Le plus grand festival du rire d’Afrique francophone, « Abidjan Capitale du Rire 2019 », place au cœur de sa cinquième édition la protection de l’environnement et les problématiques liées au réchauffement climatique.
Le bal de ces assises a été ouvert, ce mardi 26 novembre 2019 à Abidjan, par une conférence-débat sur le thème suivant : « Environnement et changement climatique en Afrique : le rôle de l’artiste », animée par des experts scientifiques et de la société civile.
Le modérateur, Mamane, initiateur du Gondwana Club, tribune qui a abrité ce panel, a souligné l’objectif premier, qui est de donner aux artistes les outils pour mieux comprendre le réchauffement climatique.
‘’ Ce sont près de deux cent artistes d’Afrique, membres de la famille du Gondwana, qui se sont impliqués via les plateformes humoristiques, « Parlement du Rire », « Abidjan Capitale du Rire »’’, a-t-il confié.
L’inspiration de cette mission artistique au service de la protection de l’environnement, lui est venue du constat qu’il a fait relatif à ses compatriotes qui en la matière ‘’périssent par manque de connaissance (NDLR) ’’.
« On a l’impression que ça ne les concerne pas, que c’est les hommes politiques qui doivent bouger, alors que non. On doit faire quelque chose. On ne doit pas couper les arbres, on ne doit pas jeter les sacs plastiques ni des déchets dans des caniveaux. On ne doit pas acheter de vieilles voitures qui polluent. On peut circuler à vélo. On peut faire beaucoup de choses pour notre environnement », a-t-il observé.
Par ailleurs, l’intervention scientifique d’une climatologue, Dr Pauline Dibi-Kanga de l’Institut de géographie tropicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny, a prouvé que l’Afrique contribue à moins de 5% des gaz à effet de serre, qui contribuent à l’augmentation des températures et par ricochet entraînent la fonte des glaces de l’Antarctique et du Groenland.
Cette fonte des glaces, le second indicateur du réchauffement climatique, va entraîner l’élévation du niveau de la mer en multipliant certaines catastrophes de plus en plus récurrentes telles que les cyclones. Elle a donc proposé aux décideurs publics de mettre la recherche scientifique au centre de leurs actions de sensibilisation ou de résilience. En exemple, elle a cité l’agriculture qui doit désormais tenir compte des prévisions saisonnières, et les politiques de constructions et d’urbanisation à l’écoute des climatologues.
La contribution d’un expert, M. Gadiéré Abdoulaye, Spécialiste en environnement à la Banque Mondiale, a édifié l’assistance des statistiques liées aux pertes relatives aux effets pervers des changements climatiques en Afrique de l’ouest et en Côte d’Ivoire.
Selon lui, en Afrique de l’ouest, il y a quatre pays à savoir le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui en 2017, ont perdu 3,8 milliards de dollars us dû aux érosions côtières, inondations et sécheresses.
« Cela représente 5,7% de leur PIB, c’est énorme », a-t-il observé, avant d’insister sur le cas de la Côte d’Ivoire où 90% des recettes douanières se font sur les infrastructures portuaires qui avec l’érosion côtière sont menacées de disparition.
JOB
Le bal de ces assises a été ouvert, ce mardi 26 novembre 2019 à Abidjan, par une conférence-débat sur le thème suivant : « Environnement et changement climatique en Afrique : le rôle de l’artiste », animée par des experts scientifiques et de la société civile.
Le modérateur, Mamane, initiateur du Gondwana Club, tribune qui a abrité ce panel, a souligné l’objectif premier, qui est de donner aux artistes les outils pour mieux comprendre le réchauffement climatique.
‘’ Ce sont près de deux cent artistes d’Afrique, membres de la famille du Gondwana, qui se sont impliqués via les plateformes humoristiques, « Parlement du Rire », « Abidjan Capitale du Rire »’’, a-t-il confié.
L’inspiration de cette mission artistique au service de la protection de l’environnement, lui est venue du constat qu’il a fait relatif à ses compatriotes qui en la matière ‘’périssent par manque de connaissance (NDLR) ’’.
« On a l’impression que ça ne les concerne pas, que c’est les hommes politiques qui doivent bouger, alors que non. On doit faire quelque chose. On ne doit pas couper les arbres, on ne doit pas jeter les sacs plastiques ni des déchets dans des caniveaux. On ne doit pas acheter de vieilles voitures qui polluent. On peut circuler à vélo. On peut faire beaucoup de choses pour notre environnement », a-t-il observé.
Par ailleurs, l’intervention scientifique d’une climatologue, Dr Pauline Dibi-Kanga de l’Institut de géographie tropicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny, a prouvé que l’Afrique contribue à moins de 5% des gaz à effet de serre, qui contribuent à l’augmentation des températures et par ricochet entraînent la fonte des glaces de l’Antarctique et du Groenland.
Cette fonte des glaces, le second indicateur du réchauffement climatique, va entraîner l’élévation du niveau de la mer en multipliant certaines catastrophes de plus en plus récurrentes telles que les cyclones. Elle a donc proposé aux décideurs publics de mettre la recherche scientifique au centre de leurs actions de sensibilisation ou de résilience. En exemple, elle a cité l’agriculture qui doit désormais tenir compte des prévisions saisonnières, et les politiques de constructions et d’urbanisation à l’écoute des climatologues.
La contribution d’un expert, M. Gadiéré Abdoulaye, Spécialiste en environnement à la Banque Mondiale, a édifié l’assistance des statistiques liées aux pertes relatives aux effets pervers des changements climatiques en Afrique de l’ouest et en Côte d’Ivoire.
Selon lui, en Afrique de l’ouest, il y a quatre pays à savoir le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui en 2017, ont perdu 3,8 milliards de dollars us dû aux érosions côtières, inondations et sécheresses.
« Cela représente 5,7% de leur PIB, c’est énorme », a-t-il observé, avant d’insister sur le cas de la Côte d’Ivoire où 90% des recettes douanières se font sur les infrastructures portuaires qui avec l’érosion côtière sont menacées de disparition.
JOB