La direction du Rassemblement des Houphouëstistes (Rhdp) pense que le Pdci-Rda et ses alliés préparent quelque chose contre le pouvoir tenu actuellement par le président de la République, Alassane Ouattara. Elle a publiquement et clairement dénoncé ce qui lui passe pour être une action populaire de révolte à l’image des « révolutions » qui eu lieu dans des pays comme la Tunisie, l’Algérie ou le Soudan.
Face aux militants de France, dont la mobilisation a rendu exiguë la salle affrétée pour la rentrée politique de ce samedi 2 novembre 2019, le directeur exécutif adjoint du parti au pouvoir en charge de la diaspora, a tenu à partager cette information. Lanciné Diaby est revenu sur des propos tenus, le samedi 19 octobre dernier, au meeting du Pdci-Rda, par l’ancien ministre, Anaky Kobenan, président fondateur du Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa), qui s’est affiché dans l’opposition, pour tirer la sonnette d’alarme. Pour lui, en lançant un appel aux jeunes à se lever pour prendre en main leur destin, l’ex-allié d’Alassane Ouattara et ses camarades de la nouvelle plate-forme de l’opposition préparent « le lit d’une insurrection » populaire, de la violence dans les rues. « Anaky Kobenan a dit haut et fort ce qu’on soupçonnait, c’est-à-dire choisir la révolution, la violence et la révolte », à l’instar, précise l’orateur, des révolutions qui se sont opérées dans d’autres pays d’Afrique, notamment en Tunisie, en Algérie ou au Soudan.
A sa suite, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, représentant le Premier ministre, parrain de la cérémonie, confirmera les mêmes informations non sans rassurer les militants des dispositions prises par le gouvernement. Il a invité ses partisans à « demeurer sereins », car, a-t-il ajouté : « Le pays est bien tenu pour tous et toutes les dispositions sont prises pour que tout se passe ainsi jusqu’aux élections de 2020 et au delà. Le président Ouattara ne parle pas, il travaille, mais il veille aux grains ».
Des pics à Soro et à Bédié
Ces précisions faites, l’émissaire du Premier ministre ne se montrera pas du tout tendre envers certains dirigeants actuels de l’opposition dont les candidatures pour les élections présidentielles de 2020 sont devenues presque certaines. Traitant l’opposition de « déboussolée », Adjoumani, qui a délaissé son discours écrit pour improviser le reste de son intervention devant le public chauffé à bloc, il a rué dans les brancards en parlant de Guillaume Soro et de Henri Konan Bédié. Il a, notamment dénoncé l’ambition « démesurée » de l’ex-chef du Parlement ivoirien, actuellement président de Générations et peuples solidaires (Gps), mouvement politique avec lequel Guillaume Soro compte aller à la reconquête du pouvoir. « Ici précisément leur Gps n’arrive pas à les géo-localiser, tellement ils ont des ambitions démesuré. Je suis convaincu que leur Gps va les délocaliser », ironise le porte-parole principal du Rhdp, qui relève une alliance contre nature de l’ancien dirigeants de la Fesci avec des dirigeants actuels de l’opposition. « Dans un passé récent, M. Soro appelait les étudiants à se dresser contre la dictature fascisante de M. Bédié. Hier, il se dressait contre M. Gbagbo qu’il assimilait au plus cruel des dictateurs. Aujourd’hui, il file le parfait amour avec M. Bédié et il fait le pied de grue pour rencontrer M . Gbagbo. Est-ce que la Côte d’Ivoire mérite de confier son destin à des politiciens pareils ? », crache l’émissaire d’Amadou Gon Coulibaly.
Se référant au président du Pdci-Rda, Kobenan Adjoumani l’a décrit comme le « grand maître-chanteur des réalisations du président Ouattara » quand celui-ci l’appelait le « grand bâtisseur ». Puis l’orateur, ovationné, par son public, de s’indigner que Henri Konan Bédié « renie ses propres déclarations ». « Il se dit Houphouëtistes et coalise avec les opposants d’Houphouët-Boigny pour combattre ses vrais héritiers ».
Pour le ministre de l’Agriculture, Henri Konan Bédié multiplie les actes de bienveillance à l’égard de Laurent Gbagbo et Blé Goudé juste pour attendre de ces ex-dirigeants un retour de l’ascenseur pour les élections présidentielles de 2020. A propos, Kobenan Adjoumani reste convaincu que le ‘’Sphinx’’ de Daoukro ne souhaite pas la libération de ses nouveaux alliés qui comparaissent encore devant la Cour pénale internationale. « La libération de Gbagbo et Blé Goudé porterait un coup à ses ambitions. (…). Ça n’arrange pas les affaires politiques de M. Bédié que M. Gbagbo soit libéré. M. Bédié sera le premier à couler des larmes si M. Gbagbo venait à être libéré…. », clame Adjoumani, qui a exhorté les militants du Rhdp à ne pas s’inquiéter face à ce qu’il appelle « l’explosion des ambitions présidentielles à la veille de 2020 ».
La direction du Rhdp, a-t-il dit, à cet effet, a prévu ce scénario. Et, il ne doute pas que ce parti va remporter la prochaine présidentielle « démocratiquement, clairement et dans la transparence grâce à la confiance des Ivoiriens au président Alassane Ouattara »
F.D.BONY
Face aux militants de France, dont la mobilisation a rendu exiguë la salle affrétée pour la rentrée politique de ce samedi 2 novembre 2019, le directeur exécutif adjoint du parti au pouvoir en charge de la diaspora, a tenu à partager cette information. Lanciné Diaby est revenu sur des propos tenus, le samedi 19 octobre dernier, au meeting du Pdci-Rda, par l’ancien ministre, Anaky Kobenan, président fondateur du Mouvement des Forces d’Avenir (Mfa), qui s’est affiché dans l’opposition, pour tirer la sonnette d’alarme. Pour lui, en lançant un appel aux jeunes à se lever pour prendre en main leur destin, l’ex-allié d’Alassane Ouattara et ses camarades de la nouvelle plate-forme de l’opposition préparent « le lit d’une insurrection » populaire, de la violence dans les rues. « Anaky Kobenan a dit haut et fort ce qu’on soupçonnait, c’est-à-dire choisir la révolution, la violence et la révolte », à l’instar, précise l’orateur, des révolutions qui se sont opérées dans d’autres pays d’Afrique, notamment en Tunisie, en Algérie ou au Soudan.
A sa suite, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, représentant le Premier ministre, parrain de la cérémonie, confirmera les mêmes informations non sans rassurer les militants des dispositions prises par le gouvernement. Il a invité ses partisans à « demeurer sereins », car, a-t-il ajouté : « Le pays est bien tenu pour tous et toutes les dispositions sont prises pour que tout se passe ainsi jusqu’aux élections de 2020 et au delà. Le président Ouattara ne parle pas, il travaille, mais il veille aux grains ».
Des pics à Soro et à Bédié
Ces précisions faites, l’émissaire du Premier ministre ne se montrera pas du tout tendre envers certains dirigeants actuels de l’opposition dont les candidatures pour les élections présidentielles de 2020 sont devenues presque certaines. Traitant l’opposition de « déboussolée », Adjoumani, qui a délaissé son discours écrit pour improviser le reste de son intervention devant le public chauffé à bloc, il a rué dans les brancards en parlant de Guillaume Soro et de Henri Konan Bédié. Il a, notamment dénoncé l’ambition « démesurée » de l’ex-chef du Parlement ivoirien, actuellement président de Générations et peuples solidaires (Gps), mouvement politique avec lequel Guillaume Soro compte aller à la reconquête du pouvoir. « Ici précisément leur Gps n’arrive pas à les géo-localiser, tellement ils ont des ambitions démesuré. Je suis convaincu que leur Gps va les délocaliser », ironise le porte-parole principal du Rhdp, qui relève une alliance contre nature de l’ancien dirigeants de la Fesci avec des dirigeants actuels de l’opposition. « Dans un passé récent, M. Soro appelait les étudiants à se dresser contre la dictature fascisante de M. Bédié. Hier, il se dressait contre M. Gbagbo qu’il assimilait au plus cruel des dictateurs. Aujourd’hui, il file le parfait amour avec M. Bédié et il fait le pied de grue pour rencontrer M . Gbagbo. Est-ce que la Côte d’Ivoire mérite de confier son destin à des politiciens pareils ? », crache l’émissaire d’Amadou Gon Coulibaly.
Se référant au président du Pdci-Rda, Kobenan Adjoumani l’a décrit comme le « grand maître-chanteur des réalisations du président Ouattara » quand celui-ci l’appelait le « grand bâtisseur ». Puis l’orateur, ovationné, par son public, de s’indigner que Henri Konan Bédié « renie ses propres déclarations ». « Il se dit Houphouëtistes et coalise avec les opposants d’Houphouët-Boigny pour combattre ses vrais héritiers ».
Pour le ministre de l’Agriculture, Henri Konan Bédié multiplie les actes de bienveillance à l’égard de Laurent Gbagbo et Blé Goudé juste pour attendre de ces ex-dirigeants un retour de l’ascenseur pour les élections présidentielles de 2020. A propos, Kobenan Adjoumani reste convaincu que le ‘’Sphinx’’ de Daoukro ne souhaite pas la libération de ses nouveaux alliés qui comparaissent encore devant la Cour pénale internationale. « La libération de Gbagbo et Blé Goudé porterait un coup à ses ambitions. (…). Ça n’arrange pas les affaires politiques de M. Bédié que M. Gbagbo soit libéré. M. Bédié sera le premier à couler des larmes si M. Gbagbo venait à être libéré…. », clame Adjoumani, qui a exhorté les militants du Rhdp à ne pas s’inquiéter face à ce qu’il appelle « l’explosion des ambitions présidentielles à la veille de 2020 ».
La direction du Rhdp, a-t-il dit, à cet effet, a prévu ce scénario. Et, il ne doute pas que ce parti va remporter la prochaine présidentielle « démocratiquement, clairement et dans la transparence grâce à la confiance des Ivoiriens au président Alassane Ouattara »
F.D.BONY