Une visite de Bédié, le week-end dernier dans le centre de la Côte d’ivoire suscite des interrogations Qu’est-il allé chercher à Yamoussoukro, la ville natale du père fondateur de la Côte d’Ivoire ? Bédié face aux populations du centre de la Côte d’Ivoire, ce samedi dernier s’est perdu en discours et en conjectures. Il a tenté de persuader les populations venues à sa rencontre mais hélas ! Le président du PDCI-Daoukro qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 1993 à 1999 n’a rien apporté aux Ivoiriens et aux populations du centre dont il est originaire. Bédié s’est contacté de d’apporter certaines infrastructures à son village et à Koukouradoumie, le village de son épouse Henriette Bédié. Le Sphinx de Daoukro n’a plus rien apporté au centre du pays ; il faut l’avouer le V baoulé a sombré depuis longtemps dans la misère. Pendant sept ans, aucun poteau électrique ou aucune pompe villageoise n’a été installé dans le V baoulé. Que peut-il apporter d’extraordinaire aujourd’hui aux Ivoiriens que le président Ado n’en a apporté ? Que peut-il faire de plus que le RHDP du président Alassane Ouattara qui en moins de dix ans, a apporté le développement au centre de la Côte d’Ivoire ? Se déplacer à Yamoussoukro, à la rencontre des populations et se perdre en conjectures et discours n’a aucun sens face au développement que le président Ado apporte aujourd’hui au V baoulé ? Bédié comme de coutume compte sur le langage tribal, xénophobe pour pouvoir s’attirer quelques militants de la cosmogonie baoulé. Le tribalisme et l’ethnisme n’ont plus droit de cité aujourd’hui en Côte d’Ivoire vue que la Côte d’Ivoire est en chantier. Tout le pays est plongé dans les bruits des machines. Le centre depuis longtemps négligé par Konan Bédié est au travail sous l’égide, du bâtisseur Alassane Ouattara. Le peuple baoulé sait pertinemment que Bédié a fait beaucoup de mal au V baoulé. Des populations buvaient l’eau du marigot et des rivières qui les exposaient à plusieurs maladies. C’est dans la pénombre que les populations dormaient les nuits. Aujourd’hui avec le président Ado, tous les villages du V baoulé qui ont au moins 500 habitants bénéficient de l’électricité. Se déplacer ce week-end à Yamoussoukro à la rencontre du peuple baoulé n’est qu’une opération de charme. Bédié n’est pas l’homme de la situation. Au moment où ce vieillard avait encore ses forces et une mémoire fertile il n’a rien planté d’extraordinaire dans le centre. Il l’a plutôt plongé dans la pauvreté qui a rongé toute une génération.
Romaric Sako
Romaric Sako