Quelque neuf magistrats, un policier et un gendarme ivoiriens qui étaient en immersion en mer à bord du navire militaire français « La Somme» en vue de se familiariser avec la procédure de collecte de preuve en milieu marin et avoir une meilleure conduite des poursuites judiciaires liées à la criminalité maritime en Côte d’Ivoire, ont débarqué vendredi à la base navale de la marine nationale ivoirienne après 24h de de formation, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette immersion a notamment permis à ces « agents ivoiriens d’application de la loi» de vivre quelques réalités pratiques des lieux et scènes de crimes maritimes.
« L’objectif de cet exercice est de renforcer les capacités de toute notre chaîne pénale. A long terme, c’est d’arriver à mettre en place des juridictions spécialisées en matière de criminalité maritime », a expliqué Abroulaye Fofana, le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer (SEPCIM-AEM).
Relevant l’opportunité de cet exercice, M. Fofana a fait remarquer que l’impact économique de la piraterie maritime qui est entre 600 et 700 milliards de dollars dans le Golfe de Guinée est « très lourd ». En Côte d’Ivoire, a-t-il rappelé, 90% des échanges avec l’extérieur se font par la mer.
« Mes impressions sont très bonnes. Nous avions déjà fait les cours théoriquement et il fallait nous mettre dans la situation réelle. En tant que magistrat, il fallait que nous sachions les différentes zones de la mer pour voir qu’elles sont les règles de droit qui s’y appliquent. Pour nous, c’est une très belle expérience», s’est satisfait devant la presse, Mamadou Diakité, avocat général au parquet général près la Cour d’appel d’Abidjan.
« Cet exercice avait pour but de renforcer les capacités des magistrats principalement et ça consistait à les mettre à bord d’un navire français du Ghana jusqu’en Côte d’Ivoire afin qu’ils puissent vivre la réalité des marins», a expliqué à son tour, le Lieutenant-Colonel Kouadio Aké José Nicole du SEPCIM-AEM.
Poursuivant elle a ajouté que ces magistrats ont simulé au cours de cet exercice, une arrestation de pirates et ont été instruits sur les procédures pour appréhender et fouiller un suspect.
Cet exercice qui s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des capacités des agents d’application de la loi, a été co-organisé par le secrétariat permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer ( SEPCIM-AEM) et l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et financé par l’Union européenne.
LB/ls/APA
Cette immersion a notamment permis à ces « agents ivoiriens d’application de la loi» de vivre quelques réalités pratiques des lieux et scènes de crimes maritimes.
« L’objectif de cet exercice est de renforcer les capacités de toute notre chaîne pénale. A long terme, c’est d’arriver à mettre en place des juridictions spécialisées en matière de criminalité maritime », a expliqué Abroulaye Fofana, le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer (SEPCIM-AEM).
Relevant l’opportunité de cet exercice, M. Fofana a fait remarquer que l’impact économique de la piraterie maritime qui est entre 600 et 700 milliards de dollars dans le Golfe de Guinée est « très lourd ». En Côte d’Ivoire, a-t-il rappelé, 90% des échanges avec l’extérieur se font par la mer.
« Mes impressions sont très bonnes. Nous avions déjà fait les cours théoriquement et il fallait nous mettre dans la situation réelle. En tant que magistrat, il fallait que nous sachions les différentes zones de la mer pour voir qu’elles sont les règles de droit qui s’y appliquent. Pour nous, c’est une très belle expérience», s’est satisfait devant la presse, Mamadou Diakité, avocat général au parquet général près la Cour d’appel d’Abidjan.
« Cet exercice avait pour but de renforcer les capacités des magistrats principalement et ça consistait à les mettre à bord d’un navire français du Ghana jusqu’en Côte d’Ivoire afin qu’ils puissent vivre la réalité des marins», a expliqué à son tour, le Lieutenant-Colonel Kouadio Aké José Nicole du SEPCIM-AEM.
Poursuivant elle a ajouté que ces magistrats ont simulé au cours de cet exercice, une arrestation de pirates et ont été instruits sur les procédures pour appréhender et fouiller un suspect.
Cet exercice qui s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des capacités des agents d’application de la loi, a été co-organisé par le secrétariat permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer ( SEPCIM-AEM) et l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et financé par l’Union européenne.
LB/ls/APA