Abidjan - Le Vice-président de la Banque mondiale chargé des Ressources humaines, Ousmane Diagana, a partagé, samedi, le rêve d'intégrer cette prestigieuse institution mondiale de financement du développement avec les étudiants de l'université Nangui Abrogua d'Abobo-Adjamé, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Albert Mabri Toikeusse.
Méconnues des étudiants ivoiriens, les conditions de recrutement de stagiaires, du personnel et de consultants, répondent au principal critère du mérite, de la compétence et de la capacité du postulant à apporter un plus à cette institution qui n'emploie plus que des économistes mais les plus brillants, dans tous les domaines, dont ceux des domaines intéressant les défis actuels de préservation de l'environnement ou la révolution du numérique, entre autres domaines dont la gouvernance.
Toutefois, le postulant doit, au préalable, avoir un bon niveau en Anglais et le minimum d'un Bac+5 avec en préparation un projet de thèse doctorale et savoir utiliser intelligemment les opportunités des réseaux sociaux. Aussi doit-il pouvoir rédiger un CV succint d'une demi-page présentant ses compétences, expériences et projets, pour espérer augmenter le nombre de 102 Ivoiriens qui comptent parmi les plus de 15000 employés dans 127 pays.
Au rêve du président de l'université Nagui Abrogua, Pr Tano Serge, de voir ses étudiants relever ce défi, Ousmane Diagana a répondu qu'il est réalisable parce que le Groupe de la Banque mondiale entend désormais travailler en étroite collaboration avec les universités et institutions de formation supérieure locales contre la tendance jusqu'à présent prégnante de recourir aux diplômés des seules universités européennes et américaines.
"Notre bureau d'Abidjan va continuer ce genre de rencontre et de dialogue pour un partenariat fécond en vue du recrutement d'étudiants d'ici", a promis Ousmane Diagana qui était accompagné de l'administrateur de la Côte d'Ivoire au Conseil d'administration pour le compte de 23 pays africains et de la représentante résident de l'institution en Côte d'Ivoire dont le rayon d'intervention s'étend à la Guinée, au Bénin et au Togo.
Dans un contexte de mondialisation des cursus et curricula, le ministre Mabri Toikeusse a exhorté les étudiants à aller "en compétition" avec ceux du monde entier avec un bon profil académique et moral en corrélation avec les valeurs promues par la Banque mondiale, "des étudiants capables d'être au service de la nation et des institutions nationales et internationales publiques et privées".
"J'espère que cette rencontre vous ouvrira un bel avenir", a conclu Mabri Toikeusse.
Avant la question de leur employabilité, la Banque mondiale intervient, avec le Projet d'appui au développement de l'enseignement supérieur (PADES) pour la qualité de la formation en réponse aux besoins du marché du travail et soutient trois centres d'excellence à Abidjan et Yamoussoukro.
(AIP)
aaa/tm
Méconnues des étudiants ivoiriens, les conditions de recrutement de stagiaires, du personnel et de consultants, répondent au principal critère du mérite, de la compétence et de la capacité du postulant à apporter un plus à cette institution qui n'emploie plus que des économistes mais les plus brillants, dans tous les domaines, dont ceux des domaines intéressant les défis actuels de préservation de l'environnement ou la révolution du numérique, entre autres domaines dont la gouvernance.
Toutefois, le postulant doit, au préalable, avoir un bon niveau en Anglais et le minimum d'un Bac+5 avec en préparation un projet de thèse doctorale et savoir utiliser intelligemment les opportunités des réseaux sociaux. Aussi doit-il pouvoir rédiger un CV succint d'une demi-page présentant ses compétences, expériences et projets, pour espérer augmenter le nombre de 102 Ivoiriens qui comptent parmi les plus de 15000 employés dans 127 pays.
Au rêve du président de l'université Nagui Abrogua, Pr Tano Serge, de voir ses étudiants relever ce défi, Ousmane Diagana a répondu qu'il est réalisable parce que le Groupe de la Banque mondiale entend désormais travailler en étroite collaboration avec les universités et institutions de formation supérieure locales contre la tendance jusqu'à présent prégnante de recourir aux diplômés des seules universités européennes et américaines.
"Notre bureau d'Abidjan va continuer ce genre de rencontre et de dialogue pour un partenariat fécond en vue du recrutement d'étudiants d'ici", a promis Ousmane Diagana qui était accompagné de l'administrateur de la Côte d'Ivoire au Conseil d'administration pour le compte de 23 pays africains et de la représentante résident de l'institution en Côte d'Ivoire dont le rayon d'intervention s'étend à la Guinée, au Bénin et au Togo.
Dans un contexte de mondialisation des cursus et curricula, le ministre Mabri Toikeusse a exhorté les étudiants à aller "en compétition" avec ceux du monde entier avec un bon profil académique et moral en corrélation avec les valeurs promues par la Banque mondiale, "des étudiants capables d'être au service de la nation et des institutions nationales et internationales publiques et privées".
"J'espère que cette rencontre vous ouvrira un bel avenir", a conclu Mabri Toikeusse.
Avant la question de leur employabilité, la Banque mondiale intervient, avec le Projet d'appui au développement de l'enseignement supérieur (PADES) pour la qualité de la formation en réponse aux besoins du marché du travail et soutient trois centres d'excellence à Abidjan et Yamoussoukro.
(AIP)
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