Il ne reste que 12 mois pour arriver à l’élection présidentielle de 2020. Alors que les femmes des autres formations politiques sont sur le terrain, celles du Rhdp attendent toujours le mot d’ordre de leur directoire, pour leur emboîter le pas. Une situation qui doit interpeller le parti unifié.
Le combat pour arriver au pouvoir est lancé depuis que chacun s’est mis dans la tête, l’idée d’installer le candidat de son parti dans le fauteuil présidentiel. Alors que dans certains Etats-majors, c’est la ruée des femmes vers le potentiel électorat, c’est la longue attente qui est observée dans le camp des femmes du Rhdp. En effet, au nombre de huit (08), les présidentes des femmes des ex-partis qui forment le Rhdp, sont dans l’attente d’activités. Elles qui ont l’habitude d’aller dans l’arène, sont cloîtrées sans rien faire. Malgré qu’elles veulent descendre sur le terrain pour la grande mobilisation qu’on leur connait, un sérieux obstacle les freine. C’est le mot d’ordre, auquel elles doivent obéir sans discuter. Pour le moment donc, aucune possibilité de se rendes utile. Assujetties à la discipline du parti, elles sont sous le régime du mutisme. Pendant ce temps, la partie adverse est en train de faire mains et pieds pour raviver ses troupes. Ce qui dans cette espèce de cas doit faire tirer la sonnette d’alarme, ne semble pas préoccuper la haute instance du parti unifié. Ce que beaucoup de personnes ne comprennent pas face à cette stagnation, est qu’il s’agit d’une élection et non des moindres. C’est l’élection présidentielle avec un grand ‘’P’’, s’il vous plait. En politique, on ne fait pas de passes à l’adversaire. Le problème du Rhdp est qu’il dort beaucoup trop sur ses lauriers. Le slogan « 2020 c’est bouclé ! », qui est très usité par les pontes de ce parti, ne semble pas être arrosé. Ce qui a fait dire à un militant de ce parti très averti en actualité politique, « une porte bouclée peut s’ouvrir ». Et cette réalité a déjà eu cours en Côte d’Ivoire. Sous l’ère Laurent Gbagbo, son entourage lui a répété des dires un peu dans ce genre. Ce qui a fait dormir sa formation politique dans un fauteuil beaucoup trop ‘’douilleux’’. Et arriva ce qui devait arriver. Dans la vie tout peut arriver. Personne n’ignore la force de frappe des femmes. Du marché, aux réunions, en passant par des informations de dénigrement appelées : « affairages », elles en sont les activistes hors normes. Ce sont elles pour la plupart du temps qui sont à la maison, quand les hommes sont au travail. Le Rhdp a tout à leur accorder comme crédit de confiance pour une campagne de proximité. L’efficacité n’est pas de rester cloîtré dans un bureau climatisé et de chanter au président que tout va bien. Si et seulement si ‘’le blocus’’ des activités est levé, un grand retard sera comblé. Car, les amazones de l’autre camp sont en action depuis lors. Le président du directoire du Rhdp, Adama Bictogo est interpellé.
Clément KOFFI
Le combat pour arriver au pouvoir est lancé depuis que chacun s’est mis dans la tête, l’idée d’installer le candidat de son parti dans le fauteuil présidentiel. Alors que dans certains Etats-majors, c’est la ruée des femmes vers le potentiel électorat, c’est la longue attente qui est observée dans le camp des femmes du Rhdp. En effet, au nombre de huit (08), les présidentes des femmes des ex-partis qui forment le Rhdp, sont dans l’attente d’activités. Elles qui ont l’habitude d’aller dans l’arène, sont cloîtrées sans rien faire. Malgré qu’elles veulent descendre sur le terrain pour la grande mobilisation qu’on leur connait, un sérieux obstacle les freine. C’est le mot d’ordre, auquel elles doivent obéir sans discuter. Pour le moment donc, aucune possibilité de se rendes utile. Assujetties à la discipline du parti, elles sont sous le régime du mutisme. Pendant ce temps, la partie adverse est en train de faire mains et pieds pour raviver ses troupes. Ce qui dans cette espèce de cas doit faire tirer la sonnette d’alarme, ne semble pas préoccuper la haute instance du parti unifié. Ce que beaucoup de personnes ne comprennent pas face à cette stagnation, est qu’il s’agit d’une élection et non des moindres. C’est l’élection présidentielle avec un grand ‘’P’’, s’il vous plait. En politique, on ne fait pas de passes à l’adversaire. Le problème du Rhdp est qu’il dort beaucoup trop sur ses lauriers. Le slogan « 2020 c’est bouclé ! », qui est très usité par les pontes de ce parti, ne semble pas être arrosé. Ce qui a fait dire à un militant de ce parti très averti en actualité politique, « une porte bouclée peut s’ouvrir ». Et cette réalité a déjà eu cours en Côte d’Ivoire. Sous l’ère Laurent Gbagbo, son entourage lui a répété des dires un peu dans ce genre. Ce qui a fait dormir sa formation politique dans un fauteuil beaucoup trop ‘’douilleux’’. Et arriva ce qui devait arriver. Dans la vie tout peut arriver. Personne n’ignore la force de frappe des femmes. Du marché, aux réunions, en passant par des informations de dénigrement appelées : « affairages », elles en sont les activistes hors normes. Ce sont elles pour la plupart du temps qui sont à la maison, quand les hommes sont au travail. Le Rhdp a tout à leur accorder comme crédit de confiance pour une campagne de proximité. L’efficacité n’est pas de rester cloîtré dans un bureau climatisé et de chanter au président que tout va bien. Si et seulement si ‘’le blocus’’ des activités est levé, un grand retard sera comblé. Car, les amazones de l’autre camp sont en action depuis lors. Le président du directoire du Rhdp, Adama Bictogo est interpellé.
Clément KOFFI