Diaspora" est composé à 90% de jeunes. Donc au travers de notre mouvement, nous voulons sensibiliser, mobiliser, intégrer et responsabiliser la jeunesse en leur faisant confiance, de sorte qu’elle se sente concernée et qu’elle puisse s’exprimer. Nous voulons aussi former la jeunesse à des valeurs de conviction et d’intégrité politiques.
Pouvez-vous nous faire un bref rappel de vos actions dans la dynamique engagée en vue du rayonnement du Pdci-Rda ?
Le 20 Avril 2019 a été notre rentrée politique pour présenter le mouvement au Président Henri Konan Bédié et aux instances dirigeantes du parti. Le 25 Mai 2019 fut la journée de présentation du bureau local à Abidjan et de l’identification des militants à la maison du parti à Cocody. A cette occasion, nous avons remis des cartes gratuitement à certains militants, des pagnes et des savons lessives en guise de cadeau à l’occasion de la fête des mères. Le 06 Juillet 2019, nous avons organisé un meeting de dénonciation à la place du Trocadéro à Paris avec une remise de motion aux autorités françaises. Le 14 Août 2019, nous avons remis des cartes à des militants de Attiégouakro.
Depuis la création de notre mouvement, nous organisons des directs avec des invités pour informer et sensibiliser sur l’actualité politique et sociale du pays. Mais aussi des "live" des membres. Ensuite, nous participons à des débats radio et télé.
Nous aidons certaines personnes démunies, atteintes de maladie d’hernie à se faire opérer. Autant d’actions que nous engageons pour le bien-être des populations et que nous comptons poursuivre.
Vous envisagez une grande mobilisation le 16 septembre 2019, à quoi répond cette action ?
Le 16 Septembre, nous organisons un sit-in devant le siège de l’Union européenne pour dénoncer le déni de démocratie, l’injustice, le harcèlement des opposants, l’orpaillage clandestin qui tue nos populations, les conflits interethniques qui creusent le fossé entre les populations, l’insécurité galopante et l’ingérence du régime dans la vie des partis politiques. Surtout pour dénoncer la non réforme de la CEI pour attirer l’attention de la communauté internationale sur le risque d’une crise pré- et postélectorale. Cette manifestation sera précédée de la remise d’une motion aux autorités de l’Union européenne en charge de la Côte d’Ivoire.
Qui sont ceux qui sont conviés à cette manifestation?
Nous convions à ce sit-in les partis politiques de la plateforme non idéologique de l’opposition ivoirienne (Raci, Fpi, Eds). Les Ivoiriens de la société civile épris de paix et tous ceux qui ont un quelconque intérêt en Côte d’Ivoire et soucieux d’une vie paisible. Les Ivoiriens de la diaspora et naturellement tous les militants et sympathisants du Pdci Rda sont cordialement invités également.
Quelle démarche préconisez-vous pour une Cei équitable ?
Nous préconisons d’abord la reprise des discussions entre le pouvoir et l’opposition significative pour mettre en place une CEI consensuelle, véritablement indépendante avec une autonomie financière dont la présidence sera assurée par une personne de la société civile et dont les membres seront équitablement répartis. Cette CEI doit avoir sa propre sécurité pour sécuriser les urnes et les bureaux de vote. Ensuite, nous voulons que soit procédé au redécoupage électoral et à la modification de la loi sur les élections. Nous préconisons des meetings pour alerter l’opinion internationale sur ce qui se trame en Côte d’Ivoire et qui atteste de l’intention du régime au pouvoir de se maintenir en 2020. Pour cela, après l’UE à Bruxelles, si rien n’est fait, nous allons nous faire entendre des parlementaires européens à Strasbourg.
Entretien réalisé par PAUL KOFFI