La ville de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite la 4e réunion annuelle du conseil d’administration Afrique du consortium Afrique One-Aspire.
Ce consortium regroupe des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’est en vue de développer un programme de formation et de renforcement de capacités de jeunes chercheurs dans le domaine de la santé.
Dans une approche orientée "one Heath", 70 étudiants provenant de 12 pays bénéficiant d’une bourse de recherche offerte par le consortium ont travaillé sur des questions de santé publique, vétérinaire et environnementale pour mieux comprendre la transmission de certains nombres de maladies et proposer des solutions de manière durable.
Pour la première session ouverte ce mercredi 25 septembre dans l’amphithéâtre d’un hôtel de Bassam, les présentations ont porté sur la tuberculose et la brucellose.
Dr Mensah, qui représentait le groupe dont les recherches portaient sur la tuberculose, a indiqué que la situation actuelle au niveau de cette maladie est le cas de résistance bactériel.
Pour elle, « des micros, bactéries qui n’étaient pas connues comme cause de tuberculose sont aujourd’hui à la base de cette pathologie. Le challenge est de trouver le micro bactérie et trouver le traitement approprié » a-t-elle expliqué.
Selon les chiffres officiels, 1/3 de la population mondiale est exposée à la tuberculose ce qui cause un taux de 1,6 millions décès par an dans le monde. L’Objective d’ici 2035, est de réduire de -10 cas de tuberculose pour 100.000 habitants.
Il faut donc avoir une bonne aération au tour de soit et consulter urgemment un médecin pour une toux qui dure plus de deux (2) semaines. La consultation et le traitement sont gratuits.
En ce qui concerne la brucellose, Dr Richard Yapi, chercheur au centre médical et vétérinaire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, l’a définie comme une infection liée à une bactérie qui affecte le bétail ainsi que l’homme à travers la manipulation d’animal infecté et la consommation de lait cru.
Apparue en 1971 en Côte d’Ivoire, cette maladie méconnue à un taux de prévalence de 5,2 chez l’homme selon une étude menée en 2017.
La brucellose présente les mêmes symptômes que le paludisme ; malheureusement, selon Stéphane Yoro, sociologue de la santé, il n’existe pas de test de brucellose dans les centres de santé.
Il existe des vaccins pour les animaux infectés, mais pas pour l’homme. Mais la meilleure solution selon les chercheurs, est l’abattage systématique de l’animal affecté et la sensibilisation à travers des témoignages de victimes guéries.
Du fait de la transhumance, tout le monde est exposé à ce problème de santé publique. Professeur Bonfon Bassirou, Directeur d’Afrique One-Aspire, a soutenu que ces résultats vont servir à confirmer un certain nombre d’hypothèses déjà émises sur le poids de ces maladies et seront présentées aux décideurs pour la mise en œuvre d’une politique de lutte.
Faut-il le rappeler, ces étudiants chercheurs ont été recrutés par appel à candidature et les meilleurs ont été retenus.
Cyprien K.
Ce consortium regroupe des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest et de l’est en vue de développer un programme de formation et de renforcement de capacités de jeunes chercheurs dans le domaine de la santé.
Dans une approche orientée "one Heath", 70 étudiants provenant de 12 pays bénéficiant d’une bourse de recherche offerte par le consortium ont travaillé sur des questions de santé publique, vétérinaire et environnementale pour mieux comprendre la transmission de certains nombres de maladies et proposer des solutions de manière durable.
Pour la première session ouverte ce mercredi 25 septembre dans l’amphithéâtre d’un hôtel de Bassam, les présentations ont porté sur la tuberculose et la brucellose.
Dr Mensah, qui représentait le groupe dont les recherches portaient sur la tuberculose, a indiqué que la situation actuelle au niveau de cette maladie est le cas de résistance bactériel.
Pour elle, « des micros, bactéries qui n’étaient pas connues comme cause de tuberculose sont aujourd’hui à la base de cette pathologie. Le challenge est de trouver le micro bactérie et trouver le traitement approprié » a-t-elle expliqué.
Selon les chiffres officiels, 1/3 de la population mondiale est exposée à la tuberculose ce qui cause un taux de 1,6 millions décès par an dans le monde. L’Objective d’ici 2035, est de réduire de -10 cas de tuberculose pour 100.000 habitants.
Il faut donc avoir une bonne aération au tour de soit et consulter urgemment un médecin pour une toux qui dure plus de deux (2) semaines. La consultation et le traitement sont gratuits.
En ce qui concerne la brucellose, Dr Richard Yapi, chercheur au centre médical et vétérinaire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, l’a définie comme une infection liée à une bactérie qui affecte le bétail ainsi que l’homme à travers la manipulation d’animal infecté et la consommation de lait cru.
Apparue en 1971 en Côte d’Ivoire, cette maladie méconnue à un taux de prévalence de 5,2 chez l’homme selon une étude menée en 2017.
La brucellose présente les mêmes symptômes que le paludisme ; malheureusement, selon Stéphane Yoro, sociologue de la santé, il n’existe pas de test de brucellose dans les centres de santé.
Il existe des vaccins pour les animaux infectés, mais pas pour l’homme. Mais la meilleure solution selon les chercheurs, est l’abattage systématique de l’animal affecté et la sensibilisation à travers des témoignages de victimes guéries.
Du fait de la transhumance, tout le monde est exposé à ce problème de santé publique. Professeur Bonfon Bassirou, Directeur d’Afrique One-Aspire, a soutenu que ces résultats vont servir à confirmer un certain nombre d’hypothèses déjà émises sur le poids de ces maladies et seront présentées aux décideurs pour la mise en œuvre d’une politique de lutte.
Faut-il le rappeler, ces étudiants chercheurs ont été recrutés par appel à candidature et les meilleurs ont été retenus.
Cyprien K.