Les Forces de Défenses et de Sécurité de Côte d’Ivoire (FDS) seront bientôt formées à la prévention et à la réponse efficace contre les violences sexuelles. C’est ce qui ressort des recommandations de l’atelier de validation des modules et outils de formation à la prévention et à la réponse aux violences sexuelles, vendredi dernier à Yamoussoukro
Le Comité National de Lutte contre les Violences Sexuelles aux liées aux Conflits (CNLVSC) a élaboré un plan d’actions triennal en vue de prévenir et répondre à la violence sexuelle commise en situation de conflit
Ce plan prévoit la pérennisation des acquis de la prévention et la réponse aux violences sexuelles dans les institutions de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire confirmés par le haut commandement des FDS dans son acte d’engagement commun, signé et transmis aux Nations-Unies par le biais du PNUD en 2017.
La mise en œuvre de cet engagement a débuté par l’organisation de deux ateliers techniques dont le premier a permis l’élaboration et l’harmonisation des modules et des outils de facilitation.
Le deuxième a été consacré à la revue et à la consolidation de la trousse, après plusieurs sessions de formations organisées dans certaines unités pour l’implémentation des outils
Cet atelier, organisé avec l’appui financier du PNUD et de l’UNFPA avait donc pour objectif de valider les modules et les outils en vue de leur insertion dans les programmes de formation des personnels des force et défense et de sécurité de Côte d’Ivoire
Il s’est déroulé en trois étapes. La première a été relative à l’introduction sur les objectifs et résultats attendus, la deuxième aux travaux proprement dits et la troisième aux recommandations.
A son terme, les participants ont confirmé la pertinence et l’utilité des notions enseignées dans l’exécution des missions de défense et de sécurité.
Ainsi, plusieurs modules ont été retenus par catégorie. Pour les Élèves Sous-Officiers (ESO) et Militaires du Rang (MDR) ce sont, la marche du pouvoir, généralités sur les droits de l’homme, généralités sur les violences basées sur le genre, violences sexuelles comme arme de guerre, communication avec les survivants des VBG.
Pour les Sous-Officiers, la marche du pouvoir, généralités sur les droits de l’homme, généralités sur les violences basées sur le genre, violences sexuelles comme arme de guerre, communication avec les survivants des VBG, prise en charge balistiques des survivants, méthodes d’enquête et de documentation sur les VSC ont été retenus.
Les généralités sur les droits de l’homme et les VGB, nature changeante des conflits, violences sexuelles comme arme de guerre, aspects psychologiques, prise en charge holistique, cadre juridique des VS, pénalisation, réponses judiciaires aux crimes de violences sexuelles, mécanisme de suivi, analyse et communication de l’information, méthode d’enquête et documentation de crime de VS et communication avec les victimes survivantes des VBG ont été pris pour les Officiers et Commissaires.
Sur le volume horaire, les chefs des bureaux instruction et directeurs de la formation ont retenu 12 heures pour le niveau 1 (MDR et ESO) et le niveau 2 (Sous-officiers), 16 heures pour le niveau 3, officiers et commissaires, 5 heures pour la formation de spécialité (OPJ-gestionnaires BAG) et 80 heures pour la formation des formateurs.
PR
Le Comité National de Lutte contre les Violences Sexuelles aux liées aux Conflits (CNLVSC) a élaboré un plan d’actions triennal en vue de prévenir et répondre à la violence sexuelle commise en situation de conflit
Ce plan prévoit la pérennisation des acquis de la prévention et la réponse aux violences sexuelles dans les institutions de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire confirmés par le haut commandement des FDS dans son acte d’engagement commun, signé et transmis aux Nations-Unies par le biais du PNUD en 2017.
La mise en œuvre de cet engagement a débuté par l’organisation de deux ateliers techniques dont le premier a permis l’élaboration et l’harmonisation des modules et des outils de facilitation.
Le deuxième a été consacré à la revue et à la consolidation de la trousse, après plusieurs sessions de formations organisées dans certaines unités pour l’implémentation des outils
Cet atelier, organisé avec l’appui financier du PNUD et de l’UNFPA avait donc pour objectif de valider les modules et les outils en vue de leur insertion dans les programmes de formation des personnels des force et défense et de sécurité de Côte d’Ivoire
Il s’est déroulé en trois étapes. La première a été relative à l’introduction sur les objectifs et résultats attendus, la deuxième aux travaux proprement dits et la troisième aux recommandations.
A son terme, les participants ont confirmé la pertinence et l’utilité des notions enseignées dans l’exécution des missions de défense et de sécurité.
Ainsi, plusieurs modules ont été retenus par catégorie. Pour les Élèves Sous-Officiers (ESO) et Militaires du Rang (MDR) ce sont, la marche du pouvoir, généralités sur les droits de l’homme, généralités sur les violences basées sur le genre, violences sexuelles comme arme de guerre, communication avec les survivants des VBG.
Pour les Sous-Officiers, la marche du pouvoir, généralités sur les droits de l’homme, généralités sur les violences basées sur le genre, violences sexuelles comme arme de guerre, communication avec les survivants des VBG, prise en charge balistiques des survivants, méthodes d’enquête et de documentation sur les VSC ont été retenus.
Les généralités sur les droits de l’homme et les VGB, nature changeante des conflits, violences sexuelles comme arme de guerre, aspects psychologiques, prise en charge holistique, cadre juridique des VS, pénalisation, réponses judiciaires aux crimes de violences sexuelles, mécanisme de suivi, analyse et communication de l’information, méthode d’enquête et documentation de crime de VS et communication avec les victimes survivantes des VBG ont été pris pour les Officiers et Commissaires.
Sur le volume horaire, les chefs des bureaux instruction et directeurs de la formation ont retenu 12 heures pour le niveau 1 (MDR et ESO) et le niveau 2 (Sous-officiers), 16 heures pour le niveau 3, officiers et commissaires, 5 heures pour la formation de spécialité (OPJ-gestionnaires BAG) et 80 heures pour la formation des formateurs.
PR