Les dirigeants du Front populaire ivoirien (Fpi) étaient face à la presse, ce mercredi 30 octobre 2019 pour dénoncer ce qu’il appelle une « honteuse immixtion du gouvernement ivoirien dans le procès du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé » devant la Cour pénale internationale (Cpi). Le Secrétaire général de ce parti a traduit l’indignation de ses partisans et lui sur les initiatives prises au haut sommet de l’Etat, ces derniers jours, dans le cadre de ce procès. Il s’agit d’une correspondance que l’Etat de Côte d’Ivoire aurait transmise à la Cpi relativement à la suite du dossier en attente de passer devant la Chambre d’appel de cette Cour. « Le Fpi et la plateforme Eds apprennent avec stupéfaction et indignation que l’Etat de Côte d’Ivoire, c’est-à-dire le gouvernement ivoirien, c’est-à-dire M. Ouattara vient de s’inviter assez curieusement au débat en s’opposant à travers un courrier adressé à la Cpi le 25 octobre 2019, à la libération sans condition telle que requise par la Défense du président Laurent Gbagbo », révèle Assoa Adou.
Pour le conférencier, par ces agissements, le président de la République, Alassane Ouattara, viennent de faire tomber le masque. Celui de leur rejet de la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Assoa Adou dénonce la démarche de l’Etat ivoirien qui, a-t-il indiqué, est la preuve que le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé « n’est rien d’autre qu’une cabale politique pour écarter un adversaire gênant ». Mieux, le Secrétaire général du Fpi fait noter, au regard de cette « intrusion de l’Etat » que les démarches engagées par le procureur pour une annulation de toutes les décisions d’acquittement et de libération des ex-prévenus ont toutes été téléguidées par le gouvernement ivoirien. Lequel gouvernement, souligne l’orateur, a décidé, lui-même de monter au créneau. Ce, en condamnant comme il l’a fait l’ex-président ivoirien a 20 ans pour le casse de la Bceao et en réveillant un nouveau procès en cours contre Charles Blé Goudé devant le tribunal d’Abidjan pour, dit-on « crime contre des prisonniers politiques ».
En réaction, les dirigeants du Fpi, qui dénoncent un refus de la réconciliation par le chef de l’Etat et son gouvernement, appelle les Ivoiriens à leur « imposer la paix » par la réconciliation. « M. Ouattara, gagné par une grande panique, depuis que la Chambre de Première instance a prononcé la libération immédiate veut prendre le peuple le Côte d’Ivoire en otage au détriment de ses intérêts égoïstes », martèle Assoa Adou, non sans prendre la Communauté internationale à témoin quant à une « provocation de trop que le peuple ivoirien ne saurait tolérer ».
En définitive, le conférencier a lancé un appel à la Cpi à faire son travail de justice sans se mêler à la vie politique en Côte d’Ivoire.
F.D.B
Pour le conférencier, par ces agissements, le président de la République, Alassane Ouattara, viennent de faire tomber le masque. Celui de leur rejet de la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Assoa Adou dénonce la démarche de l’Etat ivoirien qui, a-t-il indiqué, est la preuve que le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé « n’est rien d’autre qu’une cabale politique pour écarter un adversaire gênant ». Mieux, le Secrétaire général du Fpi fait noter, au regard de cette « intrusion de l’Etat » que les démarches engagées par le procureur pour une annulation de toutes les décisions d’acquittement et de libération des ex-prévenus ont toutes été téléguidées par le gouvernement ivoirien. Lequel gouvernement, souligne l’orateur, a décidé, lui-même de monter au créneau. Ce, en condamnant comme il l’a fait l’ex-président ivoirien a 20 ans pour le casse de la Bceao et en réveillant un nouveau procès en cours contre Charles Blé Goudé devant le tribunal d’Abidjan pour, dit-on « crime contre des prisonniers politiques ».
En réaction, les dirigeants du Fpi, qui dénoncent un refus de la réconciliation par le chef de l’Etat et son gouvernement, appelle les Ivoiriens à leur « imposer la paix » par la réconciliation. « M. Ouattara, gagné par une grande panique, depuis que la Chambre de Première instance a prononcé la libération immédiate veut prendre le peuple le Côte d’Ivoire en otage au détriment de ses intérêts égoïstes », martèle Assoa Adou, non sans prendre la Communauté internationale à témoin quant à une « provocation de trop que le peuple ivoirien ne saurait tolérer ».
En définitive, le conférencier a lancé un appel à la Cpi à faire son travail de justice sans se mêler à la vie politique en Côte d’Ivoire.
F.D.B