Le président de la plateforme de l’opposition, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds) maintient sa position sur la Commission électorale indépendante (Cei) actuelle. Georges Armand Ouégnin « confligène » cette Cei et pense qu’il faut la changer pour l’organisation d’élections crédibles et apaisées en 2020 en Côte d’Ivoire.
Face aux femmes de sa coalition venues lui présenter leur bureau, ce samedi 23 novembre 2019, le professeur Ouégnin a lancé une invitation au gouvernement pour une table de négociation en vue de «discussions inclusives avec l’ensemble des acteurs du processus électoral ivoirien ». Ce dialogue devrait permettre, pour le président de Eds, de mettre en place « une Cei consensuelle dans la perspective d’élections apaisées, transparentes et crédibles dont les résultats seraient acceptés par tous ».
Le Professeur Ouégnin, qui était accompagné de collaborateurs dont sa vice-présidente, Désirée Douati, ainsi que des membres de son cabinet, est également revenu sur l’acquittement et la libération de l’ex-président ivoirien, le référent politique de sa coalition. Pour lui, Laurent Gbagbo rentrera triomphalement dans son pays parce qu’il ne peut en être autrement après les décisions rendues par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale devant laquelle il a comparu des années durant. « Quand vous observez bien chez nous ici, il y a des agitations qui sont la résultante de la peur panique qui a saisi certaines chapelles politiques depuis qu’elles savent que le retour de notre référent politique est inéluctable. Mais, que tous se rassurent, le président Laurent Gbagbo ne revient pas pour se venger de qui que ce soit, il revient bien au contraire pour réconcilier les Ivoiriens qui en ont vraiment besoin ».
En ce qui concerne le bureau des femmes de Eds qui se sont présentées à lui, Georges Armand Ouégnin a félicité les membres pour leur engagement car, a-t-il souligné, la politique telle qu’elle est pratiquée en Côte d’Ivoire, ne devrait pas attirer des foules, encore moins des femmes. « Lorsque des femmes, en toute connaissance de cause, décident de s’engager non seulement en politique, mais qui plus est aux cotés du président Laurent Gbagbo, il y a lieu de marquer un temps d’arrêt très solennel pour leur dire merci et de les encourager vivement », a-t-il indiqué. Avant d’inviter ces militantes à « passer des messages de paix » partout où elles parleront de sa plateforme en multipliant les rencontres jusque dans les hameaux les plus reculés « pour dire la vérité aux Ivoiriens ».
La présidente des femmes de EDS, Mme Mélanie KAFFET José, a traduit au président de la coalition l’engagement de ses camarades et elles à la cause qui sous-tend la création de la plateforme. Elle a exprimé la détermination de son instance aux côtés du président Ouégnin en prélude aux batailles électorales de 2020 qui se profilent à l’horizon. « Ce bureau que nous avons habillé aux couleurs de toutes les entités membres de EDS, est mis sur pied pour vous épauler dans votre quête permanente du bonheur des Ivoiriens. Nous nous mettons aussi dès maintenant en ordre de bataille pour la libération totale et le retour définitif au pays du président Laurent Gbagbo afin de l’installer à l’endroit où la majorité des Ivoiriens veut le voir: au Palais présidentiel. Monsieur le président, vous pouvez compter sur nous en toute occasion, et nous vous promettons la main sur le cœur de nous montrer digne de votre confiance »
Un message bien reçu par le président de Eds qui, au terme de ses propos, a appelé les femmes de sa coalition à demeurer unies, soudées et solidaires pour mener à bien cette mission.
F.D.B
Infos: Sercom
Face aux femmes de sa coalition venues lui présenter leur bureau, ce samedi 23 novembre 2019, le professeur Ouégnin a lancé une invitation au gouvernement pour une table de négociation en vue de «discussions inclusives avec l’ensemble des acteurs du processus électoral ivoirien ». Ce dialogue devrait permettre, pour le président de Eds, de mettre en place « une Cei consensuelle dans la perspective d’élections apaisées, transparentes et crédibles dont les résultats seraient acceptés par tous ».
Le Professeur Ouégnin, qui était accompagné de collaborateurs dont sa vice-présidente, Désirée Douati, ainsi que des membres de son cabinet, est également revenu sur l’acquittement et la libération de l’ex-président ivoirien, le référent politique de sa coalition. Pour lui, Laurent Gbagbo rentrera triomphalement dans son pays parce qu’il ne peut en être autrement après les décisions rendues par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale devant laquelle il a comparu des années durant. « Quand vous observez bien chez nous ici, il y a des agitations qui sont la résultante de la peur panique qui a saisi certaines chapelles politiques depuis qu’elles savent que le retour de notre référent politique est inéluctable. Mais, que tous se rassurent, le président Laurent Gbagbo ne revient pas pour se venger de qui que ce soit, il revient bien au contraire pour réconcilier les Ivoiriens qui en ont vraiment besoin ».
En ce qui concerne le bureau des femmes de Eds qui se sont présentées à lui, Georges Armand Ouégnin a félicité les membres pour leur engagement car, a-t-il souligné, la politique telle qu’elle est pratiquée en Côte d’Ivoire, ne devrait pas attirer des foules, encore moins des femmes. « Lorsque des femmes, en toute connaissance de cause, décident de s’engager non seulement en politique, mais qui plus est aux cotés du président Laurent Gbagbo, il y a lieu de marquer un temps d’arrêt très solennel pour leur dire merci et de les encourager vivement », a-t-il indiqué. Avant d’inviter ces militantes à « passer des messages de paix » partout où elles parleront de sa plateforme en multipliant les rencontres jusque dans les hameaux les plus reculés « pour dire la vérité aux Ivoiriens ».
La présidente des femmes de EDS, Mme Mélanie KAFFET José, a traduit au président de la coalition l’engagement de ses camarades et elles à la cause qui sous-tend la création de la plateforme. Elle a exprimé la détermination de son instance aux côtés du président Ouégnin en prélude aux batailles électorales de 2020 qui se profilent à l’horizon. « Ce bureau que nous avons habillé aux couleurs de toutes les entités membres de EDS, est mis sur pied pour vous épauler dans votre quête permanente du bonheur des Ivoiriens. Nous nous mettons aussi dès maintenant en ordre de bataille pour la libération totale et le retour définitif au pays du président Laurent Gbagbo afin de l’installer à l’endroit où la majorité des Ivoiriens veut le voir: au Palais présidentiel. Monsieur le président, vous pouvez compter sur nous en toute occasion, et nous vous promettons la main sur le cœur de nous montrer digne de votre confiance »
Un message bien reçu par le président de Eds qui, au terme de ses propos, a appelé les femmes de sa coalition à demeurer unies, soudées et solidaires pour mener à bien cette mission.
F.D.B
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