Face aux violences perpétrées par des chargeurs de véhicules de transport urbain et des éléments des syndicats exerçant dans ce domaine, conduisant parfois au meurtre, des maires du District d’Abidjan ont mis fin aux activités de ces jeunes appelés ‘’gnambros’’. Mais à Abobo, ces derniers ont encore pion sur rue. Un véritable casse-tête chinois pour le maire Hamed Bakayoko. Que va-t-il faire ? S’interrogent les populations.
L’éradication du phénomène des chargeurs de véhicules et d’éléments incontrôlés des syndicats des transporteurs a commencé par Cocody, lors de la mandature de Mathias Aka N’gouan (2013/2018). Après son investiture le 12 décembre 2018, Cissé Bacongo, maire de Koumassi a suivi l’exemple. Leur collègue de Yopougon, Gilbert Kafana Koné, suite au meurtre d’un gendarme par les ‘’gnambros’’ s’est empressé d’emboiter le pas. Depuis lors, les regards sont tournés vers Abobo. En effet, grand lieu d’exercice des ‘’gnambros’’, la commune est encore à la merci de ceux-ci. Les populations sont dans l’expectative face au mutisme de leur premier magistrat. Lui qui avait pourtant promis un devenir meilleur à travers une vraie sécurité, semble battu et impuissant face à ce désormais problème. C’est vis-à-vis de son bureau (mairie d’Abobo), que ces personnes exercent toujours à son vu et à son su. Elles le font avec une assurance de téméraire hermétique à toute loi ou tout décret. La défiance vient du fait que lors de sa campagne, Hamed Bakayoko leur avait accordé un bel encart, qui leur a donné du poil. En leur disant de ne pas s’en faire si un policier ou un gendarme les arrêtait, Hamed Bakayoko ne convoitait juste que leur électorat. Avec ce problème en cours, cette stratégie de campagne devient du coup lourd à assumer aujourd’hui. Avant même que ce ‘’visa oral’’ ne leur soit donné, ils défiaient les forces de l’ordre. Maintenant qu’ils l’ont, leur zèle est plus qu’au summum. De toute évidence les fonds de causerie des populations ont pour ordre du jour, le problème des ‘’gnambros’’ et des éléments des syndicats. La camisole est-elle trop grande à porter pour le maire, de surcroît ministre d’Etat et de la Défense ? Si rien n’est fait par lui face à cette problématique, son électorat va prendre un coup à la prochaine élection municipale. Une situation qui n’est pas faite pour arranger son parti beaucoup enraciné dans cette commune. « Juste un mot ! » c’est ce qu’attendent les habitants d’Abobo.
Clément KOFFI
L’éradication du phénomène des chargeurs de véhicules et d’éléments incontrôlés des syndicats des transporteurs a commencé par Cocody, lors de la mandature de Mathias Aka N’gouan (2013/2018). Après son investiture le 12 décembre 2018, Cissé Bacongo, maire de Koumassi a suivi l’exemple. Leur collègue de Yopougon, Gilbert Kafana Koné, suite au meurtre d’un gendarme par les ‘’gnambros’’ s’est empressé d’emboiter le pas. Depuis lors, les regards sont tournés vers Abobo. En effet, grand lieu d’exercice des ‘’gnambros’’, la commune est encore à la merci de ceux-ci. Les populations sont dans l’expectative face au mutisme de leur premier magistrat. Lui qui avait pourtant promis un devenir meilleur à travers une vraie sécurité, semble battu et impuissant face à ce désormais problème. C’est vis-à-vis de son bureau (mairie d’Abobo), que ces personnes exercent toujours à son vu et à son su. Elles le font avec une assurance de téméraire hermétique à toute loi ou tout décret. La défiance vient du fait que lors de sa campagne, Hamed Bakayoko leur avait accordé un bel encart, qui leur a donné du poil. En leur disant de ne pas s’en faire si un policier ou un gendarme les arrêtait, Hamed Bakayoko ne convoitait juste que leur électorat. Avec ce problème en cours, cette stratégie de campagne devient du coup lourd à assumer aujourd’hui. Avant même que ce ‘’visa oral’’ ne leur soit donné, ils défiaient les forces de l’ordre. Maintenant qu’ils l’ont, leur zèle est plus qu’au summum. De toute évidence les fonds de causerie des populations ont pour ordre du jour, le problème des ‘’gnambros’’ et des éléments des syndicats. La camisole est-elle trop grande à porter pour le maire, de surcroît ministre d’Etat et de la Défense ? Si rien n’est fait par lui face à cette problématique, son électorat va prendre un coup à la prochaine élection municipale. Une situation qui n’est pas faite pour arranger son parti beaucoup enraciné dans cette commune. « Juste un mot ! » c’est ce qu’attendent les habitants d’Abobo.
Clément KOFFI
