Georges-Armand Ouégnin veut rassurer le pouvoir afin que les dirigeants actuels de la Côte d’Ivoire se départissent de toute crainte relativement au retour au pays de Laurent Gbagbo son mentor. Le président de la plate-forme ‘’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté s’est adressé, à cet effet, aux tenants du pouvoir, ce samedi 7 décembre 2019, depuis Yopougon, où il a procédé à l’investiture des femmes de l’Union nationale des agoras, parlements et orateurs de Côte d’Ivoire (Unapoci).
Du haut de la tribune de cette cérémonie, le professeur Ouégnin a lancé un message aux gouvernants ivoiriens dont les avocats, souligne-t-il, ont sollicité le maintien à Bruxelles de l’ex-président qui y séjourne en résidence sous condition. « Je voudrais rassurer les tenants actuels du pouvoir qui craignent le retour du président Laurent Gbagbo, acquitté par la CpI (…). Ne craignez rien, le président Laurent Gbagbo n’est animé d’aucune rancune, le président Gbagbo vous tendra la main, car seul compte pour lui l’intérêt supérieur de la mère patrie ».
Cet intérêt de la patrie, Georges-Armand Ouégnin pense qu’il passe par la réconciliation des Ivoiriens. Projet cher à ses yeux dont, fait-il noter, l’ancien dirigeant traduit devant la Cpi, est « le chaînon manquant ». Avec lui, Charles Blé Goudé et tous les autres prisonniers de la crise post-électorale et les exilés dont il réclame la libération et « le retour sur la terre de leurs ancêtres ». Le président de Eds s’est voulu plus direct sur le cas de certains de ces exilés et prisonniers mal en point en lançant un cris du cœur à l’endroit des gouvernants. « Je voudrais interpeller les tenants actuels du pouvoir, afin de toucher leur cœur. Certains sont malades, les familles sont en souffrance, la misère et la désolation les rongent. J’ai rencontré et écouté les familles de détenus et elles souffrent énormément. Pour la réconciliation nationale vraie, il faut que tous les prisonniers politiques soient libérés », a-t-il plaidé, citant expressément les militaires Dogbo Blé, Vagba Faussignaux, Jean Noël Abéhi, ou Anselme Séka, …
Elections avec zéro mort, zéro prisonnier et exilé
Parlant des prochaines élections, le président de Eds a réaffirmé la volonté de participation de sa plate-forme avec son mentor Laurent Gbagbo. Mais, il a formellement récusé l’organisation de ces scrutins par la Commission électorale indépendante (Cei) actuelle dont il remet en cause la crédibilité. « L’organe électoral doit être consensuel, indépendant et impartial, ce qui n’est pas actuellement le cas avec cette Cei Rhdp. Oui cette CEI est totalement inféodée au pouvoir et a un président qui n’est rien d’autre que la doublure du président du Conseil Constitutionnel, qui lui-même est très proche du régime d’Abidjan », fustige Georges-Armand Ouégnin, qui réclame une réouverture des discussions inclusives pour faire advenir une commission consensuelle. Ce, afin de déboucher sur « des élections avec zéro mort, zéro prisonnier politique, zéro exilé ». « Nous voulons que les élus soient l’émanation du peuple, nous voulons que le meilleur gagne et pour moi, le meilleur c’est nous ! », clame le disciple de Laurent Gbagbo, qui a exhorté ses filleules du jour à relever des défis majeurs à l’image des femmes leaders qui ont marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Le parrain des femmes de l’Unapoci n’occultera pas d’inviter tout le public réuni à cette cérémonie d’investiture à se préparer pour la grande mobilisation prévue le samedi 14 décembre prochain, notamment au meeting conjoint des plates-formes Eds et Cdrp d’Henri Konan Bédié, prévu à la place Ficgayo de Yopougon.
F.D.BONY
Du haut de la tribune de cette cérémonie, le professeur Ouégnin a lancé un message aux gouvernants ivoiriens dont les avocats, souligne-t-il, ont sollicité le maintien à Bruxelles de l’ex-président qui y séjourne en résidence sous condition. « Je voudrais rassurer les tenants actuels du pouvoir qui craignent le retour du président Laurent Gbagbo, acquitté par la CpI (…). Ne craignez rien, le président Laurent Gbagbo n’est animé d’aucune rancune, le président Gbagbo vous tendra la main, car seul compte pour lui l’intérêt supérieur de la mère patrie ».
Cet intérêt de la patrie, Georges-Armand Ouégnin pense qu’il passe par la réconciliation des Ivoiriens. Projet cher à ses yeux dont, fait-il noter, l’ancien dirigeant traduit devant la Cpi, est « le chaînon manquant ». Avec lui, Charles Blé Goudé et tous les autres prisonniers de la crise post-électorale et les exilés dont il réclame la libération et « le retour sur la terre de leurs ancêtres ». Le président de Eds s’est voulu plus direct sur le cas de certains de ces exilés et prisonniers mal en point en lançant un cris du cœur à l’endroit des gouvernants. « Je voudrais interpeller les tenants actuels du pouvoir, afin de toucher leur cœur. Certains sont malades, les familles sont en souffrance, la misère et la désolation les rongent. J’ai rencontré et écouté les familles de détenus et elles souffrent énormément. Pour la réconciliation nationale vraie, il faut que tous les prisonniers politiques soient libérés », a-t-il plaidé, citant expressément les militaires Dogbo Blé, Vagba Faussignaux, Jean Noël Abéhi, ou Anselme Séka, …
Elections avec zéro mort, zéro prisonnier et exilé
Parlant des prochaines élections, le président de Eds a réaffirmé la volonté de participation de sa plate-forme avec son mentor Laurent Gbagbo. Mais, il a formellement récusé l’organisation de ces scrutins par la Commission électorale indépendante (Cei) actuelle dont il remet en cause la crédibilité. « L’organe électoral doit être consensuel, indépendant et impartial, ce qui n’est pas actuellement le cas avec cette Cei Rhdp. Oui cette CEI est totalement inféodée au pouvoir et a un président qui n’est rien d’autre que la doublure du président du Conseil Constitutionnel, qui lui-même est très proche du régime d’Abidjan », fustige Georges-Armand Ouégnin, qui réclame une réouverture des discussions inclusives pour faire advenir une commission consensuelle. Ce, afin de déboucher sur « des élections avec zéro mort, zéro prisonnier politique, zéro exilé ». « Nous voulons que les élus soient l’émanation du peuple, nous voulons que le meilleur gagne et pour moi, le meilleur c’est nous ! », clame le disciple de Laurent Gbagbo, qui a exhorté ses filleules du jour à relever des défis majeurs à l’image des femmes leaders qui ont marqué l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Le parrain des femmes de l’Unapoci n’occultera pas d’inviter tout le public réuni à cette cérémonie d’investiture à se préparer pour la grande mobilisation prévue le samedi 14 décembre prochain, notamment au meeting conjoint des plates-formes Eds et Cdrp d’Henri Konan Bédié, prévu à la place Ficgayo de Yopougon.
F.D.BONY