Dans la journée du vendredi 04 septembre 2019, Kouakou N'guessan Romaric, jeune agriculteur âgé de 28 ans, a trouvé la mort. C’était à la suite d'une attaque à balles réelles des forces de défense et de sécurité venues assurer le maintien d'ordre à Kondoukro à 21 kilomètres de Bouaké. Selon N'goran Koffi Raymond, notable du chef dudit village, les faits sont partis d'un mouvement de protestation des jeunes du village contre l''arrestation arbitraire de Saraka Jacques Mangoua, président du conseil régional de Gbêkê.
C’est avec des mains nues et de façon pacifique que les jeunes ont décidé de se faire entendre pour réclamer la libération sans condition du vice-président du PDCI-RDA. Tout d'un coup, à l’en croire, les jeunes ont vu arriver un contingent d'hommes en treillis qui, sans remords, se sont mis à tirer à balles réelles sur les populations comme si des instructions claires leur avaient été données. Cette situation, rapporte-t-il, a créé la débandade dans ledit village faisant ainsi fuir les jeunes vers d'autres villages voisins. Kouakoua N'guessan Romaric qui n'était pas sur les lieux des manifestations parce qu’occupé à creuser une fosse septique a dû attendre que le calme revienne avant de regagner son domicile.
C'est sur le chemin de son domicile, soutient N'goran Koffi Raymond, qu'il a été pris à partie par un homme en tenue qui, sans hésitation, lui a tiré à bout portant. Atteint du côté, la balle a traversé l'abdomen. Ce sont les femmes d'abord avec l'appui de quelques jeunes, poursuit le chef, qui ont décidé, sous la pluie de balles, de lui venir en aide, invitant les hommes en tenue de conduire le blessé au centre de santé de Djebonoua avec leur véhicule. Refusant de le faire, il a fallu, toujours à en croire le chef N’goran Koffi, l'arrivée d'un de leur supérieur qui a finalement arrêté un véhicule de transport (Dyna) et demandé que le jeune soit conduit au centre de santé de Djebonoua. C’est chemin faisant, a-t-il expliqué, que Kouakou Romaric a succombé de ses blessures. Cette perte en vie en humaine a suscité une grande colère des jeunes qui n'ont pas hésité à étaler le corps sur la route pour crier leur indignation. Outre Kouakou N'guessan Romaric, Kondoukro a enregistré deux blessés par balles, Kouakou Konan Norbert, détenant, au moment où nous quittions les lieux, une balle dans le pied, faute de moyen pour extraire celle-ci au CHU de Bouaké. Le deuxième blessé nommé Yao Kouadio Benoit a, pour sa part, reçu un coup de cross de kalach au crâne.
Ces attaques à balles réelles, selon les jeunes trouvés sur place, ont fait déserter le village. « Quand ils sont arrivés , ils ont commencé à tirer à balles réelles. Ils ont pris certains de nos frères comme des détenus. Ils les ont ensuite fouillés et dépossédés de leur téléphone portable et leur argent » a décrié AKM. Une délégation des cadres PDCI-RDA, composée du secrétaire exécutif chargé des élections, Adiko Roland, des délégués N'guessan Lambert, Kouadio Kouadio Nestor et le premier magistrat de commune de Djebonoua, Koffi Edmond Taiguain, ont rendu visite à la famille éplorée et porté assistance aux blessés.
V.S
C’est avec des mains nues et de façon pacifique que les jeunes ont décidé de se faire entendre pour réclamer la libération sans condition du vice-président du PDCI-RDA. Tout d'un coup, à l’en croire, les jeunes ont vu arriver un contingent d'hommes en treillis qui, sans remords, se sont mis à tirer à balles réelles sur les populations comme si des instructions claires leur avaient été données. Cette situation, rapporte-t-il, a créé la débandade dans ledit village faisant ainsi fuir les jeunes vers d'autres villages voisins. Kouakoua N'guessan Romaric qui n'était pas sur les lieux des manifestations parce qu’occupé à creuser une fosse septique a dû attendre que le calme revienne avant de regagner son domicile.
C'est sur le chemin de son domicile, soutient N'goran Koffi Raymond, qu'il a été pris à partie par un homme en tenue qui, sans hésitation, lui a tiré à bout portant. Atteint du côté, la balle a traversé l'abdomen. Ce sont les femmes d'abord avec l'appui de quelques jeunes, poursuit le chef, qui ont décidé, sous la pluie de balles, de lui venir en aide, invitant les hommes en tenue de conduire le blessé au centre de santé de Djebonoua avec leur véhicule. Refusant de le faire, il a fallu, toujours à en croire le chef N’goran Koffi, l'arrivée d'un de leur supérieur qui a finalement arrêté un véhicule de transport (Dyna) et demandé que le jeune soit conduit au centre de santé de Djebonoua. C’est chemin faisant, a-t-il expliqué, que Kouakou Romaric a succombé de ses blessures. Cette perte en vie en humaine a suscité une grande colère des jeunes qui n'ont pas hésité à étaler le corps sur la route pour crier leur indignation. Outre Kouakou N'guessan Romaric, Kondoukro a enregistré deux blessés par balles, Kouakou Konan Norbert, détenant, au moment où nous quittions les lieux, une balle dans le pied, faute de moyen pour extraire celle-ci au CHU de Bouaké. Le deuxième blessé nommé Yao Kouadio Benoit a, pour sa part, reçu un coup de cross de kalach au crâne.
Ces attaques à balles réelles, selon les jeunes trouvés sur place, ont fait déserter le village. « Quand ils sont arrivés , ils ont commencé à tirer à balles réelles. Ils ont pris certains de nos frères comme des détenus. Ils les ont ensuite fouillés et dépossédés de leur téléphone portable et leur argent » a décrié AKM. Une délégation des cadres PDCI-RDA, composée du secrétaire exécutif chargé des élections, Adiko Roland, des délégués N'guessan Lambert, Kouadio Kouadio Nestor et le premier magistrat de commune de Djebonoua, Koffi Edmond Taiguain, ont rendu visite à la famille éplorée et porté assistance aux blessés.
V.S