Rentrée à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de membre de l’opposition et sans l’aval de la coalition de l’opposition ivoirienne, Henriette Lagou, qui a prêté serment vendredi devant la Cour du Conseil constitutionnel, promet travailler pour la Côte d’Ivoire.
« Une fois rentré à la CEI, nous travaillons pour la Côte d’Ivoire. On nous taxe de ceci ou cela, ces 15 personnalités (nommées au sein de cette institution en charge de l’organisation des élections) viennent pour travailler pour la Côte d’Ivoire », a dit Mme Henriette Lagou à la presse, après sa prestation de serment.
Pour elle ; « ce n’est pas bon de juger sans savoir » les mobiles des gens, tout en insistant devant les caméras « je suis sereine, je travaillerai pour la Côte d’Ivoire, je travaillerai pour tous les Ivoiriens » pour les joutes électorales à venir.
Mme Henriette Lagou qui affirme avoir « parcouru toute la Côte d’Ivoire pour savoir qu’il faut qu’il y ait la paix » dans le pays, déclare « on a plus besoin de faire une opposition violente et si c’est cela ne pas être opposant, je préfère occuper ce poste là pour que la Côte d’Ivoire retrouve sa paix d’antan».
« Ceux qui pensent que je ne suis pas opposante, c’est leur appréciation, leur façon de voir », a lâché Mme Henriette Lagou qui s’est engagée à œuvrer pour que les élections à venir se passent de façon « paisible », tout en travaillant de façon impartiale.
« Je pense qu’en gueulant chaque matin ou en insultant tout le monde en Côte d’Ivoire, ce n’est pas ça l’opposition, l’opposition doit se faire de façon intelligente. J’ai décidé de prendre une trajectoire qui va aider les Ivoiriens à retrouver la paix, c’est ça la vraie opposition dont la Côte d’Ivoire en a besoin », a-t-elle martelé.
Proposée par le Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix), l’Alliance des Ivoiriens pour la démocratie (AID), l’Union des masses populaires pour la patrie (UMPP) et le Renouveau Démocratique, des groupements politiques de l’opposition, Mme Lagou estime que quand on est opposant « on n’a pas besoin de se tirer là-dessus ».
« Je lance un appel aux uns et les autres qui font la politique de la chaise vide qu’ils n’ont pas bien fait pour les Ivoiriens, ils n’ont qu’à taire leurs querelles, leurs rancœurs » car « les Ivoirien ont besoin de mieux vivre ensemble », a-t-elle poursuivi.
Aperçue à un meeting du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en visite dans le centre-est du pays, Henriette Lagou, a dit être « fille de cette région » et pour une visite du chef de l’Etat, en tant que fille de la région, tous se sont retrouvés pour organiser cette visite.
« Etre proche, n’est pas être dedans, ce n’est pas l’animosité, ce n’est pas la guerre autant je parlerai en toute confiance et en toute impartialité avec le président Ouattara ; autant je parlerai de la même façon avec Bédié et ensuite si M. Gbagbo revient je parlerai avec lui », a soutenu Mme Lagou. La question fondamentale, dira-t-elle, c’est connaître le problème des Ivoiriens.
Cette nouvelle CEI centrale est rejetée par la plateforme de l’opposition conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui estime qu’elle n’est « pas consensuelle », tout en appelant à une reprise du dialogue politique en vue de consultations inclusives.
Des partis de l’opposition, regroupés au sein de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP), mise sur pied le jeudi 1er août 2019, après une signature de sa charte organisationnelle, exigent une « réforme profonde » de la CEI centrale et le retrait des acteurs politiques.
Le Pdci, ex-allié au pouvoir, et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition) qui a pour référent politique l’ex-président Laurent Gbagbo, dont le poids sur l’échiquier politique est important, ont refusé de désigner des membres au sein de cette nouvelle CEI centrale.
La Côte d’Ivoire organise en octobre 2020 des élections présidentielles. La nouvelle CEI centrale, dont les 15 membres ont prêté serment devant la Cour du Conseil constitutionnel, auront la lourde charge d’apaiser le climat politique et de conduire les élections générales à venir.
AP/ls/APA
« Une fois rentré à la CEI, nous travaillons pour la Côte d’Ivoire. On nous taxe de ceci ou cela, ces 15 personnalités (nommées au sein de cette institution en charge de l’organisation des élections) viennent pour travailler pour la Côte d’Ivoire », a dit Mme Henriette Lagou à la presse, après sa prestation de serment.
Pour elle ; « ce n’est pas bon de juger sans savoir » les mobiles des gens, tout en insistant devant les caméras « je suis sereine, je travaillerai pour la Côte d’Ivoire, je travaillerai pour tous les Ivoiriens » pour les joutes électorales à venir.
Mme Henriette Lagou qui affirme avoir « parcouru toute la Côte d’Ivoire pour savoir qu’il faut qu’il y ait la paix » dans le pays, déclare « on a plus besoin de faire une opposition violente et si c’est cela ne pas être opposant, je préfère occuper ce poste là pour que la Côte d’Ivoire retrouve sa paix d’antan».
« Ceux qui pensent que je ne suis pas opposante, c’est leur appréciation, leur façon de voir », a lâché Mme Henriette Lagou qui s’est engagée à œuvrer pour que les élections à venir se passent de façon « paisible », tout en travaillant de façon impartiale.
« Je pense qu’en gueulant chaque matin ou en insultant tout le monde en Côte d’Ivoire, ce n’est pas ça l’opposition, l’opposition doit se faire de façon intelligente. J’ai décidé de prendre une trajectoire qui va aider les Ivoiriens à retrouver la paix, c’est ça la vraie opposition dont la Côte d’Ivoire en a besoin », a-t-elle martelé.
Proposée par le Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix), l’Alliance des Ivoiriens pour la démocratie (AID), l’Union des masses populaires pour la patrie (UMPP) et le Renouveau Démocratique, des groupements politiques de l’opposition, Mme Lagou estime que quand on est opposant « on n’a pas besoin de se tirer là-dessus ».
« Je lance un appel aux uns et les autres qui font la politique de la chaise vide qu’ils n’ont pas bien fait pour les Ivoiriens, ils n’ont qu’à taire leurs querelles, leurs rancœurs » car « les Ivoirien ont besoin de mieux vivre ensemble », a-t-elle poursuivi.
Aperçue à un meeting du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en visite dans le centre-est du pays, Henriette Lagou, a dit être « fille de cette région » et pour une visite du chef de l’Etat, en tant que fille de la région, tous se sont retrouvés pour organiser cette visite.
« Etre proche, n’est pas être dedans, ce n’est pas l’animosité, ce n’est pas la guerre autant je parlerai en toute confiance et en toute impartialité avec le président Ouattara ; autant je parlerai de la même façon avec Bédié et ensuite si M. Gbagbo revient je parlerai avec lui », a soutenu Mme Lagou. La question fondamentale, dira-t-elle, c’est connaître le problème des Ivoiriens.
Cette nouvelle CEI centrale est rejetée par la plateforme de l’opposition conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui estime qu’elle n’est « pas consensuelle », tout en appelant à une reprise du dialogue politique en vue de consultations inclusives.
Des partis de l’opposition, regroupés au sein de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP), mise sur pied le jeudi 1er août 2019, après une signature de sa charte organisationnelle, exigent une « réforme profonde » de la CEI centrale et le retrait des acteurs politiques.
Le Pdci, ex-allié au pouvoir, et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition) qui a pour référent politique l’ex-président Laurent Gbagbo, dont le poids sur l’échiquier politique est important, ont refusé de désigner des membres au sein de cette nouvelle CEI centrale.
La Côte d’Ivoire organise en octobre 2020 des élections présidentielles. La nouvelle CEI centrale, dont les 15 membres ont prêté serment devant la Cour du Conseil constitutionnel, auront la lourde charge d’apaiser le climat politique et de conduire les élections générales à venir.
AP/ls/APA