Dans une déclaration transmise dimanche à Abidjan.net, le groupe des organisations féminines pour l’égalité homme femme souhaite que le poste du président de la commission électorale indépendante revienne à une femme. Ci-dessous la déclaration.
Le Mercredi 25 Septembre 2019, à l’issue de son Conseil des Ministres qui s’est tenu à Dimbokro, le Gouvernement a rendu publique la liste des membres de la Commission Centrale de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
C’est une étape importante dans le processus de recomposition de CEI lancé depuis le 24 Janvier 2019 par son Excellence le Président de la République de Côte d’Ivoire, faisant ainsi suite à l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 18 novembre 2016. Après la publication de la liste des membres, devra suivre, dans l’ordre chronologique, la mise en place du bureau de cette commission.
C’est l’occasion de rappeler que dès l’entame des pourparlers avec le Gouvernement, les propositions faites par la Société Civile (PEACE, POECI, 2PFJ, CSCI et GERDES Afrique-CI) et certains partis d’opposition demandaient que la présidence de cette institution soit dirigée par « une personnalité non issue des partis ou groupement politiques » afin de rassurer la population. En effet, sans que cela soit analysé comme un risque de non dépendance, cette disposition devrait rassurer la population lui donnant l’image d’une Commission à équidistance de l’opposition et du pouvoir acteurs principaux des élections.
Aussi, relativement à l’équilibre genre, le GOFEHF constate que la liste publiée des membres de la Commission fait état, parmi les 15 membres désignés par les différentes entités de 4 femmes (soit 26,7%) dont 2 de la société civile, 1 du barreau et 1 des partis d’opposition. C’est pourquoi, GOFEHF félicite le barreau des avocats qui une fois de plus a désigné une femme sur 1 poste qui lui revenait, au sein de cette importante institution (soit 100%), les organisations de la société civile qui ont désigné 2 femmes et 2 hommes soit (50-50) donnant ainsi l’exemple à la communauté nationale pour un positionnement équitable des femmes aux postes de décision aux partis politiques d’opposition qui ont désigné 1 femme sur les 3 qui leur revenaient soit 30%.
Le GOFEHF exprime sa préoccupation, malgré l’évolution du cadre légale relatif à la participation politique des femmes (Constitution du 8 novembre 2016, loi favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues votée en 2019), malgré les déclarations et les engagements du Chef de l’Etat (Premier Chef d’Etat Francophone He for She), les conventions auxquelles la Côte d’Ivoire est partie (CEDEF, R1325 …) les décisions et nominations semblent totalement déconnectées avec ces engagements. En effet, parmi les personnalités désignées par le parti au pouvoir ainsi que celles représentant l’Etat il n’y a aucune femme. D’ailleurs, l’analyse des chiffres met en évidence une diminution régulière de la proportion des femmes au Gouvernement, à mesure que se renforce le cadre légale (11 janvier 2019, 6 femmes sur 32 soit 18,75% ; 11 juillet 2019, 7 femmes sur 41soit 17,41 % ; 4 septembre 2019, 8 femmes sur 50 soit 16%).
C’est pourquoi, le GOFEHF considérant la mise en place du bureau de la CEI recomposée comme une opportunité pour renforcer l’indépendance de la CEI tout en donnant un signal fort de la volonté de l’Etat à rendre visible son engagement pour la prise en compte du genre dans tous les processus, recommande au chef de l’Etat de prendre en compte les propositions de la société civile sur la recomposition de la CEI en œuvrant pour que la présidence de cette institution revienne à la Société civile et de veiller à ce que la présidence de la CEI revienne à une femme.
Aux partis politiques, il demande de soutenir la candidature de la société civile à la présidence de la commission électorale.
Enfin, à la société Civile de faire rapidement le consensus autour d’une des personnalités féminines désignées et de la soutenir afin qu’elle occupe le poste de présidente de la CEI et de se présenter au poste de présidence de la CEI.
Le Mercredi 25 Septembre 2019, à l’issue de son Conseil des Ministres qui s’est tenu à Dimbokro, le Gouvernement a rendu publique la liste des membres de la Commission Centrale de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
C’est une étape importante dans le processus de recomposition de CEI lancé depuis le 24 Janvier 2019 par son Excellence le Président de la République de Côte d’Ivoire, faisant ainsi suite à l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 18 novembre 2016. Après la publication de la liste des membres, devra suivre, dans l’ordre chronologique, la mise en place du bureau de cette commission.
C’est l’occasion de rappeler que dès l’entame des pourparlers avec le Gouvernement, les propositions faites par la Société Civile (PEACE, POECI, 2PFJ, CSCI et GERDES Afrique-CI) et certains partis d’opposition demandaient que la présidence de cette institution soit dirigée par « une personnalité non issue des partis ou groupement politiques » afin de rassurer la population. En effet, sans que cela soit analysé comme un risque de non dépendance, cette disposition devrait rassurer la population lui donnant l’image d’une Commission à équidistance de l’opposition et du pouvoir acteurs principaux des élections.
Aussi, relativement à l’équilibre genre, le GOFEHF constate que la liste publiée des membres de la Commission fait état, parmi les 15 membres désignés par les différentes entités de 4 femmes (soit 26,7%) dont 2 de la société civile, 1 du barreau et 1 des partis d’opposition. C’est pourquoi, GOFEHF félicite le barreau des avocats qui une fois de plus a désigné une femme sur 1 poste qui lui revenait, au sein de cette importante institution (soit 100%), les organisations de la société civile qui ont désigné 2 femmes et 2 hommes soit (50-50) donnant ainsi l’exemple à la communauté nationale pour un positionnement équitable des femmes aux postes de décision aux partis politiques d’opposition qui ont désigné 1 femme sur les 3 qui leur revenaient soit 30%.
Le GOFEHF exprime sa préoccupation, malgré l’évolution du cadre légale relatif à la participation politique des femmes (Constitution du 8 novembre 2016, loi favorisant la représentation des femmes dans les assemblées élues votée en 2019), malgré les déclarations et les engagements du Chef de l’Etat (Premier Chef d’Etat Francophone He for She), les conventions auxquelles la Côte d’Ivoire est partie (CEDEF, R1325 …) les décisions et nominations semblent totalement déconnectées avec ces engagements. En effet, parmi les personnalités désignées par le parti au pouvoir ainsi que celles représentant l’Etat il n’y a aucune femme. D’ailleurs, l’analyse des chiffres met en évidence une diminution régulière de la proportion des femmes au Gouvernement, à mesure que se renforce le cadre légale (11 janvier 2019, 6 femmes sur 32 soit 18,75% ; 11 juillet 2019, 7 femmes sur 41soit 17,41 % ; 4 septembre 2019, 8 femmes sur 50 soit 16%).
C’est pourquoi, le GOFEHF considérant la mise en place du bureau de la CEI recomposée comme une opportunité pour renforcer l’indépendance de la CEI tout en donnant un signal fort de la volonté de l’Etat à rendre visible son engagement pour la prise en compte du genre dans tous les processus, recommande au chef de l’Etat de prendre en compte les propositions de la société civile sur la recomposition de la CEI en œuvrant pour que la présidence de cette institution revienne à la Société civile et de veiller à ce que la présidence de la CEI revienne à une femme.
Aux partis politiques, il demande de soutenir la candidature de la société civile à la présidence de la commission électorale.
Enfin, à la société Civile de faire rapidement le consensus autour d’une des personnalités féminines désignées et de la soutenir afin qu’elle occupe le poste de présidente de la CEI et de se présenter au poste de présidence de la CEI.