Guillaume Soro poursuit son périple européen entamé depuis des mois en prélude à ses ambitions de futur candidat aux élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Ce mardi 26 novembre 2019, l’ex-président déchu de l’Assemblée nationale était face à des personnalités belges réunies dans un hôtel à Bruxelles. Le président de Générations et peuples solidaires (Gps) a annoncé son intention de se porter candidat à la présidentielle de 2020 et entretenu cet auditoire belge sur son projet pour gouverner la Côte d’Ivoire et les priorités qui motivent son engagement à devenir président de la République. « Cette candidature veut insister sur des rapports responsables, sur le respect entre les peuples et les nations. Je veux incarner ce nouveau leadership africain, cette jeunesse qui veut faire entendre sa voix ; et à raison, en Côte d’Ivoire, 70 % de la population est jeune. Ce serait totalement inacceptable que je me débine à assumer la responsabilité de la génération », a lancé l’ancien Premier ministre ivoirien, qui révèle qu’une pétition a été signée en Côte d’Ivoire de 800.000 personnes réclamant sa candidature.
Projet de société
Ces précisions faites sur l’ambition qu’il nourrit, Guillaume Soro a partagé les grandes lignes de son projet de société dont il fonde la priorité sur la réconciliation nationale. « Nous allons prioritairement nous consacrer à la réconciliation en Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs, dans ce cadre que je viens de la Haye où j’ai rencontré un compagnon, M. Charles Blé Goudé pour parler de la Côte d’Ivoire et du rôle qu’il devra jouer dans ce processus… ».
Au delà de la réconciliation, le président de Gps mise sur la nécessité de construire la nation ivoirienne avec toutes les filles et les fils de ce pays. Il promet d’apporter la paix et la sécurité des biens et des personnes, mais aussi psychologique. Guillaume Soro s’engage à protéger les Ivoiriens contre le terrorisme et dit en avoir la capacité. Pour le reste, il met un point d’honneur à l’Education, et au travail pour redonner l’espoir et l’espérance à la jeunesse. « En Afrique, ce sont souvent les grands menteurs qui ont la faveur de l’électorat. Je ne suis pas là pour faire un catalogue de promesses. Je suis là pour m’engager avec tous les Ivoiriens dans la construction de notre nation ».
Motifs de sa candidature
Expliquant sa candidature, Soro l’a située à deux niveaux. D’abord pour la souveraineté du peuple, à savoir lutter contre la fraude et la tricherie électorale pour faire respecter les choix souvent « bafoués » ou « détournés » des populations. « Vous savez très bien que généralement en Afrique, les guerres partent des élections mal organisées. Chaque 5 ans, à la fin d’un mandat, nos pays sont fragilisés par la pression électorale, et la Côte d’Ivoire, mon pays qui a connu une crise post-électorale en 2010 qui a occasionné plus 3000 morts, aujourd’hui inquiète les Ivoiriens et les hommes d’affaires à l’approche de l’élection d’octobre 2020 ». La raison ? Guillaume Soro continue de remettre en cause la Commission électorale indépendante (Cei) actuelle mise en place en Côte d’Ivoire.
Cette Cei qu’il qualifie de monocolore et loin d’être indépendante, prévient-il, « donne du tournis à tout le monde ». « Le président Alassane Ouattara a choisi de nommer ses amis, les membres de son parti à la Cei. Vous imaginez difficilement qu’une telle commission électorale aux ordres de M. Ouattara puisse proclamer quelqu’un d’autre vainqueur de l’élection », s’inquiète le président du Gps, qui a décidé de mener ce combat pour le « droit indéniable et inaliénable du peuple de Côte d’Ivoire de souhaiter avoir accès à des élections démocratiques qui permettent que le citoyen sente sa souveraineté restaurée ».
« C’est ce que je suis venu vous demander. Cette commission électorale, si elle n’est pas changée pour répondre aux normes internationales pour organiser des élections, va brûler la Côte d’Ivoire et occasionner encore malheureusement des morts dans notre pays. C’est ce que je veux éviter. Comprenez mon rôle de tireur de sonnette d’alarme. Je suis venu lancer, donc, cette alarme », a lancé Soro qui assure qu’il sera élu président de la République en octobre 2020, si les conditions sont réunies pour cette élection, qui est la seconde justification de sa candidature.
F.D.B
Projet de société
Ces précisions faites sur l’ambition qu’il nourrit, Guillaume Soro a partagé les grandes lignes de son projet de société dont il fonde la priorité sur la réconciliation nationale. « Nous allons prioritairement nous consacrer à la réconciliation en Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs, dans ce cadre que je viens de la Haye où j’ai rencontré un compagnon, M. Charles Blé Goudé pour parler de la Côte d’Ivoire et du rôle qu’il devra jouer dans ce processus… ».
Au delà de la réconciliation, le président de Gps mise sur la nécessité de construire la nation ivoirienne avec toutes les filles et les fils de ce pays. Il promet d’apporter la paix et la sécurité des biens et des personnes, mais aussi psychologique. Guillaume Soro s’engage à protéger les Ivoiriens contre le terrorisme et dit en avoir la capacité. Pour le reste, il met un point d’honneur à l’Education, et au travail pour redonner l’espoir et l’espérance à la jeunesse. « En Afrique, ce sont souvent les grands menteurs qui ont la faveur de l’électorat. Je ne suis pas là pour faire un catalogue de promesses. Je suis là pour m’engager avec tous les Ivoiriens dans la construction de notre nation ».
Motifs de sa candidature
Expliquant sa candidature, Soro l’a située à deux niveaux. D’abord pour la souveraineté du peuple, à savoir lutter contre la fraude et la tricherie électorale pour faire respecter les choix souvent « bafoués » ou « détournés » des populations. « Vous savez très bien que généralement en Afrique, les guerres partent des élections mal organisées. Chaque 5 ans, à la fin d’un mandat, nos pays sont fragilisés par la pression électorale, et la Côte d’Ivoire, mon pays qui a connu une crise post-électorale en 2010 qui a occasionné plus 3000 morts, aujourd’hui inquiète les Ivoiriens et les hommes d’affaires à l’approche de l’élection d’octobre 2020 ». La raison ? Guillaume Soro continue de remettre en cause la Commission électorale indépendante (Cei) actuelle mise en place en Côte d’Ivoire.
Cette Cei qu’il qualifie de monocolore et loin d’être indépendante, prévient-il, « donne du tournis à tout le monde ». « Le président Alassane Ouattara a choisi de nommer ses amis, les membres de son parti à la Cei. Vous imaginez difficilement qu’une telle commission électorale aux ordres de M. Ouattara puisse proclamer quelqu’un d’autre vainqueur de l’élection », s’inquiète le président du Gps, qui a décidé de mener ce combat pour le « droit indéniable et inaliénable du peuple de Côte d’Ivoire de souhaiter avoir accès à des élections démocratiques qui permettent que le citoyen sente sa souveraineté restaurée ».
« C’est ce que je suis venu vous demander. Cette commission électorale, si elle n’est pas changée pour répondre aux normes internationales pour organiser des élections, va brûler la Côte d’Ivoire et occasionner encore malheureusement des morts dans notre pays. C’est ce que je veux éviter. Comprenez mon rôle de tireur de sonnette d’alarme. Je suis venu lancer, donc, cette alarme », a lancé Soro qui assure qu’il sera élu président de la République en octobre 2020, si les conditions sont réunies pour cette élection, qui est la seconde justification de sa candidature.
F.D.B