Des deux partis politiques que sont le Pdci-Daoukro et le FPI-Pro Gbagbo, lequel sera plus malin que l’autre? Telle est l’interrogation qui revient comme un refrain dans les deux différents État-major des deux partis politiques qui ne cessent de parler d’une alliance. Cette alliance, il faut l’avouer, est différemment interprétée par les militants de chaque camp. Au niveau du PDCI-Daoukro dirigé par le président Bédié, le jeu n’est pas franc. Une vengeance de Bédié, l’éternel rancunier, se cache derrière cette main tendue à Gbagbo. Le ‘’Sphinx’’ de Daoukro veut également d’escroquer moralement ou politiquement le FPI. L’homme veut profiter de l’incarcération du président Laurent Gbagbo pour revenir aux affaires. En vue de réussir son pari, le président du PDCI use d’une stratégie toute simple. Faire de sorte que Laurent Gbagbo soit toujours maintenu en prison. C’est très stratégique quand Bédié invite Laurent Gbagbo à la constitution d’une plateforme dont le premier objectif est de faire tomber le RHDP pour que lui Bédié accède au pouvoir d’Etat. Bédié sait pertinemment qu’en invitant Laurent Gbagbo dans une alliance, aggrave les conditions de détention du Woody de Mama. Bédié révolte non le régime d’Abidjan contre le FPI pro-Gbagbo mais aussi contre les occidentaux qui ont trouvé que Laurent Gbagbo doit passer le reste de son temps en prison pour avoir provoqué la mort de 3000 personnes pendant la crise postélectoral parce que très accroché au pouvoir après l’avoir perdu dans les urnes. Quand les bailleurs de fonds coupent leur aide à la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne met le pays sous embargo dans le domaine économique et la santé, en 2011, on s’aperçoit que Laurent Gbagbo a déçu nos partenaires étrangers et que sa faute est impardonnable. Ce Gbagbo qui a montré ses insuffisances à diriger un vaillant et travailleur peuple ivoirien devrait en principe rester loin du champ politique pour espérer attirer à nouveau la sympathie du monde des affaires. Malheureusement comme un néophyte en politique, Gbagbo cède à l’offre politique de Bédié qui est en réalité un gros piège tendu. Bédié le fait en connaissance de cause. Il sait que cette alliance politique proposée à Laurent Gbagbo est un véritable poison qui tuera lentement mais sûrement Laurent. Cette plateforme entre le FPI et le PDCI ne fera que perpétuer la détention de Laurent Gbagbo dont la mauvaise gestion du pouvoir a déçu les partenaires financiers. Gbagbo longtemps maintenu en prison, c’est bien Bédié qui profitera du bétail électoral que constituent les ‘’ivoiritaires’’ pro-Gbagbo.
La vengeance est un plat qui se mange froid
Ce que les pro-Gbagbo ont oublié c’est que l’attitude du président Bédié vise à maintenir Laurent Gbagbo en prison. Il veut éloigner de la Côte d’Ivoire, le meneur de jeu du front républicain de l’époque. Le malheur de Bédié commence véritablement, selon N’Zuéba quand pour la première fois, Laurent Gbagbo dans sa stratégie de conquête du pouvoir, invite le RDR à la constitution d’un front républicain. Le dictateur de Daoukro est dévalué face à deux poids lourds que sont le RDR et le FPI à partir de 1995. Le Fpi ne s’arrête pas à ce niveau. Car pour Bédié, il va commettre encore une autre grosse erreur quand Laurent Gbagbo apporte son inconditionnel soutien aux jeunes militaires qui le renversent le 24 décembre 1999. Bédié n’a pas oublié cette scène malheureusement de Laurent Gbagbo, ce père de la démocratie, pardon du multipartisme qui soutient ce jour, ouvertement un coup d’Etat. Bédié n’hésite pas d’encourager à son tour la CPI à venir extraire Laurent Gbagbo nuitamment de la prison de Korhogo pour l’évacuer à La Haye. Ainsi il réussira sa première vengeance contre le fils de Koudou Paul et de Gado Marguerite. Le second coup ou seconde vengeance de Bédié contre Gbagbo c’est de ruser pour non seulement le maintenir le plus longtemps possible en prison mais arracher à Laurent Gbagbo ses militants et les avoir au compte du vieux parti au nom du concept ivoiritaire, le point de convergence du PDCI et du FPI, deux paresseux partis. Ces deux partis n’ayant véritablement aucun programme de société pour sortir le peuple ivoirien de l’ornière, espèrent ratisser large en proférant des propos tribaux et xénophobes. Mais le Fpi n’est pas dupe. Ce parti qui a toujours roulé ses adversaires dans la farine a toujours plusieurs tours dans son sac.
Romaric Sako
La vengeance est un plat qui se mange froid
Ce que les pro-Gbagbo ont oublié c’est que l’attitude du président Bédié vise à maintenir Laurent Gbagbo en prison. Il veut éloigner de la Côte d’Ivoire, le meneur de jeu du front républicain de l’époque. Le malheur de Bédié commence véritablement, selon N’Zuéba quand pour la première fois, Laurent Gbagbo dans sa stratégie de conquête du pouvoir, invite le RDR à la constitution d’un front républicain. Le dictateur de Daoukro est dévalué face à deux poids lourds que sont le RDR et le FPI à partir de 1995. Le Fpi ne s’arrête pas à ce niveau. Car pour Bédié, il va commettre encore une autre grosse erreur quand Laurent Gbagbo apporte son inconditionnel soutien aux jeunes militaires qui le renversent le 24 décembre 1999. Bédié n’a pas oublié cette scène malheureusement de Laurent Gbagbo, ce père de la démocratie, pardon du multipartisme qui soutient ce jour, ouvertement un coup d’Etat. Bédié n’hésite pas d’encourager à son tour la CPI à venir extraire Laurent Gbagbo nuitamment de la prison de Korhogo pour l’évacuer à La Haye. Ainsi il réussira sa première vengeance contre le fils de Koudou Paul et de Gado Marguerite. Le second coup ou seconde vengeance de Bédié contre Gbagbo c’est de ruser pour non seulement le maintenir le plus longtemps possible en prison mais arracher à Laurent Gbagbo ses militants et les avoir au compte du vieux parti au nom du concept ivoiritaire, le point de convergence du PDCI et du FPI, deux paresseux partis. Ces deux partis n’ayant véritablement aucun programme de société pour sortir le peuple ivoirien de l’ornière, espèrent ratisser large en proférant des propos tribaux et xénophobes. Mais le Fpi n’est pas dupe. Ce parti qui a toujours roulé ses adversaires dans la farine a toujours plusieurs tours dans son sac.
Romaric Sako