C’est bouclé, ce vendredi 13 septembre 2019, le délai butoir donné au Bureau du Procureur Fatou Bensouda pour faire appel ou non de la décision d’acquittement et de libération des ex-dirigeants ivoiriens, Laurent Gbagbo et Blé Goudé, verdict rendu par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (Cpi). Les regards sont tournés désormais vers la Chambre d’appel de ladite juridiction. Dès ce lundi 16 septembre, l’on aura la nouvelle tournure du procès de l’ex-président ivoirien et de son dernier ministre de la Jeunesse. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé seront situés sur leur sort. A cette date, l’on saura si l’équipe du procureur a jugé utile ou non de faire appel, après avoir pris connaissance durant deux mois de la décision motivée des juges de la Chambre préliminaire I présidée par l’Italien, Cuno Tarfusser.
Notons qu’à la majorité, cette Chambre a décidé de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé et de leur libération immédiate, le 15 janvier dernier, après un long procès qui a vu une centaine de témoins défiler à la barre. Mais, cette décision de la Chambre a enregistré une opinion dissidente, celle de la juge
dominicaine, Herrera Carbuccia pour qui il y avait des éléments de preuve suffisants qui, s’ils étaient admis, permettraient à une chambre de première instance raisonnable de déclarer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé coupables des crimes contre l’humanité commis contre la population civile dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire en 2011.
Cette juge aura-t-elle ouvert une brèche à Fatou Bensouda et à son équipe ? L’on le saura le lundi…
F.D.BONY
Notons qu’à la majorité, cette Chambre a décidé de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé et de leur libération immédiate, le 15 janvier dernier, après un long procès qui a vu une centaine de témoins défiler à la barre. Mais, cette décision de la Chambre a enregistré une opinion dissidente, celle de la juge
dominicaine, Herrera Carbuccia pour qui il y avait des éléments de preuve suffisants qui, s’ils étaient admis, permettraient à une chambre de première instance raisonnable de déclarer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé coupables des crimes contre l’humanité commis contre la population civile dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire en 2011.
Cette juge aura-t-elle ouvert une brèche à Fatou Bensouda et à son équipe ? L’on le saura le lundi…
F.D.BONY