Le pouvoir d’Abidjan ne reste pas bras croisés à suivre le procès des ex-dirigeants ivoiriens Laurent Gbagbo et Blé Goudé, qui se tient devant la Cour pénale internationale (Cpi). Les autorités ivoiriennes suivent attentivement les contours de ce procès pour mieux appréhender ses issues possibles.
Selon le confrère Jeune Afrique (JA) dans son édition de cette semaine disponible, depuis ce dimanche 20 octobre 2020 sur le marché, Abidjan s’intéresse particulièrement à la requête introduite par la Procureure Fatou Bensouda pour l’annulation de la, décision d’acquittement prononcée le 15 janvier passé par la Chambre de première instance I dirigée par le juge italien, Cuno Tarfusser. Fin septembre dernier, révèle l’hebdomadaire panafricain, le président de la République, Alassane Ouattara, et son ministre de la Justice, Sansan Kambilé, ont reçu sur les bords de la lagune Ebrié deux avocats à cet effet. Il s’agit de Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Bénoît, les avocats français de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Les autorités ivoiriennes, précise JA, espèrent en effet, de la requête engagée par Fatou Bensouda, qu’elle relance la procédure judiciaire qui tendait vers son épilogue, et surtout sur une période suffisamment longue. Ceci, afin de maintenir encore longtemps à l’extérieur les mis en cause, en particulier Laurent Gbagbo, afin que l’ex-chef de l’Etat ne regagne pas de si tôt sa patrie où il pourrait jouer un rôle décisif dans les échéances présidentielles à venir. A ces échéances, Laurent Gbagbo, à défaut de se présenter, pourrait peser lourdement en optant pour l’opposition avec laquelle il laisse entrevoir une alliance. Un projet que ne souhaite pas voir prospérer le pouvoir d’Abidjan.
A en croire JA, les dirigeants ivoiriens ont fait passer le message à l’ex-président en résidence sous condition à Bruxelles, en Belgique, afin qu’il observe une neutralité dans le processus électoral en cours. Des émissaires auraient été envoyés à Laurent Gbagbo dont son porte-parole à Abidjan, Assoa Adou et son ex-ministre, Ahoua Don Mello.
F.D.B
Selon le confrère Jeune Afrique (JA) dans son édition de cette semaine disponible, depuis ce dimanche 20 octobre 2020 sur le marché, Abidjan s’intéresse particulièrement à la requête introduite par la Procureure Fatou Bensouda pour l’annulation de la, décision d’acquittement prononcée le 15 janvier passé par la Chambre de première instance I dirigée par le juge italien, Cuno Tarfusser. Fin septembre dernier, révèle l’hebdomadaire panafricain, le président de la République, Alassane Ouattara, et son ministre de la Justice, Sansan Kambilé, ont reçu sur les bords de la lagune Ebrié deux avocats à cet effet. Il s’agit de Jean-Pierre Mignard et Jean-Paul Bénoît, les avocats français de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Les autorités ivoiriennes, précise JA, espèrent en effet, de la requête engagée par Fatou Bensouda, qu’elle relance la procédure judiciaire qui tendait vers son épilogue, et surtout sur une période suffisamment longue. Ceci, afin de maintenir encore longtemps à l’extérieur les mis en cause, en particulier Laurent Gbagbo, afin que l’ex-chef de l’Etat ne regagne pas de si tôt sa patrie où il pourrait jouer un rôle décisif dans les échéances présidentielles à venir. A ces échéances, Laurent Gbagbo, à défaut de se présenter, pourrait peser lourdement en optant pour l’opposition avec laquelle il laisse entrevoir une alliance. Un projet que ne souhaite pas voir prospérer le pouvoir d’Abidjan.
A en croire JA, les dirigeants ivoiriens ont fait passer le message à l’ex-président en résidence sous condition à Bruxelles, en Belgique, afin qu’il observe une neutralité dans le processus électoral en cours. Des émissaires auraient été envoyés à Laurent Gbagbo dont son porte-parole à Abidjan, Assoa Adou et son ex-ministre, Ahoua Don Mello.
F.D.B