Le syndicat des agents du ministère de l’Environnement et du développement durable, est très remonté contre son ministre de tutelle. A l’origine de ce courroux, une affaire de prime qui a diminué et qui va peut-être disparaitre. Ce sont ces inquiétudes qui ont donné des arguments aux agents à vouloir mener une grève. Informé de la situation, le ministre a invité à la discussion à son cabinet les mécontents, le 9 octobre prochain, afin de trouver une solution au problème.
Le contenu du mécontentement qui a viré vers l’intention de grève, est selon un agent qui préfère l’anonymat, lié à la prime que recevaient les agents sur l’importation des véhicules d’occasion. Celle-ci tournait autour de 200 000 francs Cfa par trimestre. Mais en avril 2019, les choses ont commencé à dégringoler. Car, c’est seulement 100 000 francs Cfa que chaque agent a perçu. Ils se sont alors dit qu’ils tendent vers la suppression de ladite prime. Face à cette dégringolade des choses, une grève a été décidée, pour la revendication de leurs droits. Alarmé par les bruits dans son ministère, Joseph Séka Séka qui souhaite sûrement colmater les brêches, a appelé le syndicat autour d’une table. L’enjeu est grandement de taille pour le ministre, qui devra convaincre ses invités à mettre balle à terre et annuler cette action de projetée. Réussira-t-il à circonscrire cet abcès en ces temps de rentrée scolaire, où le seul argument mis sur la table pour un quelconque entendement, est le facteur argent ? Pour l’instant, le syndicat a suspendu la grève et attend de voir ce qui va sortir de la rencontre avec le ministre. La diminution de cette prime est-elle due au fait de certaines mesures prises par le gouvernement ? De nombreuses interrogations peuplent les esprits. Seule l’assise autour d’une table pourra situer tout un chacun sur ce dossier.
Clément KOFFI
Le contenu du mécontentement qui a viré vers l’intention de grève, est selon un agent qui préfère l’anonymat, lié à la prime que recevaient les agents sur l’importation des véhicules d’occasion. Celle-ci tournait autour de 200 000 francs Cfa par trimestre. Mais en avril 2019, les choses ont commencé à dégringoler. Car, c’est seulement 100 000 francs Cfa que chaque agent a perçu. Ils se sont alors dit qu’ils tendent vers la suppression de ladite prime. Face à cette dégringolade des choses, une grève a été décidée, pour la revendication de leurs droits. Alarmé par les bruits dans son ministère, Joseph Séka Séka qui souhaite sûrement colmater les brêches, a appelé le syndicat autour d’une table. L’enjeu est grandement de taille pour le ministre, qui devra convaincre ses invités à mettre balle à terre et annuler cette action de projetée. Réussira-t-il à circonscrire cet abcès en ces temps de rentrée scolaire, où le seul argument mis sur la table pour un quelconque entendement, est le facteur argent ? Pour l’instant, le syndicat a suspendu la grève et attend de voir ce qui va sortir de la rencontre avec le ministre. La diminution de cette prime est-elle due au fait de certaines mesures prises par le gouvernement ? De nombreuses interrogations peuplent les esprits. Seule l’assise autour d’une table pourra situer tout un chacun sur ce dossier.
Clément KOFFI