Ouattara-Bédié, hier. C’était comme l’arbre et l’écorce, jusqu’à ce que l’aîné sorte une histoire d’alternance en 2020 au profit du PDCI-RDA pour claquer, sur un coup de tête, la porte de la maison commune, le RHDP. A contrario, ‘’le cadet’’, le président Alassane Ouattara, est resté loyal et constant avec ‘’l’aîné’’ à qui il a toujours fait confiance en public comme en privé.
Ouattara, on l’avait écrit à maintes reprises, est un homme qui honore toujours la parole donnée ou encore ne s’en écarte jamais. Il suffit de revisiter de nos jours le chemin qui a mené à la Constitution du parti unifié-RHDP pour s’en convaincre.
Dans la gouvernance RDR-PDCI hier, le président Alassane Ouattara est toujours resté constant dans ses déclarations, honorant toujours son aîné Henri Konan Bédié, en se référant toujours en public à lui pour évacuer en dernier ressort les écueils, embûches qui pourraient subvenir dans les étapes de la mise en place du parti unifié-RHDP. Il ne cessait de le consulter avant toutes décisions engageant la vie de la Nation. Un respect, un honneur que les ambitions politiques de l’ancien chef de l’Etat, à 85 ans révolus, vont l’amener à s’en détourner.
Sous d’autres cieux, on aurait qualifié le départ du président Bédié du RHDP, ‘’de haute trahison’’. Dans ce revirement à 180 degrés, jamais le président Alassane Ouattara n’a usé de mots discourtois envers le ‘’sphinx’’ de Daoukro. Jamais dans ses discours, il n’a usé de ‘’piques’’ envers ‘’l’aîné’’. C’est ce qu’on appelle en Afrique, le respect des aînés. Et il en a fait son credo, attendant toujours ‘’l’aîné’’ qui pourrait revenir un jour dans la maison commune, le RHDP, après s’être rendu compte sûrement qu’il s’est trompé de chemin. Car en politique, tout est volatile, il n’ya rien de définitif pourvu qu’on fasse preuve d’une dose de courage politique. Mais que constatons-nous de nos jours ? ‘’L’aîné’’ semble être toujours définitivement parti de la maison familiale commune, cherchant aujourd’hui une alliance contre nature avec des anti-Houphouétistes hier. Les essais non concluants n’ont pas manqué avec le RACI de Soro Kigbafori Guillaume qu’il appelle affectueusement ‘’son fils’’, le FPI, morceau arraché par Pascal Affi N’Guessan, EDS du professeur Roger Armand Ouégnin et aujourd’hui avec le FPI, tendance Laurent Gbagbo. Hier, Daoukro était devenue le centre de ‘’pèlerinage, de ressourcement politique’’ de tous les opposants au régime. Le président de la République, SEM Alassane Ouattara, a suivi sans mot dire tous ces ballets politiques et diplomatiques et est resté loyal, constant, cherchant à ramener au RHDP son ‘’aîné’’, trompé par son entourage dans lequel figurent plusieurs ‘’revanchards et aigris’’. Des Ivoiriens lucides et réalistes avaient vu ‘’le divorce’’ se dessiner avec les discours au ton guerrier de ce même entourage.
• Ces grands signes annonciateurs.
En tournée, il y a quelques mois en arrière à Bingerville, le Secrétaire exécutif en chef du parti doyen, professeur Maurice Kakou Guikahué avait lâché cette phrase :’’Un concubinage ça prend fin’’. Des personnalités de haut rang et grade au PDCI-RDA ont poussé trop loin le bouchon en parlant du jeu ‘’du cavalier et du cheval’’ avec le pouvoir RDR. Le ministre Jean-Louis Billon, porte-parole dudit parti, avait été plus direct, plus incisif en annonçant ‘’la fin de l’accompagnement et la candidature d’un cadre du parti à la présidentielle de 2020’’. Le clou a été enfoncé par le président dudit parti lui-même. Le président Henri Konan Bédié a pris de façon unilatérale ses responsabilités pour annoncer dans les colonnes d’un confrère qui lui est proche, à quelques jours du 27 janvier 2019, date du congrès constitutif du RHDP que ‘’sa formation politique n’ira pas au Congrès pour décider de la vie du parti unifié’’. Il a en plus ajouté ces mots :’’RHDP, oui, parti unifié non et non !’’. Le point de non retour avait-il été atteint ? C’est ce signal fort que ‘’N’Zuéba’’ a envoyé ce jour là à ses concitoyens. En un mot, Bédié a été poussé à la sortie par les extrémistes de son bord qui voulaient ici et maintenant une alternance au profit du PDCI-RDA en 2020. Aujourd’hui, l’ancien chef de l’Etat a abandonné respect et honneur dus à son rang pour s’allier à des petits partis politiques dont les militants ne peuvent pas remplir ‘’un stade de maracana du quartier’’. On aurait souhaité plutôt le voir jouer de beaux et grands rôles au RHDP. Comme celui de ‘’sage’’, de ‘’bibliothèque vivante’’ de la politique en Eburnie, que nenni ! Les ambitions politiques, les intérêts égoïstes et personnels des uns et des autres dans son parti l’ont, hélas, poussé à commettre une grave erreur politique qui lui vaut aujourd’hui une grande saignée humaine au sein de la formation politique qu’il dirige. Qui s’est totalement vidée au profit du RHDP. L’artiste-chanteur de ce groupe éponyme qui fait sensation de nos jours a vu juste quand il chantait ceci : ‘’Quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend…’’ Non, le président Henri Konan Bédié ne mérite pas, à 85 ans bien sonnés, de courir derrière une alliance politique contre nature avec ces partis politiques qui n’existent que sur papier au ministère de l’Intérieur. Qui peut de nos jours parler au président Bédié pour qu’il revienne à sa maison familiale et originelle le RHDP ? Son frère ‘’cadet’’, le président Alassane Ouattara n’a jamais fermé la porte du RHDP à son ‘’aîné’’, Henri Konan Bédié. Il l’attend toujours, les bras ouverts, sur les parvis de la maison familiale pour être le premier à l’accueillir. Mais l’aîné a fait le choix le 19 Octobre 2019 de revenir au soir de sa vie aux affaires, pris en otage par des extrémistes de son camp. C’est connu de tous aujourd’hui, la prochaine convention du PDCI-RDA va le désigner comme candidat à la présidentielle 2020. Un point de non retour qui intrigue tous les ivoiriens. Mais où va ‘’N’Zuéba’’ avec cette affaire de candidature en 2020, attendons de voir.
Igor Wawayou
Ouattara, on l’avait écrit à maintes reprises, est un homme qui honore toujours la parole donnée ou encore ne s’en écarte jamais. Il suffit de revisiter de nos jours le chemin qui a mené à la Constitution du parti unifié-RHDP pour s’en convaincre.
Dans la gouvernance RDR-PDCI hier, le président Alassane Ouattara est toujours resté constant dans ses déclarations, honorant toujours son aîné Henri Konan Bédié, en se référant toujours en public à lui pour évacuer en dernier ressort les écueils, embûches qui pourraient subvenir dans les étapes de la mise en place du parti unifié-RHDP. Il ne cessait de le consulter avant toutes décisions engageant la vie de la Nation. Un respect, un honneur que les ambitions politiques de l’ancien chef de l’Etat, à 85 ans révolus, vont l’amener à s’en détourner.
Sous d’autres cieux, on aurait qualifié le départ du président Bédié du RHDP, ‘’de haute trahison’’. Dans ce revirement à 180 degrés, jamais le président Alassane Ouattara n’a usé de mots discourtois envers le ‘’sphinx’’ de Daoukro. Jamais dans ses discours, il n’a usé de ‘’piques’’ envers ‘’l’aîné’’. C’est ce qu’on appelle en Afrique, le respect des aînés. Et il en a fait son credo, attendant toujours ‘’l’aîné’’ qui pourrait revenir un jour dans la maison commune, le RHDP, après s’être rendu compte sûrement qu’il s’est trompé de chemin. Car en politique, tout est volatile, il n’ya rien de définitif pourvu qu’on fasse preuve d’une dose de courage politique. Mais que constatons-nous de nos jours ? ‘’L’aîné’’ semble être toujours définitivement parti de la maison familiale commune, cherchant aujourd’hui une alliance contre nature avec des anti-Houphouétistes hier. Les essais non concluants n’ont pas manqué avec le RACI de Soro Kigbafori Guillaume qu’il appelle affectueusement ‘’son fils’’, le FPI, morceau arraché par Pascal Affi N’Guessan, EDS du professeur Roger Armand Ouégnin et aujourd’hui avec le FPI, tendance Laurent Gbagbo. Hier, Daoukro était devenue le centre de ‘’pèlerinage, de ressourcement politique’’ de tous les opposants au régime. Le président de la République, SEM Alassane Ouattara, a suivi sans mot dire tous ces ballets politiques et diplomatiques et est resté loyal, constant, cherchant à ramener au RHDP son ‘’aîné’’, trompé par son entourage dans lequel figurent plusieurs ‘’revanchards et aigris’’. Des Ivoiriens lucides et réalistes avaient vu ‘’le divorce’’ se dessiner avec les discours au ton guerrier de ce même entourage.
• Ces grands signes annonciateurs.
En tournée, il y a quelques mois en arrière à Bingerville, le Secrétaire exécutif en chef du parti doyen, professeur Maurice Kakou Guikahué avait lâché cette phrase :’’Un concubinage ça prend fin’’. Des personnalités de haut rang et grade au PDCI-RDA ont poussé trop loin le bouchon en parlant du jeu ‘’du cavalier et du cheval’’ avec le pouvoir RDR. Le ministre Jean-Louis Billon, porte-parole dudit parti, avait été plus direct, plus incisif en annonçant ‘’la fin de l’accompagnement et la candidature d’un cadre du parti à la présidentielle de 2020’’. Le clou a été enfoncé par le président dudit parti lui-même. Le président Henri Konan Bédié a pris de façon unilatérale ses responsabilités pour annoncer dans les colonnes d’un confrère qui lui est proche, à quelques jours du 27 janvier 2019, date du congrès constitutif du RHDP que ‘’sa formation politique n’ira pas au Congrès pour décider de la vie du parti unifié’’. Il a en plus ajouté ces mots :’’RHDP, oui, parti unifié non et non !’’. Le point de non retour avait-il été atteint ? C’est ce signal fort que ‘’N’Zuéba’’ a envoyé ce jour là à ses concitoyens. En un mot, Bédié a été poussé à la sortie par les extrémistes de son bord qui voulaient ici et maintenant une alternance au profit du PDCI-RDA en 2020. Aujourd’hui, l’ancien chef de l’Etat a abandonné respect et honneur dus à son rang pour s’allier à des petits partis politiques dont les militants ne peuvent pas remplir ‘’un stade de maracana du quartier’’. On aurait souhaité plutôt le voir jouer de beaux et grands rôles au RHDP. Comme celui de ‘’sage’’, de ‘’bibliothèque vivante’’ de la politique en Eburnie, que nenni ! Les ambitions politiques, les intérêts égoïstes et personnels des uns et des autres dans son parti l’ont, hélas, poussé à commettre une grave erreur politique qui lui vaut aujourd’hui une grande saignée humaine au sein de la formation politique qu’il dirige. Qui s’est totalement vidée au profit du RHDP. L’artiste-chanteur de ce groupe éponyme qui fait sensation de nos jours a vu juste quand il chantait ceci : ‘’Quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend…’’ Non, le président Henri Konan Bédié ne mérite pas, à 85 ans bien sonnés, de courir derrière une alliance politique contre nature avec ces partis politiques qui n’existent que sur papier au ministère de l’Intérieur. Qui peut de nos jours parler au président Bédié pour qu’il revienne à sa maison familiale et originelle le RHDP ? Son frère ‘’cadet’’, le président Alassane Ouattara n’a jamais fermé la porte du RHDP à son ‘’aîné’’, Henri Konan Bédié. Il l’attend toujours, les bras ouverts, sur les parvis de la maison familiale pour être le premier à l’accueillir. Mais l’aîné a fait le choix le 19 Octobre 2019 de revenir au soir de sa vie aux affaires, pris en otage par des extrémistes de son camp. C’est connu de tous aujourd’hui, la prochaine convention du PDCI-RDA va le désigner comme candidat à la présidentielle 2020. Un point de non retour qui intrigue tous les ivoiriens. Mais où va ‘’N’Zuéba’’ avec cette affaire de candidature en 2020, attendons de voir.
Igor Wawayou