Les récentes pluies ont fait de nombreux dégâts dans le District d’Abidjan et d’autres régions de la Côte d’Ivoire. Grand-Bassam, ville touristique, patrimoine mondial de l’Unesco, est sous les eaux depuis plusieurs jours. Les responsables de l’Office national de la protection civile (Onpc), les autorités locales et administratives ont apporté un secours aux victimes de cette triste situation qui frappe les habitants de l’ancienne capitale. Des cas de déplacés internes, des sans-abris, des familles disloquées sont autant de désolation que vit Grand-Bassam exposant les victimes à des maladies. Dans cette situation, le mal qui guette le plus les populations ivoiriennes qui est le paludisme. Avec ces inondations et l’humidité un peu partout dans la cité de Grand-Bassam, il y a lieu de craindre le développement ou la prolifération de nids d’anophèles,. L’anophèle, qui est, selon les spécialistes, le premier vecteur de transmission du paludisme. Faut aussi prendre en compte la dengue qui n’a toujours pas encore été éradiquée et pourrait aussi se faire sentir. La proximité des uns avec les autres peut engendre une épidémie si une maladie contagieuse se déclenche telle que le choléra, certaines toux, diarrhée ou intoxication alimentaire. Et ce, pour dire que des maux liés aux inondations pourraient faire rage sur certains lieux de recasement des victimes. En outre, nous devons nous pencher sur les couches les plus vulnérables qui sont les enfants et les femmes enceintes. Les maladies telles que la drépanocytose, le rhumatisme qui peuvent causer de désagrément au sein de la population Bassamoise. A côté des pathologies naturellement liées à l’eau, relevons le cas des reptiles sortis de leur milieu naturel, le fleuve de la région. Ces bêtes constituent aussi des dangers permanents pour les populations. Il pourrait s’agir de serpents, de caïmans… Il faut rappeler que les populations sinistrées sont hébergées à la paroisse Cœur immaculé de Marie au quartier Phare et au quartier Impérial. Alors vivement que des mesures appropriées et adaptées soient prises.
F.C
F.C
