Dans ce communiqué dont copie est parvenue à Abidjan.net, le président-fondateur du Mouvement des forces d’Avenir (Mfa), innocent Anaky Kobenan, se prononce sur l’arrestation du président du Conseil régional du Gbêkê et vice-président du Pdci-Rda, Jacques Mangoua. Il en interpelle le chef de l’Etat, et redoute une implosion sociale à cet effet. Ci-dessous, l’intégralité de son texte.
COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DES FORCES D’AVENIR (MFA)
Le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) a suivi avec attention tous les épisodes de ce qui restera désormais gravé dans la mémoire collective Ivoirienne comme « l’Affaire Mangoua » ;
Le MFA est préoccupé de ce que la violence avec laquelle les règles élémentaires et universelles du droit ont été violées en cette affaire ne fasse définitivement douter de la crédibilité de la Côte d’Ivoire et de ses Institutions, au moment où les dictatures bananières ne sont plus évoquées que comme un accident de l’histoire.
Le MFA exprime toute sa solidarité et tout son soutien à Mr Mangoua Jacques, au parti frère du PDCI et à son Président H.K.Bédié.
Le MFA interpelle le Président du RHDP et Président de la République, Mr Alassane Ouattara, sur le risque d’implosion sociale que peuvent engendrer de tels comportements de l’Exécutif dans un pays. Cela revient à dévoiler à la face du peuple un déni et un mépris total de la démocratie, du respect des droits civiques, et enfin de considération pour l’autre, pour l’humain, qui est forcément un semblable.
Le MFA espère que des voix s’élèveront de toutes les instances religieuses et traditionnelles de Côte d’Ivoire et de partout en Afrique et dans le monde, sans aucune exception, pour inviter le Chef de l’Etat à l’apaisement afin qu’il joue de son autorité, pour que Mr Mangoua retrouve la liberté au plus tôt et que cette affaire ne connaisse pas d’autre suite que la réhabilitation et le dédommagement de Mangoua.
Il ne fait aucun doute que le cours de l’histoire a connu beaucoup de multiples soubresauts depuis une certaine date du 18 mai 2005 ;
Mais, lorsque l’on porte le nom de Alassane Ouattara, et que l’on est parvenu au pouvoir d’état en Côte d’Ivoire par les sentiers connus de tous, ce n’est pas le cœur léger que l’on devrait pouvoir ordonner à la justice d’embastiller un opposant PDCI et de réprimer brutalement, jusqu’à mort d’homme, des populations aux mains nues qui ne reconnaissent plus Allah Gnissan.
Il arrive aux hommes d’être frappés d’amnésie. Mais, cela n’arrive jamais à l’histoire.
Anaky Kobenan
Président du Mfa
COMMUNIQUE DU MOUVEMENT DES FORCES D’AVENIR (MFA)
Le Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) a suivi avec attention tous les épisodes de ce qui restera désormais gravé dans la mémoire collective Ivoirienne comme « l’Affaire Mangoua » ;
Le MFA est préoccupé de ce que la violence avec laquelle les règles élémentaires et universelles du droit ont été violées en cette affaire ne fasse définitivement douter de la crédibilité de la Côte d’Ivoire et de ses Institutions, au moment où les dictatures bananières ne sont plus évoquées que comme un accident de l’histoire.
Le MFA exprime toute sa solidarité et tout son soutien à Mr Mangoua Jacques, au parti frère du PDCI et à son Président H.K.Bédié.
Le MFA interpelle le Président du RHDP et Président de la République, Mr Alassane Ouattara, sur le risque d’implosion sociale que peuvent engendrer de tels comportements de l’Exécutif dans un pays. Cela revient à dévoiler à la face du peuple un déni et un mépris total de la démocratie, du respect des droits civiques, et enfin de considération pour l’autre, pour l’humain, qui est forcément un semblable.
Le MFA espère que des voix s’élèveront de toutes les instances religieuses et traditionnelles de Côte d’Ivoire et de partout en Afrique et dans le monde, sans aucune exception, pour inviter le Chef de l’Etat à l’apaisement afin qu’il joue de son autorité, pour que Mr Mangoua retrouve la liberté au plus tôt et que cette affaire ne connaisse pas d’autre suite que la réhabilitation et le dédommagement de Mangoua.
Il ne fait aucun doute que le cours de l’histoire a connu beaucoup de multiples soubresauts depuis une certaine date du 18 mai 2005 ;
Mais, lorsque l’on porte le nom de Alassane Ouattara, et que l’on est parvenu au pouvoir d’état en Côte d’Ivoire par les sentiers connus de tous, ce n’est pas le cœur léger que l’on devrait pouvoir ordonner à la justice d’embastiller un opposant PDCI et de réprimer brutalement, jusqu’à mort d’homme, des populations aux mains nues qui ne reconnaissent plus Allah Gnissan.
Il arrive aux hommes d’être frappés d’amnésie. Mais, cela n’arrive jamais à l’histoire.
Anaky Kobenan
Président du Mfa