«Défis sécuritaires, lutte contre le terrorisme et enjeux de la protection des Droits de l’Homme dans l’espace de la CEDEAO ». Cette thématique est au centre d’un atelier sous-régional qui se tient les 11 et 12 septembre 2019, à l’hôtel Azalaï, Marcory.
Cet atelier qui est été organisé par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec la Fondation allemande, Konrad Adenauer (KAS), réunit les représentants des Institutions Nationales des Droits de l’Homme des pays membre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Représentant le Premier ministre, à l’ouverture de cette rencontre, Kamara Adama, a rappelé l’intérêt que le gouvernement attache aux questions des droits de l’homme et particulièrement à celles relatives au terrorisme qui est devenu une menace réelle dans la sous-région. C’est pourquoi, il a souhaité des réflexions fructueuses de cette rencontre qui, selon lui, pourraient contribuer à la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme.
Justifiant l’opportunité de cette rencontre, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré a dressé le triste tableau des affres du terrorisme dans la sous-région : « Le dimanche 8 septembre 2019, le Burkina Faso a vécu une autre journée noire avec la mort de 29 personnes à la suite de deux attaques perpétrées dans le Nord du pays. Au Mali, les attaques fréquentes des terroristes en ajoutent aux tensions et conflits entre agriculteurs et éleveurs. Dans ces deux pays, pour ne citer que ceux-ci, les pertes en vies humaines se multiplient ; les populations sont privées de leurs droits aux services sociaux de base, notamment à la santé et à l’éducation. En effet, de milliers d’enfants n’ont plus accès à l’éducation, des centres de santé sont fermés ». Au-delà, de la réflexion autour de la politique globale de lutte contre le terrorisme, en rapport avec la protection des Droits de l’Homme, la présidente du Cndh a précisé que cet atelier permettra d’évaluer et de partager les bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme, au regard du respect des Droits de l’Homme. « Cette rencontre soulève aussi des interrogations auxquelles nous devons répondre. A savoir : quels sont les mécanismes de lutte contre le terrorisme existant ? Quel est leur impact sur le respect des Droits de l’Homme ? Quelles sont les obligations de nos États en vertu des traités relatifs aux droits de l’homme ? Enfin, comment intégrer la protection des droits de l’Homme dans les mécanismes de lutte ? », a-t-elle relevé. Conscient que la question du terrorisme ne peut être traité de façon isolée, Florian Karner, représentant Résident et Directeur programme dialogue politique en Afrique de l’ouest, s’est félicité de cette rencontre qui vise à renforcer la coopération entre les différents pays pour une approche commune des défenseurs des droits de l’homme de la sous-région.
Notons que cette rencontre intervient à quelques jours de la rencontre de haut niveau des Chefs d’États, prévue ce samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, Burkina Faso.
Sercom
Cet atelier qui est été organisé par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec la Fondation allemande, Konrad Adenauer (KAS), réunit les représentants des Institutions Nationales des Droits de l’Homme des pays membre de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Représentant le Premier ministre, à l’ouverture de cette rencontre, Kamara Adama, a rappelé l’intérêt que le gouvernement attache aux questions des droits de l’homme et particulièrement à celles relatives au terrorisme qui est devenu une menace réelle dans la sous-région. C’est pourquoi, il a souhaité des réflexions fructueuses de cette rencontre qui, selon lui, pourraient contribuer à la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre le terrorisme.
Justifiant l’opportunité de cette rencontre, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata Sangaré a dressé le triste tableau des affres du terrorisme dans la sous-région : « Le dimanche 8 septembre 2019, le Burkina Faso a vécu une autre journée noire avec la mort de 29 personnes à la suite de deux attaques perpétrées dans le Nord du pays. Au Mali, les attaques fréquentes des terroristes en ajoutent aux tensions et conflits entre agriculteurs et éleveurs. Dans ces deux pays, pour ne citer que ceux-ci, les pertes en vies humaines se multiplient ; les populations sont privées de leurs droits aux services sociaux de base, notamment à la santé et à l’éducation. En effet, de milliers d’enfants n’ont plus accès à l’éducation, des centres de santé sont fermés ». Au-delà, de la réflexion autour de la politique globale de lutte contre le terrorisme, en rapport avec la protection des Droits de l’Homme, la présidente du Cndh a précisé que cet atelier permettra d’évaluer et de partager les bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme, au regard du respect des Droits de l’Homme. « Cette rencontre soulève aussi des interrogations auxquelles nous devons répondre. A savoir : quels sont les mécanismes de lutte contre le terrorisme existant ? Quel est leur impact sur le respect des Droits de l’Homme ? Quelles sont les obligations de nos États en vertu des traités relatifs aux droits de l’homme ? Enfin, comment intégrer la protection des droits de l’Homme dans les mécanismes de lutte ? », a-t-elle relevé. Conscient que la question du terrorisme ne peut être traité de façon isolée, Florian Karner, représentant Résident et Directeur programme dialogue politique en Afrique de l’ouest, s’est félicité de cette rencontre qui vise à renforcer la coopération entre les différents pays pour une approche commune des défenseurs des droits de l’homme de la sous-région.
Notons que cette rencontre intervient à quelques jours de la rencontre de haut niveau des Chefs d’États, prévue ce samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, Burkina Faso.
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