On le dira jamais assez, le RHDP est à l’image de son président : vide dans le fond. Et comme dit l’adage, ce sont les tonneaux vides qui font du bruit. Car du vent, il brasse assez. Contrairement, à ce que tente de faire croire ses thuriféraires, ce n’est nullement une machine,mais plutôt un machin qui se sert des appareils de l’Etat pour exister. Son recrutement de cadres se fait à coup de chantages et menaces. A preuve de tous les partis que le Rhdp prétend avoir rassemblé seul, le Rdr et l’Udpci ont avec eux leur président. Les autres formations politiques que sont le Mfa, L’Upci, ne sont qu’avec des menus fretins qui ne pèsent même pas un clou. Les militants de ces partis avec leur véritable président sont avec le président Henri Konan Bédié au sein du CRDP. De militants, le RHDP n’a que ceux du Rdr. Ouattara par sa politique du tout pour moi seul et mon clan d’affairistes, trace pour les ivoiriens, les sillons d’un énième conflit post électoral. Sa Commission Electorale Indépendante (Cei) est grimpée et ne rassure guère. La présidentielle de 2020 donnera lieu à un affrontement, direct ou indirect, entre Alassane Ouattara et l’opposition, si le président du Rhdp garde la ligne qu’il a adopté. Depuis sa rupture avec le Pdci-Rda et son ancien poulain Soro Guillaume, contre toute attente, il a choisi de bander ses muscles et de défier tout le monde. On pensait que Ouattara suivrait la voie de la majorité des Ivoiriens en mettant en place une Cei consensuelle. La Côte d’Ivoire aurait ainsi tourné la page des élections à fort relent de souffre, prêt à exploser. Ouattara est prisonniers de sa soif du pouvoir sans partage. Il s’est emmuré. Plus disposé à suivre aveuglément les consignes de ses pontes que d’entendre la voix de la raison et de l’intelligence. Il est désormais attaché à ses origines géographiques ou ethniques, au point d’en devenir esclaves. Le tribaliste est la règle d’or de gestion de son régime. On pensait qu’il aurait considéré ce que le peuple ivoirien a vécu en 2010 pour ne plus vouloir l’y entrainer de nouveau. Il ne veut plus entendre raison, qu’on lui explique les possibilités d’en sortir.Bref, on espérait que l’année 2020 constituerait un tournant majeur dans l’histoire politique de ce pays, qu’elle donnerait lieu à un passage de témoin en douceur. On en est loin. Un affligeant retour en arrière. La lutte pour le pouvoir ne doit pas se résumer jusqu’à la fin des temps à un affrontement sans merci entre les ivoiriens.
Des annéesd’alliances mouvantes et contre nature, de menaces,les limogeages, les écoutes téléphoniques de personnalités politiques et publiques, agressions des adversairespolitiques ont suscité des haines à ce point recuites qu’elles finissent par aveugler Ouattaraet ses soutiens.Alors que pendant ses années dans l’opposition, Ouattara décriait la dérive clanique, l’exclusion et le clientéliste scandaleuse dont lui et une catégorie d’ivoiriens étaient prétendument, victimes par ses prédécesseurs à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire. Il s’en est fait aujourd’hui, le chantre. Une série de faits vient ainsi démentir et démolir la façade du technocrate bien policé que l'actuel président ivoirien s'était inventée quand il était opposant politique. Pendant qu’il mène le navire ivoire à la dérive, avec sa coquille vide baptisée pour la circonstance Rassemblement des Houphouétiste pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Michel Beta
Des annéesd’alliances mouvantes et contre nature, de menaces,les limogeages, les écoutes téléphoniques de personnalités politiques et publiques, agressions des adversairespolitiques ont suscité des haines à ce point recuites qu’elles finissent par aveugler Ouattaraet ses soutiens.Alors que pendant ses années dans l’opposition, Ouattara décriait la dérive clanique, l’exclusion et le clientéliste scandaleuse dont lui et une catégorie d’ivoiriens étaient prétendument, victimes par ses prédécesseurs à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire. Il s’en est fait aujourd’hui, le chantre. Une série de faits vient ainsi démentir et démolir la façade du technocrate bien policé que l'actuel président ivoirien s'était inventée quand il était opposant politique. Pendant qu’il mène le navire ivoire à la dérive, avec sa coquille vide baptisée pour la circonstance Rassemblement des Houphouétiste pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Michel Beta