Guillaume Soro a bien commencé sa lutte en bombant sa poitrine pour la justice et la liberté des Ivoiriens. En effet, il est arrivé des moments où la Côte d’Ivoire était devenue invivable à cause de l’égoïsme et la mauvaise foi de certains leaders politiques qui ont introduit la xénophobie, le tribalisme, les divisions religieuses et ethniques sur la scène politique. Les jeunes gens du pays, toutes les régions confondues ont barré la route à l’imposture et Guillaume Soro était de ceux-là, à la dernière minute. Mais aller jusqu’à narguer aujourd’hui les autorités du pays qui se battent pour construire un pays de liberté et de justice, on peut le dire, c’est un acte regrettable auquel se livre l’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo. Pourquoi ne pas revenir au parti unifié et attendre son tour ?
Ce qui a perdu SORO
Ici, ‘’ le jeune homme’’ est dans une logique de forcer la main au RHDP pour être son candidat à la présidentielle de 2020. En annonçant précipitamment sa candidature hors des frontières ivoiriennes, Guillaume Soro fait chanter le pouvoir en place. Il s’agit d’un chantage grossier pour faire plier l’échine au parti unifié du président Alassane Ouattara. Toutefois, Soro doit reconnaître que ses chances de porter le brassard RHDP pour aller aux élections présidentielles ne sont pas envisageables. Une seule chose lui reste à faire. Venir s’incliner devant les dignitaires du parti et leur demander pardon et continuer d’attendre son tour. Le linge sale se lave en famille, selon l’adage. Le président Alassane Ouattara ne saurait le refouler car il a toujours invité les Ivoiriens au rassemblement et à l’unité. Soro Guillaume doit cependant savoir que la nouvelle génération dont parle le président de la république ne veut pas dire que la Côte d’Ivoire a besoin des jeunes immatures à sa tête. Le pays a plutôt besoin de personnalités pétries d’intelligence et de maîtrise de soi pour le piloter. Et non d’une jeunesse au biberon qui veut le pouvoir. Le président est clair. En parlant d’une nouvelle génération, il fait allusion à des hommes matures qui n’ont jamais occupé le palais présidentiel. Le RHDP a beaucoup de cadres, des doyens qui n’ont jamais été président de la république. Ceux-là sont de la nouvelle génération. Les 50 à 70 ans et plus qui n’ont jamais été président de la république sont de la nouvelle génération dont parle ADO. A 45 ou 46 ans, on ne peut pas vouloir mépriser les anciens qui ont commencé plus tôt la lutte et qui ont souffert des différentes dictatures en les sautant pour être subitement leur candidat. Tout se négocie et au bon moment. Soro devrait en principe se former encore politiquement auprès des dinosaures avant de prétendre être le candidat du RHDP. Ne dirige pas un pays n’importe qui. Le président de la république a été encore catégorique. La constitution lui permet de se présenter aux présidentielles de 2020. Si les gens de sa génération sont candidats, le président de la république dit qu’il est candidat. A ce niveau les chances sont encore réduites pour Soro qui force la main à la gérontocratie. Le mieux pour l’ex-PAN, c’est de revenir à la maison RHDP, travailler durement pendant de longues années, apprendre auprès des doyens et attendre son tour. D’ailleurs, sa jeunesse et sa fougue démesurée d’ancien Fesciste est un facteur à craindre une fois à la tête d’un pays qui sort d’une longue crise de plus d’une vingtaine d’années. Comment peut-il prétendre être le candidat du parti unifié alors que des doyens comme Amon Tanoh, Amadou Gon Coulibaly, Daniel Kablan Duncan, Mabri Toikeusse, Cissé Bacongo, Kandia Camara, Henriette Dagri Diabaté qui ont travaillé de longues années soient écartés à son profit parce qu’il a été secrétaire général des forces nouvelles. Voilà encore une raison qui réduit les chances du député Soro. L’autre facteur qui ne mérite pas en sa faveur, ce sont ces actes posés quand il était le responsable dans la partie civile de la rébellion. Il a commis beaucoup d’atrocités au Nord de la Côte d’Ivoire. Des assassinats sommaires planifiés de certains militaires qui étaient opposés à sa trop grande gourmandise. Les parents de ces victimes n’ont pas encore oublié les atrocités commises par Guillaume Soro sur leurs enfants. Dans ces conditions, un politicien normal fut-il SORO devrait laisser couler considérablement le temps, négocier avec les parents des militaires assassinés et même avec tous les Ivoiriens avant de prétendre être le candidat du RHDP.
Soro n’est plus SORO sans le RHDP
Le porte-parole des ex-Frci, sans le RHDP du président Alassane Ouattara est un sel qui a perdu sa saveur. C’est bien une GROSSE erreur politique que le petit gros commet en se liguant contre ses devanciers. Il a été trop pressé de se comparer au président Alassane Ouattara et vouloir même le défier, clamant sur tous les toits que son bilan est négatif. Alors que Soro lui-même en est comptable puisque d’abord premier ministre avant d’être bombardé président de l’assemblée nationale. Soro Guillaume sait pertinemment qu’il est d’une influence considérablement réduite s’il fonctionne sans le RHDP. Malheureusement, dans son aventure égarée, l’ex-premier ministre de Laurent Gbagbo s’obstine à narguer les responsables du RHDP qui l’ont fait, hier et prétend se présenter à la prochaine présidentielle. C’est-à-dire dans cet élan, il veut faire croire à l’opinion qu’il est l’adversaire potentiel du candidat du RHDP. Pourtant, l’homme est bien conscient qu’il a perdu toutes ses forces politiques, depuis qu’il a fait le mauvais rêve de partir du RHDP et de l’assemblée nationale de la Côte d’Ivoire. Aucun militant, aucun parti politique. Pourtant, il dit avoir des forces pour battre le candidat que le RHDP aura choisi en 2020. On appelle cela une provocation. Mais la force du RHDP c’est de ne pas prêter une oreille attentive à ces pleurs et jérémiades de l’ancien président de l’assemblée nationale qui s’est ruiné politiquement. Peut-être, compte-t-il encore sur sa fortune issue du casse de la BCEAO et sa centrale économique de Katiola de l’époque qui était renflouée de billets de banques chaque jour. L’argent du contribuable ivoirien à Bouaké et dans le Hambol a fait de Soro un garçon puissant. Mais qu’il sache que l’argent ne fait pas gagner une élection présidentielle. On sort victorieux au soir d’une élection présidentielle avec des militants et un parti politique. On ne compte pas gagner une élection avec un club se soutien dans un pays sérieux comme la Côte d’Ivoire. Ceux qui prétendent réaliser l’exploit avec un petit club de soutien ne sont que des provocateurs, des ennemis de la république qui travaillent dans le sens de ternir son image.
J. Auréole
Ce qui a perdu SORO
Ici, ‘’ le jeune homme’’ est dans une logique de forcer la main au RHDP pour être son candidat à la présidentielle de 2020. En annonçant précipitamment sa candidature hors des frontières ivoiriennes, Guillaume Soro fait chanter le pouvoir en place. Il s’agit d’un chantage grossier pour faire plier l’échine au parti unifié du président Alassane Ouattara. Toutefois, Soro doit reconnaître que ses chances de porter le brassard RHDP pour aller aux élections présidentielles ne sont pas envisageables. Une seule chose lui reste à faire. Venir s’incliner devant les dignitaires du parti et leur demander pardon et continuer d’attendre son tour. Le linge sale se lave en famille, selon l’adage. Le président Alassane Ouattara ne saurait le refouler car il a toujours invité les Ivoiriens au rassemblement et à l’unité. Soro Guillaume doit cependant savoir que la nouvelle génération dont parle le président de la république ne veut pas dire que la Côte d’Ivoire a besoin des jeunes immatures à sa tête. Le pays a plutôt besoin de personnalités pétries d’intelligence et de maîtrise de soi pour le piloter. Et non d’une jeunesse au biberon qui veut le pouvoir. Le président est clair. En parlant d’une nouvelle génération, il fait allusion à des hommes matures qui n’ont jamais occupé le palais présidentiel. Le RHDP a beaucoup de cadres, des doyens qui n’ont jamais été président de la république. Ceux-là sont de la nouvelle génération. Les 50 à 70 ans et plus qui n’ont jamais été président de la république sont de la nouvelle génération dont parle ADO. A 45 ou 46 ans, on ne peut pas vouloir mépriser les anciens qui ont commencé plus tôt la lutte et qui ont souffert des différentes dictatures en les sautant pour être subitement leur candidat. Tout se négocie et au bon moment. Soro devrait en principe se former encore politiquement auprès des dinosaures avant de prétendre être le candidat du RHDP. Ne dirige pas un pays n’importe qui. Le président de la république a été encore catégorique. La constitution lui permet de se présenter aux présidentielles de 2020. Si les gens de sa génération sont candidats, le président de la république dit qu’il est candidat. A ce niveau les chances sont encore réduites pour Soro qui force la main à la gérontocratie. Le mieux pour l’ex-PAN, c’est de revenir à la maison RHDP, travailler durement pendant de longues années, apprendre auprès des doyens et attendre son tour. D’ailleurs, sa jeunesse et sa fougue démesurée d’ancien Fesciste est un facteur à craindre une fois à la tête d’un pays qui sort d’une longue crise de plus d’une vingtaine d’années. Comment peut-il prétendre être le candidat du parti unifié alors que des doyens comme Amon Tanoh, Amadou Gon Coulibaly, Daniel Kablan Duncan, Mabri Toikeusse, Cissé Bacongo, Kandia Camara, Henriette Dagri Diabaté qui ont travaillé de longues années soient écartés à son profit parce qu’il a été secrétaire général des forces nouvelles. Voilà encore une raison qui réduit les chances du député Soro. L’autre facteur qui ne mérite pas en sa faveur, ce sont ces actes posés quand il était le responsable dans la partie civile de la rébellion. Il a commis beaucoup d’atrocités au Nord de la Côte d’Ivoire. Des assassinats sommaires planifiés de certains militaires qui étaient opposés à sa trop grande gourmandise. Les parents de ces victimes n’ont pas encore oublié les atrocités commises par Guillaume Soro sur leurs enfants. Dans ces conditions, un politicien normal fut-il SORO devrait laisser couler considérablement le temps, négocier avec les parents des militaires assassinés et même avec tous les Ivoiriens avant de prétendre être le candidat du RHDP.
Soro n’est plus SORO sans le RHDP
Le porte-parole des ex-Frci, sans le RHDP du président Alassane Ouattara est un sel qui a perdu sa saveur. C’est bien une GROSSE erreur politique que le petit gros commet en se liguant contre ses devanciers. Il a été trop pressé de se comparer au président Alassane Ouattara et vouloir même le défier, clamant sur tous les toits que son bilan est négatif. Alors que Soro lui-même en est comptable puisque d’abord premier ministre avant d’être bombardé président de l’assemblée nationale. Soro Guillaume sait pertinemment qu’il est d’une influence considérablement réduite s’il fonctionne sans le RHDP. Malheureusement, dans son aventure égarée, l’ex-premier ministre de Laurent Gbagbo s’obstine à narguer les responsables du RHDP qui l’ont fait, hier et prétend se présenter à la prochaine présidentielle. C’est-à-dire dans cet élan, il veut faire croire à l’opinion qu’il est l’adversaire potentiel du candidat du RHDP. Pourtant, l’homme est bien conscient qu’il a perdu toutes ses forces politiques, depuis qu’il a fait le mauvais rêve de partir du RHDP et de l’assemblée nationale de la Côte d’Ivoire. Aucun militant, aucun parti politique. Pourtant, il dit avoir des forces pour battre le candidat que le RHDP aura choisi en 2020. On appelle cela une provocation. Mais la force du RHDP c’est de ne pas prêter une oreille attentive à ces pleurs et jérémiades de l’ancien président de l’assemblée nationale qui s’est ruiné politiquement. Peut-être, compte-t-il encore sur sa fortune issue du casse de la BCEAO et sa centrale économique de Katiola de l’époque qui était renflouée de billets de banques chaque jour. L’argent du contribuable ivoirien à Bouaké et dans le Hambol a fait de Soro un garçon puissant. Mais qu’il sache que l’argent ne fait pas gagner une élection présidentielle. On sort victorieux au soir d’une élection présidentielle avec des militants et un parti politique. On ne compte pas gagner une élection avec un club se soutien dans un pays sérieux comme la Côte d’Ivoire. Ceux qui prétendent réaliser l’exploit avec un petit club de soutien ne sont que des provocateurs, des ennemis de la république qui travaillent dans le sens de ternir son image.
J. Auréole