L’atelier de formation et d’échanges des leaders religieux sur le dialogue interreligieux et interculturel en Côte d’Ivoire, réunit depuis hier mardi 26 novembre 2019, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny (FFHB), pour la recherche de la paix, plusieurs sommités du monde religieux.
Initiative de la FFHB avec son Secrétaire général, Professeur Jean-Noël Loucou, la cinquantaine de guides religieux réunie, planchera sur la promotion de la culture de la paix, de la non-violence et de la prévention de l’extrémiste religieux en Côte d’Ivoire. « Félix Houphouët-Boigny, premier Président de notre République et généreux donateur de cette fondation avait su lier développement matériel et développement spirituel.
Il avait laissé comme testament à la Côte d’Ivoire une vocation prioritaire : la paix entre les hommes. Cette recherche de la paix est l’âme et l’essence de sa fondation qui est ouverte à toutes les femmes et à tous les hommes de bonne volonté » a situé le premier responsable de la FFHB, Jean Noël Loucou. Qui a poursuivi pour traduire sa gratitude aux autorités religieuses venues en grand nombre prendre part à cet atelier. Car dira-t-il « La recherche de la paix est une quête sans fin. Et les chemins pour l’atteindre sont multiples. La paix par le dialogue entre les cultures et les religions est un de ces chemins. » Rendant hommage au professeur Albert Tèvoedjré, inhumé le week-end dernier, pour avoir, à la FFHB, fait connaitre les grandes lignes de son projet d’une « Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel », a rappelé l’histoire du dialogue interreligieux en Côte d’Ivoire ; débuté en 1969, avec la création d’une commission nationale pour le dialogue religieux.
Qui s’est poursuivi avec la mise sur pied, en 1970, d’un groupe islamo-chrétien et en 1994, le Forum national des confessions religieuses regroupant quinze groupes religieux et culturel dont le christianisme « Le dialogue est donc une tradition ivoirienne qui a permis la consolidation des relations entre les religions, même si, depuis notre crise militaro-politique, les clivages religieux contribuent encore à la stratégie de tension de certains acteurs politiques. Mais la situation actuelle, avec la menace djihadiste à nos portes, avec les incertitudes de la prochaine élection présidentielle, commande de réfléchir mûrement pour agir » a recommandé Jean-Noël Loucou qui, pour finir, a fait le rappel d’une recommandation de l’ex Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon à l’occasion de la journée internationale de la « Paix 2012 » « Nous ne pouvons laisser la voix des extrémistes dominer le débat et attiser les tensions.
Nous avons besoin de voix rappelant à la modération et à la solidarité, à la raison et au respect mutuel, en particulier celles des dirigeants politiques et religieux. Plus que jamais, la paix nécessite le dialogue à l’intérieur des sociétés, le développement des échanges entre cultures et l’amélioration de la communication avec autrui »
JPL
Initiative de la FFHB avec son Secrétaire général, Professeur Jean-Noël Loucou, la cinquantaine de guides religieux réunie, planchera sur la promotion de la culture de la paix, de la non-violence et de la prévention de l’extrémiste religieux en Côte d’Ivoire. « Félix Houphouët-Boigny, premier Président de notre République et généreux donateur de cette fondation avait su lier développement matériel et développement spirituel.
Il avait laissé comme testament à la Côte d’Ivoire une vocation prioritaire : la paix entre les hommes. Cette recherche de la paix est l’âme et l’essence de sa fondation qui est ouverte à toutes les femmes et à tous les hommes de bonne volonté » a situé le premier responsable de la FFHB, Jean Noël Loucou. Qui a poursuivi pour traduire sa gratitude aux autorités religieuses venues en grand nombre prendre part à cet atelier. Car dira-t-il « La recherche de la paix est une quête sans fin. Et les chemins pour l’atteindre sont multiples. La paix par le dialogue entre les cultures et les religions est un de ces chemins. » Rendant hommage au professeur Albert Tèvoedjré, inhumé le week-end dernier, pour avoir, à la FFHB, fait connaitre les grandes lignes de son projet d’une « Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel », a rappelé l’histoire du dialogue interreligieux en Côte d’Ivoire ; débuté en 1969, avec la création d’une commission nationale pour le dialogue religieux.
Qui s’est poursuivi avec la mise sur pied, en 1970, d’un groupe islamo-chrétien et en 1994, le Forum national des confessions religieuses regroupant quinze groupes religieux et culturel dont le christianisme « Le dialogue est donc une tradition ivoirienne qui a permis la consolidation des relations entre les religions, même si, depuis notre crise militaro-politique, les clivages religieux contribuent encore à la stratégie de tension de certains acteurs politiques. Mais la situation actuelle, avec la menace djihadiste à nos portes, avec les incertitudes de la prochaine élection présidentielle, commande de réfléchir mûrement pour agir » a recommandé Jean-Noël Loucou qui, pour finir, a fait le rappel d’une recommandation de l’ex Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon à l’occasion de la journée internationale de la « Paix 2012 » « Nous ne pouvons laisser la voix des extrémistes dominer le débat et attiser les tensions.
Nous avons besoin de voix rappelant à la modération et à la solidarité, à la raison et au respect mutuel, en particulier celles des dirigeants politiques et religieux. Plus que jamais, la paix nécessite le dialogue à l’intérieur des sociétés, le développement des échanges entre cultures et l’amélioration de la communication avec autrui »
JPL