Dans cette interview, Daouda Coulibaly, porte-parole du Forum national de la jeunesse soroïste, annonce une mobilisation générale de ses troupes sur le terrain, avant de confier que certains membres du gouvernement dont Mamadou Touré, tourneront leur veste au profit de l’ex président du parlement ivoirien, Guillaume Soro.
Qu’est-ce que le Forum national de la jeunesse Soroïste ?
Le Forum national de la jeunesse Soroïste n’est rien d’autre que l’ensemble des associations de jeunesse proches du président Guillaume Soro. Qui se sont réunies en présidium et ont choisi un porte-parole. Et le porte-parole de ce Forum est monsieur Coulibaly Daouda que je suis. Ce Forum a été mis en place dans deux grandes figures. La première est que les jeunes que nous sommes, avons constaté, nous avons lu le jeu de la sphère politique nationale, et nous avons compris que pour tout homme politique averti, surtout de la trempe du président Guillaume Soro, il n’y a qu’une seule chose qui peut permettre d’accéder au pouvoir d’Etat. C’est une muraille de jeunesse forte. C’est ce qui a donné naissance au Forum national de la jeunesse Soroïste.
Quel est l’objectif visé par ce Forum ?
Le Forum a un objectif primaire et des objectifs secondaires comme toute autre organisation. L’objectif primaire du Forum national de la jeunesse Soroïste est de défendre, de promouvoir les valeurs et idées qu’incarne le président Guillaume Kigbafori Soro. Ensuite, ce Forum a pour mission, d’accompagner le président Guillaume Soro, au soir de l’élection présidentielle de 2020, au Palais présidentiel de Côte d’Ivoire.
Quelles sont alors les valeurs prônées par la jeunesse soroïste ?
La jeunesse soroïste prône les valeurs de courage, de loyauté, et de conviction. Pour nous, la jeunesse doit être responsable, unie et avoir une vision.
Qu’est-ce qui vous fonde à croire en la personne du président Guillaume Soro ?
Ce qui nous fonde à croire au président Guillaume Soro, c’est sa conviction. Le président Guillaume est un homme épris de paix, de valeurs sociales, et c’est un homme qui va jusqu’au bout de toutes les luttes qu’il mène. Ce qui nous pousse, en tant que jeunes, à croire au président Guillaume Kigbafori Soro.
Récemment, votre mentor, le président Guillaume Soro, a reçu des flèches de la part de ses détracteurs sur un certain nombre de questions. Qu’avez-vous à dire en tant que jeunesse soroïste ?
Nous sommes la première muraille du président Guillaume Soro. Nous avons vu que le ministre de la Promotion de la jeunesse et l’emploi des jeunes, Touré Mamadou, attaquer le président Guillaume Soro. Je voudrais rassurer l’opinion nationale. Touré Mamadou est dans son rôle. Il est dans sa position, mais je vous dis qu’au matin de 2020, Touré Mamadou sera le directeur de campagne du président Guillaume Soro dans une localité de la Côte d’Ivoire.
Pouvez-vous être plus explicite et qu’est-ce qui vous fonde à le déclarer ?
Je le dis parce que Touré Mamadou sait, en réalité, qui est Guillaume Kigbafori Soro. Il sait de quoi Guillaume Kigbafori Soro est capable. Il connait les valeurs du président Kigbafori Soro. Je pense que pour ça, Touré Mamadou n’hésitera pas un seul instant en début de 2020, d’être le responsable de campagne de Guillaume Soro dans une localité de la Côte d’Ivoire.
Que pensez-vous de la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) telle que mise en œuvre par le régime ?
La question de la Commission électorale indépendante (Cei) est simple. Nous savons qu’en Afrique, les élections ont toujours été difficiles le lendemain. Je pense que le président de la République actuelle, Sem Alassane Ouattara, est conscient de ce que c’est qu’une élection et le lendemain d’une élection. La Commission électorale indépendante (Cei) est l’élément fondamental de la réussite d’une élection. L’opposition estime, et je pense qu’elle a raison, qu’on prenne en compte l’ensemble de ses propositions et même celles du pouvoir en place, afin qu’ils aient un point commun, en vue d’arriver à une élection paisible et crédible.
Monsieur le porte-parole, que pensez-vous du rapprochement de l’opposition ?
C’est une grande aubaine pour la Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne est en train de se rapprocher. Pour nous jeunes, nous avons besoin d’une Côte d’Ivoire de paix, rassemblée. Aujourd’hui, voir l’opposition se rapprocher, nous ne pouvons que saluer cette initiative. Et nous voulons même encourager l’opposition à travailler dans cette dynamique et à créer une visibilité et à être autour d’un candidat qui remportera les élections au premier tour face au Rhdp, mort-né.
Comment percevez-vous le processus de réconciliation nationale tel qu’enclenché par la défunte Cdvr et le modèle mis en œuvre par l’opposition ivoirienne ?
Pour moi, le pouvoir en place, relativement à la question de la réconciliation, c’est mon mentor, le président Guillaume Soro qui a joué son rôle qu’il faut en matière de réconciliation. Il y a eu une crise en Côte d’Ivoire. Je dirai il y a eu des crises. De 1990 à aujourd’hui. La crise la plus fulgurante a été la crise postélectorale de 2010. Il était nécessaire et important que la classe politique ivoirienne se retrouve, autour d’un grand forum national pour parler aux populations. Malheureusement, ce n’est pas ce que nous avons pu observer. Et pour nous, la réconciliation est sur les lèvres, mais dans le fond, il y a encore du travail à faire, surtout dans les villages reculés de notre pays.
Je demande à la jeunesse ivoirienne de venir s’inscrire dans ce Forum national de la jeunesse soroïste, pour accompagner un processus important, celui de la Côte d’Ivoire réunie, celui des fils et des filles de la Côte d’Ivoire réunis autour de la mère patrie.
Interview réalisée par SERGE AMANY
Qu’est-ce que le Forum national de la jeunesse Soroïste ?
Le Forum national de la jeunesse Soroïste n’est rien d’autre que l’ensemble des associations de jeunesse proches du président Guillaume Soro. Qui se sont réunies en présidium et ont choisi un porte-parole. Et le porte-parole de ce Forum est monsieur Coulibaly Daouda que je suis. Ce Forum a été mis en place dans deux grandes figures. La première est que les jeunes que nous sommes, avons constaté, nous avons lu le jeu de la sphère politique nationale, et nous avons compris que pour tout homme politique averti, surtout de la trempe du président Guillaume Soro, il n’y a qu’une seule chose qui peut permettre d’accéder au pouvoir d’Etat. C’est une muraille de jeunesse forte. C’est ce qui a donné naissance au Forum national de la jeunesse Soroïste.
Quel est l’objectif visé par ce Forum ?
Le Forum a un objectif primaire et des objectifs secondaires comme toute autre organisation. L’objectif primaire du Forum national de la jeunesse Soroïste est de défendre, de promouvoir les valeurs et idées qu’incarne le président Guillaume Kigbafori Soro. Ensuite, ce Forum a pour mission, d’accompagner le président Guillaume Soro, au soir de l’élection présidentielle de 2020, au Palais présidentiel de Côte d’Ivoire.
Quelles sont alors les valeurs prônées par la jeunesse soroïste ?
La jeunesse soroïste prône les valeurs de courage, de loyauté, et de conviction. Pour nous, la jeunesse doit être responsable, unie et avoir une vision.
Qu’est-ce qui vous fonde à croire en la personne du président Guillaume Soro ?
Ce qui nous fonde à croire au président Guillaume Soro, c’est sa conviction. Le président Guillaume est un homme épris de paix, de valeurs sociales, et c’est un homme qui va jusqu’au bout de toutes les luttes qu’il mène. Ce qui nous pousse, en tant que jeunes, à croire au président Guillaume Kigbafori Soro.
Récemment, votre mentor, le président Guillaume Soro, a reçu des flèches de la part de ses détracteurs sur un certain nombre de questions. Qu’avez-vous à dire en tant que jeunesse soroïste ?
Nous sommes la première muraille du président Guillaume Soro. Nous avons vu que le ministre de la Promotion de la jeunesse et l’emploi des jeunes, Touré Mamadou, attaquer le président Guillaume Soro. Je voudrais rassurer l’opinion nationale. Touré Mamadou est dans son rôle. Il est dans sa position, mais je vous dis qu’au matin de 2020, Touré Mamadou sera le directeur de campagne du président Guillaume Soro dans une localité de la Côte d’Ivoire.
Pouvez-vous être plus explicite et qu’est-ce qui vous fonde à le déclarer ?
Je le dis parce que Touré Mamadou sait, en réalité, qui est Guillaume Kigbafori Soro. Il sait de quoi Guillaume Kigbafori Soro est capable. Il connait les valeurs du président Kigbafori Soro. Je pense que pour ça, Touré Mamadou n’hésitera pas un seul instant en début de 2020, d’être le responsable de campagne de Guillaume Soro dans une localité de la Côte d’Ivoire.
Que pensez-vous de la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) telle que mise en œuvre par le régime ?
La question de la Commission électorale indépendante (Cei) est simple. Nous savons qu’en Afrique, les élections ont toujours été difficiles le lendemain. Je pense que le président de la République actuelle, Sem Alassane Ouattara, est conscient de ce que c’est qu’une élection et le lendemain d’une élection. La Commission électorale indépendante (Cei) est l’élément fondamental de la réussite d’une élection. L’opposition estime, et je pense qu’elle a raison, qu’on prenne en compte l’ensemble de ses propositions et même celles du pouvoir en place, afin qu’ils aient un point commun, en vue d’arriver à une élection paisible et crédible.
Monsieur le porte-parole, que pensez-vous du rapprochement de l’opposition ?
C’est une grande aubaine pour la Côte d’Ivoire. L’opposition ivoirienne est en train de se rapprocher. Pour nous jeunes, nous avons besoin d’une Côte d’Ivoire de paix, rassemblée. Aujourd’hui, voir l’opposition se rapprocher, nous ne pouvons que saluer cette initiative. Et nous voulons même encourager l’opposition à travailler dans cette dynamique et à créer une visibilité et à être autour d’un candidat qui remportera les élections au premier tour face au Rhdp, mort-né.
Comment percevez-vous le processus de réconciliation nationale tel qu’enclenché par la défunte Cdvr et le modèle mis en œuvre par l’opposition ivoirienne ?
Pour moi, le pouvoir en place, relativement à la question de la réconciliation, c’est mon mentor, le président Guillaume Soro qui a joué son rôle qu’il faut en matière de réconciliation. Il y a eu une crise en Côte d’Ivoire. Je dirai il y a eu des crises. De 1990 à aujourd’hui. La crise la plus fulgurante a été la crise postélectorale de 2010. Il était nécessaire et important que la classe politique ivoirienne se retrouve, autour d’un grand forum national pour parler aux populations. Malheureusement, ce n’est pas ce que nous avons pu observer. Et pour nous, la réconciliation est sur les lèvres, mais dans le fond, il y a encore du travail à faire, surtout dans les villages reculés de notre pays.
Je demande à la jeunesse ivoirienne de venir s’inscrire dans ce Forum national de la jeunesse soroïste, pour accompagner un processus important, celui de la Côte d’Ivoire réunie, celui des fils et des filles de la Côte d’Ivoire réunis autour de la mère patrie.
Interview réalisée par SERGE AMANY