Il n’y va pas du dos de la cuillère pour accuser vertement des proches du chef de l’Etat, dans la guéguerre qui oppose le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp) à l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro et à ses partisans. Alphonse Soro, président de l’Alliance nationale pour le changement s’en prend expressément au ministre Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp, mais aussi à Adama Bictogo, directeur exécutif de ce parti. Ces deux personnalités, estime le proche de Guillaume Soro, « ont une connaissance pelliculaire de la lutte pour Alassane Ouattara ». « Ils ne peuvent donc pas nous donner des leçons. Qu’ils arrêtent de manipuler l’opinion avec le label Ado pour leur cause perdue de 2020 », fait-il noter, concluant sur la base de l’évolution de la situation politique du pays que le Rhdp, parti unifié au pouvoir, « est mort-née ». « Ce n’est plus une grande famille politique sans les présidents Bédié et Soro, et j’accuse ceux qui sont en train de faire le vide autour du président Ouattara en prétendant pourtant l’aimer. C’est une forfaiture et une haute trahison », martèle Alphonse Soro, ajoutant ceci : « Les menaces, les intimidations, les achats de conscience, les débauchages de cadres sont des méthodes passéistes qui n’ont pas prospéré en 1990, ni en 1995, ni en 2000, ni en 2010. Je ne vois pas comment cela peut prospérer en 2020 ».
Revenant, dans une contribution dont copie est parvenue à Abidjan.net, sur les conclusions du conclave de son parti, l’ex-Conseiller du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly dépeint un tableau peu reluisant de la vie politique de la nation ivoirienne, à quelques mois des prochaines élections. Aujourd’hui, dénonce-t-il, la peur est le sentiment le plus répandu entre les Ivoiriens. « Peur du lendemain, peur de l’autre, peur de ceux qui nous dirigent. Cette Côte d’Ivoire-là n’est pas celle de notre jeunesse, elle n’est pas celle de nos rêves et celle qu’on nous avait tant promise. L’année 2020 qui devrait consacrer l’ancrage démocratique de notre nation est devenue celle de nos cauchemars et de nos nuits d’insomnie », écrit le fondateur de l’ANC pour qui, dix ans après les précédentes crises en Côte d’Ivoire, il aurait fallu retrousser les manches pour créer une vraie politique de soutien aux entreprises locales pour créer des emplois durables et faire circuler l’argent.
Alphonse Soro ne comprend pas qu’après la crise post-électorale de 2010 -2011, on en soit en terre ivoirienne à « demander pardon pour avoir une CEI » (Commission électorale indépendante) vraiment « indépendante ». Il en interpelle l’opinion sur ces mots : « Vous le savez, cette CEI menace gravement la paix sociale ».
En définitive, en revenant sur le thème de son conclave intitulé : ‘’ Guillaume Soro, président en 2020’’, le Président de l’ANC lance un appel à ses hommes à se mettre en en ordre de bataille. Notamment les coordinateurs régionaux de son parti à qui il recommande le langage du changement que prône sa formation politique. Laquelle entend faire un « maillage » sur le territoire national pour « rivaliser avec les grands partis » déjà en place.
F.D.B
Revenant, dans une contribution dont copie est parvenue à Abidjan.net, sur les conclusions du conclave de son parti, l’ex-Conseiller du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly dépeint un tableau peu reluisant de la vie politique de la nation ivoirienne, à quelques mois des prochaines élections. Aujourd’hui, dénonce-t-il, la peur est le sentiment le plus répandu entre les Ivoiriens. « Peur du lendemain, peur de l’autre, peur de ceux qui nous dirigent. Cette Côte d’Ivoire-là n’est pas celle de notre jeunesse, elle n’est pas celle de nos rêves et celle qu’on nous avait tant promise. L’année 2020 qui devrait consacrer l’ancrage démocratique de notre nation est devenue celle de nos cauchemars et de nos nuits d’insomnie », écrit le fondateur de l’ANC pour qui, dix ans après les précédentes crises en Côte d’Ivoire, il aurait fallu retrousser les manches pour créer une vraie politique de soutien aux entreprises locales pour créer des emplois durables et faire circuler l’argent.
Alphonse Soro ne comprend pas qu’après la crise post-électorale de 2010 -2011, on en soit en terre ivoirienne à « demander pardon pour avoir une CEI » (Commission électorale indépendante) vraiment « indépendante ». Il en interpelle l’opinion sur ces mots : « Vous le savez, cette CEI menace gravement la paix sociale ».
En définitive, en revenant sur le thème de son conclave intitulé : ‘’ Guillaume Soro, président en 2020’’, le Président de l’ANC lance un appel à ses hommes à se mettre en en ordre de bataille. Notamment les coordinateurs régionaux de son parti à qui il recommande le langage du changement que prône sa formation politique. Laquelle entend faire un « maillage » sur le territoire national pour « rivaliser avec les grands partis » déjà en place.
F.D.B