Candidat déclaré pour les élections présidentielles de 2020, Guillaume Soro n’entend point voir l’actuelle Commission électorale indépendante (Cei) mise en place être le maitre d’œuvre de ces scrutins à venir. En séjour depuis 6 mois en Europe et de Milan, où il est à son 3ème Crush party, le président de Générations et peuples solidaires (Gps), interpellé sur la question, est formel. « Ce n’est pas cette Cei qu’on va prendre pour organiser les élections. Le reste, permettez-moi de ne pas en dire plus ».
L’ex-président de l’Assemblée nationale a, tout de même, tenu à donner quelques raisons pour lesquelles il récuse fermement l’organe en charge des prochaines élections en Côte d’Ivoire. Il dénonce , en effet, une « Cei qui a déjà le nom du président et le nombre de voix qu’il va avoir, c’est-à-dire son score qui est de 3.700.000 voix ». « Ecoutez toujours le criminel et faites-le parler. Il vous parlera du crime. Donc, 3.700.000 voix, c’est le score du président que la Cei a déjà. Donc, vous voulez qu’on organise quelle élection », renchérit l’ancien Premier ministre, qui a gardé le même ton en parlant de son retour au pays. Une autre question qui lui aura été posée.
Guillaume Soro, répondant à cette question s’étonne que son agenda les intéresse tant, notamment au niveau des dirigeants du Rassemblement des Houphouëtistes, le parti au pouvoir. « Ils ne regardent pas le programme d’Alassane, c’est pour moi ils regardent. C’est Alassane qui est votre président. Je viendrai quand je suis prêt. Dites au Rhdp de laisser mon programme là tranquille. Je suis maître de mon agenda. Si je veux rentrer demain, je rentre ».
Mon aide de camp viré de l’armée
Revenant sur l’affaire de son passeport introduit pour renouvellement, le président de Gps assure qu’il a reçu sa pièce. « J’ai eu mon passeport après deux mois de blocage que rien ne justifiait. C’est mon aide de camp qui est allé chercher. Et mon aide de camp, on vient de le radier de l’armée ». Une autre grosse révélation que fait l’ancien chef du gouvernement ivoirien, qui dit ne pas comprendre que l’actuel tenant du pouvoir puisse permettre qu’il soit traité de la sorte. Lui qui, du temps où il était à la Primature, et Alassane Ouattara dans l’opposition, avait pris toutes les dispositions pour le sécuriser. « On lui a donné 20 gendarmes. En plus, j’avais mis un autre dispositif pour le sécuriser. A mon tour, un simple aide de camp, on le radie de l’armée ».
Parlant de son collaborateur limogé des troupes ivoiriennes, Guillaume Soro a souligné les sacrifices qu’il a essuyé pour l’avènement au pouvoir de l’actuel locataire du Palais d’Abidjan. « Voilà quelqu’un qui, dans le combat pour qu’Alassane soit président, on a tiré sur lui à bout portant. Il a une trace de balle dans son pied actuellement, Fofana Abdoulaye. Et, ce n’est même pas Gbagbo qui l’a radié, mais celui pour qui il a pris la balle. Après, on va dire qu’on a trahi Alassane ».
Compaoré et moi, nous sommes chrétiens, pas djihadistes
L’hôte de la diaspora ivoirienne de Milan ne s’arrête pas à la radiation de son collaborateur. Mais, il va révéler un autre complot ourdi pour lequel il accuse ouvertement le pouvoir d’Abidjan. Selon Guillaume Soro, même s’il a reçu son passeport, il s’est trouvé une proche de Ouattara bien identifié, qui est allée démentir auprès du chef de l’Etat qu’il ait réellement perdu son ancien spécimen. « Il est allé dire au président que ce n’est pas vrai quand j’ai déclaré que mon passeport était perdu, et que je suis en contact avec le Hezbollah. Aussi, comme je suis allé dans des pays, c’est pour cela que j’ai déclaré mon passeport perdu pour ne pas qu’on voit les cachets de ces pays-là dans mon passeport ».
Pis, poursuit le président de Gps, ces médisants auraient écrit au FBI pour le signaler comme un djihadiste afin de lui coller à dos ces services secrets américains. « Ils ont écrit une note au FBI. Je ne sais même pas quelle haine, et qu’est-ce que j’ai pu leur faire. Moi, je suis chrétien catholique, si on doit chercher djihadiste là, c’est parmi eux-mêmes. Je n’ai jamais vu un chrétien catholique djihadiste. Donc, c’est pour ça ils ont bloqué mon passeport. Donc, ils étaient en train de nourrir le FBI contre moi pour que le FBI fasse une enquête sur moi ». Et Guillaume Soro de dénoncer des articles de presse parus dans des journaux proches du pouvoir mettant en cause, lui et l’ex-président du Burkina Faso. « Vous avez vu qu’ils avaient écrit des articles titrés ‘’Guillaume Soro, Chafi, Compaoré, djihadistes’’. Compaoré, et moi, nous sommes des chrétiens. On n’est pas djihadistes », s’en défend-il, non sans réaffirmer sa volonté d’aller jusqu’au bout de son engagement politique afin de ne pas trahir les Ivoiriens qui croient en son combat. « En voyant tout ce monde qui est venu de partout, c’est ça qui me fait dire : ‘’Guillaume, tu n’as pas le droit de trahir toutes ces espérances, toutes ces femmes et ces hommes qui croient en cela’’. Vous me voyez, moi, reculer. Fofana, on l’a radié. Si je recule, comment il va faire ? », a-t-il lancé à ses partisans qui redoutent que l’aventure ne soit juste du bluff.
F.D.BONY
L’ex-président de l’Assemblée nationale a, tout de même, tenu à donner quelques raisons pour lesquelles il récuse fermement l’organe en charge des prochaines élections en Côte d’Ivoire. Il dénonce , en effet, une « Cei qui a déjà le nom du président et le nombre de voix qu’il va avoir, c’est-à-dire son score qui est de 3.700.000 voix ». « Ecoutez toujours le criminel et faites-le parler. Il vous parlera du crime. Donc, 3.700.000 voix, c’est le score du président que la Cei a déjà. Donc, vous voulez qu’on organise quelle élection », renchérit l’ancien Premier ministre, qui a gardé le même ton en parlant de son retour au pays. Une autre question qui lui aura été posée.
Guillaume Soro, répondant à cette question s’étonne que son agenda les intéresse tant, notamment au niveau des dirigeants du Rassemblement des Houphouëtistes, le parti au pouvoir. « Ils ne regardent pas le programme d’Alassane, c’est pour moi ils regardent. C’est Alassane qui est votre président. Je viendrai quand je suis prêt. Dites au Rhdp de laisser mon programme là tranquille. Je suis maître de mon agenda. Si je veux rentrer demain, je rentre ».
Mon aide de camp viré de l’armée
Revenant sur l’affaire de son passeport introduit pour renouvellement, le président de Gps assure qu’il a reçu sa pièce. « J’ai eu mon passeport après deux mois de blocage que rien ne justifiait. C’est mon aide de camp qui est allé chercher. Et mon aide de camp, on vient de le radier de l’armée ». Une autre grosse révélation que fait l’ancien chef du gouvernement ivoirien, qui dit ne pas comprendre que l’actuel tenant du pouvoir puisse permettre qu’il soit traité de la sorte. Lui qui, du temps où il était à la Primature, et Alassane Ouattara dans l’opposition, avait pris toutes les dispositions pour le sécuriser. « On lui a donné 20 gendarmes. En plus, j’avais mis un autre dispositif pour le sécuriser. A mon tour, un simple aide de camp, on le radie de l’armée ».
Parlant de son collaborateur limogé des troupes ivoiriennes, Guillaume Soro a souligné les sacrifices qu’il a essuyé pour l’avènement au pouvoir de l’actuel locataire du Palais d’Abidjan. « Voilà quelqu’un qui, dans le combat pour qu’Alassane soit président, on a tiré sur lui à bout portant. Il a une trace de balle dans son pied actuellement, Fofana Abdoulaye. Et, ce n’est même pas Gbagbo qui l’a radié, mais celui pour qui il a pris la balle. Après, on va dire qu’on a trahi Alassane ».
Compaoré et moi, nous sommes chrétiens, pas djihadistes
L’hôte de la diaspora ivoirienne de Milan ne s’arrête pas à la radiation de son collaborateur. Mais, il va révéler un autre complot ourdi pour lequel il accuse ouvertement le pouvoir d’Abidjan. Selon Guillaume Soro, même s’il a reçu son passeport, il s’est trouvé une proche de Ouattara bien identifié, qui est allée démentir auprès du chef de l’Etat qu’il ait réellement perdu son ancien spécimen. « Il est allé dire au président que ce n’est pas vrai quand j’ai déclaré que mon passeport était perdu, et que je suis en contact avec le Hezbollah. Aussi, comme je suis allé dans des pays, c’est pour cela que j’ai déclaré mon passeport perdu pour ne pas qu’on voit les cachets de ces pays-là dans mon passeport ».
Pis, poursuit le président de Gps, ces médisants auraient écrit au FBI pour le signaler comme un djihadiste afin de lui coller à dos ces services secrets américains. « Ils ont écrit une note au FBI. Je ne sais même pas quelle haine, et qu’est-ce que j’ai pu leur faire. Moi, je suis chrétien catholique, si on doit chercher djihadiste là, c’est parmi eux-mêmes. Je n’ai jamais vu un chrétien catholique djihadiste. Donc, c’est pour ça ils ont bloqué mon passeport. Donc, ils étaient en train de nourrir le FBI contre moi pour que le FBI fasse une enquête sur moi ». Et Guillaume Soro de dénoncer des articles de presse parus dans des journaux proches du pouvoir mettant en cause, lui et l’ex-président du Burkina Faso. « Vous avez vu qu’ils avaient écrit des articles titrés ‘’Guillaume Soro, Chafi, Compaoré, djihadistes’’. Compaoré, et moi, nous sommes des chrétiens. On n’est pas djihadistes », s’en défend-il, non sans réaffirmer sa volonté d’aller jusqu’au bout de son engagement politique afin de ne pas trahir les Ivoiriens qui croient en son combat. « En voyant tout ce monde qui est venu de partout, c’est ça qui me fait dire : ‘’Guillaume, tu n’as pas le droit de trahir toutes ces espérances, toutes ces femmes et ces hommes qui croient en cela’’. Vous me voyez, moi, reculer. Fofana, on l’a radié. Si je recule, comment il va faire ? », a-t-il lancé à ses partisans qui redoutent que l’aventure ne soit juste du bluff.
F.D.BONY