Le président bolivien voulait un quatrième mandat. Il l’a obtenu. Mais le peuple, le souverain, en a disposé autrement. Le mandat de trop qui a fait déferler le peuple dans la rue. L’Ochlocratie au secours de la Démocratie. Ce qui vient de se passer en Bolivie est symptomatique de l’air du temps. Les peuples ne veulent plus d’hommes providentiels. L’alternance politique est la nouvelle religion des nations en voie de développement. Evo Morales a été un très bon président. C’est indiscutable. Il suffit d’aller sur n’importe quel moteur de recherche pour voir comment cet indigène indien, éleveur de mouton et producteur de coca, a réduit, en une décennie, les inégalités sociales, honteux héritage des gouvernements libéraux précédents. Cependant, il a... suite de l'article sur L’intelligent d’Abidjan
Politique Publié le mardi 12 novembre 2019 | L’intelligent d’Abidjan