A quelques mois de la présidentielle d’octobre 2020, l’opposition ivoirienne cherche ses marques. Fortement divisée, elle cherche des raisons pour ne pas aller à ces joutes électorales pour fuir ainsi une grosse humiliation qui se profile à l’horizon.
L’opposition ivoirienne montre depuis quelques jours des signes qu’elle ne veut pas aller à cette présidentielle de peur de se faire ridiculiser par le candidat que désignera le RHDP. Elle est fortement divisée, chacun nourrissant des ambitions présidentielles dans son parti. Pas de passe ou de ralliement à un candidat. Ainsi on apprend que Pascal Affi N’Guessan qui tient un autre bout du FPI veut se positionner. Le patron de EDS, Professeur Georges Armand Ouégnin pourrait être poussé de force dans le starting-block par ses partisans. Le parti de Laurent Gbagbo (Tendance Assoa Adou, Simone Ehivet Gbagbo) a déjà sa petite idée derrière la tête. Si jusqu’à présent l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo n’a pas encore précisé ses intentions, son épouse Simone Gbagbo ne cache plus son ambition. Mme Danièle Boni Claverie de l’URD, hésite encore. Quand Augustin Innocent Anaky Kobénan, Bamba Moriféré se montrent plus entreprenants pour un positionnement qu’ils n’ont pas encore clarifié au grand jour, usant de prudence ou de sagesse. On s’attend donc à une kyrielle de candidatures d’ici 2020. Mais en attendant ce jour de vérité, il y a un sentiment commun à ses candidats potentiels : la peur bleue d’affronter à la loyale le candidat naturel du RHDP, le président Alassane Ouattara ou le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Ces différents candidats annoncés du côté de l’opposition ivoirienne craignent une grosse humiliation, une grande débâcle devant ‘’le cheval’’ du RHDP. Même le président Henri Konan Bédié reconnaitrait en privé que ce pouvoir va se succéder à lui-même. Alors, tous se seraient passé le mot pour se focaliser sur la réforme profonde de la CEI et un grand toilettage de la liste électorale. Telles seraient les deux conditions majeures de cette opposition pour aller à ces élections. Sans ces réformes, pas d’élection présidentielle, susurre-t-on en privé. S’achemine-t-on vers un boycott de cette élection par l’opposition au régime Ouattara ? La politique de la chaise vide n’ayant jamais payé sous nos cieux, les opposants vont-ils mettre leurs menaces à exécution ? Wait and see, comme diraient les Anglais. Mais à la vérité, le sentiment qui se dégage, c’est que cette opposition a une grande peur de la grosse humiliation qui se profile à l’horizon pour elle. Car elle ne voit pas comment elle pourra venir à bout de la grosse machine électorale du RHDP déjà déployée sur le terrain qu’il a déjà quadrillé.
Igor Wawayou.
L’opposition ivoirienne montre depuis quelques jours des signes qu’elle ne veut pas aller à cette présidentielle de peur de se faire ridiculiser par le candidat que désignera le RHDP. Elle est fortement divisée, chacun nourrissant des ambitions présidentielles dans son parti. Pas de passe ou de ralliement à un candidat. Ainsi on apprend que Pascal Affi N’Guessan qui tient un autre bout du FPI veut se positionner. Le patron de EDS, Professeur Georges Armand Ouégnin pourrait être poussé de force dans le starting-block par ses partisans. Le parti de Laurent Gbagbo (Tendance Assoa Adou, Simone Ehivet Gbagbo) a déjà sa petite idée derrière la tête. Si jusqu’à présent l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo n’a pas encore précisé ses intentions, son épouse Simone Gbagbo ne cache plus son ambition. Mme Danièle Boni Claverie de l’URD, hésite encore. Quand Augustin Innocent Anaky Kobénan, Bamba Moriféré se montrent plus entreprenants pour un positionnement qu’ils n’ont pas encore clarifié au grand jour, usant de prudence ou de sagesse. On s’attend donc à une kyrielle de candidatures d’ici 2020. Mais en attendant ce jour de vérité, il y a un sentiment commun à ses candidats potentiels : la peur bleue d’affronter à la loyale le candidat naturel du RHDP, le président Alassane Ouattara ou le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Ces différents candidats annoncés du côté de l’opposition ivoirienne craignent une grosse humiliation, une grande débâcle devant ‘’le cheval’’ du RHDP. Même le président Henri Konan Bédié reconnaitrait en privé que ce pouvoir va se succéder à lui-même. Alors, tous se seraient passé le mot pour se focaliser sur la réforme profonde de la CEI et un grand toilettage de la liste électorale. Telles seraient les deux conditions majeures de cette opposition pour aller à ces élections. Sans ces réformes, pas d’élection présidentielle, susurre-t-on en privé. S’achemine-t-on vers un boycott de cette élection par l’opposition au régime Ouattara ? La politique de la chaise vide n’ayant jamais payé sous nos cieux, les opposants vont-ils mettre leurs menaces à exécution ? Wait and see, comme diraient les Anglais. Mais à la vérité, le sentiment qui se dégage, c’est que cette opposition a une grande peur de la grosse humiliation qui se profile à l’horizon pour elle. Car elle ne voit pas comment elle pourra venir à bout de la grosse machine électorale du RHDP déjà déployée sur le terrain qu’il a déjà quadrillé.
Igor Wawayou.
