Daloa, espace " grain des jumeaux", il est 16h environ. La délégation de l’UE-Magic tour conduite par Asalfo, président de la fondation Magic System et Jobst Von Kirchmann, Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, s’est rendue à cet espace réputé être le lieu de départ des migrants qui partent à partir de Daloa.
Au cours des échanges, de jeunes migrants qui eux, ont eu la chance de revenir au bercail, ont eu à témoigner de leur mésaventure.
Yacouba Diarrassouba, en est une victime. « Après l’obtention de mon baccalauréat en 2015, j’ai été influencé par mon ami qui m’a conseillé l’immigration clandestine. Face aux dures réalités que nous subissons ici à Daloa dû à la pauvreté de nos parents, j’ai cédé à la tentation. Parti en 2015, pour l’aventure, mon périple m’a conduit jusqu’en Lybie, puis en Algérie. Ce fut l’expérience la plus difficile de ma vie » dit- il avec regret.
Revenu au pays en 2016, le jeune homme âgé de 27 ans, est aujourd’hui responsable d’une structure de collecte d’ordures ménagères avec huit (8) employés à sa charge.
« Je savais que c’était difficile de tenter l’aventure. Mais l’ayant vécu moi-même, je déconseille formellement cette initiative à tous mes frères », a-t-il conseillé.
Pendant ce temps, Ali Soro, un jeune du quartier qui ne partage pas cet avis affirmait ceci : « Mieux vaut périr dans la mer que de mourir devant ma famille dans les conditions les plus misérables. Il n’y a qu’une seule mort. Ce dernier ne réfuserait pas de tenter cette aventure si l’occasion se présentait à lui.
Asalfo, prenant la parole, a, à-partir de son parcours, de celui du groupe magic system, tenté de "détruire" tout projet d’immigration clandestine dans l’esprit des jeunes de Daloa, partant, de toute la jeunesse africaine avec un message clair et intrépide.
« A anoumabo, nous vivions dans des conditions plus difficiles que la vôtre. Les occasions de migration clandestine ne nous ont pas manqué. Mais je vous assure que vous pouvez réussir à partir d’ici, comme nous. La réussite est plus loin par l’immigration clandestine qu’ici.», a-t-il témoigné.
Pour " le Gaou magicien ", la migration doit se faire de manière légale par la voie normale. Il a exhorté les jeunes à développer les valeurs de persévérance, détermination et la foi.
Dans le même sens, l’ambassadeur de l’UE a présenté les démarches officielles d’obtention de visa. Il a également traduit la disponibilité de l’Union Européenne à soutenir et accompagner les projets communautaires.
Rappelons que Daloa, chef lieu de la région du haut sassandra, situé dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire à plus de 400 km d’Abidjan, capitale économique, est réputé en Afrique comme la première ville de départ de plus grand nombre de migrants avec une dizaine de départs par semaine.
Au cours des échanges, de jeunes migrants qui eux, ont eu la chance de revenir au bercail, ont eu à témoigner de leur mésaventure.
Yacouba Diarrassouba, en est une victime. « Après l’obtention de mon baccalauréat en 2015, j’ai été influencé par mon ami qui m’a conseillé l’immigration clandestine. Face aux dures réalités que nous subissons ici à Daloa dû à la pauvreté de nos parents, j’ai cédé à la tentation. Parti en 2015, pour l’aventure, mon périple m’a conduit jusqu’en Lybie, puis en Algérie. Ce fut l’expérience la plus difficile de ma vie » dit- il avec regret.
Revenu au pays en 2016, le jeune homme âgé de 27 ans, est aujourd’hui responsable d’une structure de collecte d’ordures ménagères avec huit (8) employés à sa charge.
« Je savais que c’était difficile de tenter l’aventure. Mais l’ayant vécu moi-même, je déconseille formellement cette initiative à tous mes frères », a-t-il conseillé.
Pendant ce temps, Ali Soro, un jeune du quartier qui ne partage pas cet avis affirmait ceci : « Mieux vaut périr dans la mer que de mourir devant ma famille dans les conditions les plus misérables. Il n’y a qu’une seule mort. Ce dernier ne réfuserait pas de tenter cette aventure si l’occasion se présentait à lui.
Asalfo, prenant la parole, a, à-partir de son parcours, de celui du groupe magic system, tenté de "détruire" tout projet d’immigration clandestine dans l’esprit des jeunes de Daloa, partant, de toute la jeunesse africaine avec un message clair et intrépide.
« A anoumabo, nous vivions dans des conditions plus difficiles que la vôtre. Les occasions de migration clandestine ne nous ont pas manqué. Mais je vous assure que vous pouvez réussir à partir d’ici, comme nous. La réussite est plus loin par l’immigration clandestine qu’ici.», a-t-il témoigné.
Pour " le Gaou magicien ", la migration doit se faire de manière légale par la voie normale. Il a exhorté les jeunes à développer les valeurs de persévérance, détermination et la foi.
Dans le même sens, l’ambassadeur de l’UE a présenté les démarches officielles d’obtention de visa. Il a également traduit la disponibilité de l’Union Européenne à soutenir et accompagner les projets communautaires.
Rappelons que Daloa, chef lieu de la région du haut sassandra, situé dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire à plus de 400 km d’Abidjan, capitale économique, est réputé en Afrique comme la première ville de départ de plus grand nombre de migrants avec une dizaine de départs par semaine.