Les danseuses traditionnelles de l’Adjanou (rituel chorégraphique de purification en pays Baoulé) de Treichville se sont engagées ce mardi 10 décembre 2019, à œuvrer à la restitution du pouvoir d’Etat au PDCI-RDA, leur parti politique.
C’était au cours d’une rencontre initiée par la Secrétaire exécutive (SE) chargée des femmes du PDCI-RDA, N’Dabian Adèle. Cette rencontre s’est tenue au domicile de la porte-parole des femmes de l’Adjanou, Mamie Koffi Affô, à l’Avenue 09 de Treichville.
L’objectif de la rencontre, a expliqué la Secrétaire exécutive, a été de sonner la mobilisation des femmes de l’Adjanou, ces soldates et gardiennes spirituelles de la ‘’maison’’ du Pdci, à la veille d’une année électorale. « Nous sommes venues ce soir pour vous dire d’ouvrir les portes de la ‘’maison’’, car depuis qu’elles sont fermées rien ne va », leur a-t-elle plaidé.
Selon Mme N’dabian, l’absence des purificatrices de l’Adjanou dans les activités du parti a un impact quelque peu négatif sur la vie du parti et de ses militants, ‘’ emprisonnés à tort, harcelés politiquement, renvoyés abusivement …’’.
C’est pourquoi l’émissaire du président Henri Konan Bédié auprès des chantres de l’Ajdanou leur a fait le rappel du mouvement de résistance à travers la marche des femmes sur Grand-Bassam et à Abidjan du 22 au 24 décembre 1949 pour demander la libération des responsables politiques emprisonnés par les autorités coloniales de l’époque.
« Henri Konan Bédié est votre fils, frère et président. Il vous appelle à son secours. Faites en sorte qu’en 2020, notre tabouret devienne un fauteuil », a exprimé la SE du Pdci, N’Dabian Adèle, pour exhorter les femmes d’Adjanou à regagner les rangs dudit parti.
En outre, la porte-parole des garantes de la tradition, Mamie Koffi Affô, a rassuré leur hôte de ce jour, en lui demandant de dire au président Bédié de dormir tranquille, car elles sont déterminées à lui garantir la victoire en 2020.
« Tous ceux à qui le président Bédié a fait confiance, l’ont trahi, mais nous les femmes n’allons jamais le trahir », a-t-elle confirmé.
L’Adjanou, faut-il le noter, est une danse sacrée des femmes au pays Baoulé. Cette danse ne sort que lorsqu’il y a une situation conflictuelle grave.
Les femmes cinquantenaires, sexagénaires, voire octogénaires et plus, dans la pure tradition, font des incantations en tenue d’Adam pour conjurer les mauvais sorts.
JOB
C’était au cours d’une rencontre initiée par la Secrétaire exécutive (SE) chargée des femmes du PDCI-RDA, N’Dabian Adèle. Cette rencontre s’est tenue au domicile de la porte-parole des femmes de l’Adjanou, Mamie Koffi Affô, à l’Avenue 09 de Treichville.
L’objectif de la rencontre, a expliqué la Secrétaire exécutive, a été de sonner la mobilisation des femmes de l’Adjanou, ces soldates et gardiennes spirituelles de la ‘’maison’’ du Pdci, à la veille d’une année électorale. « Nous sommes venues ce soir pour vous dire d’ouvrir les portes de la ‘’maison’’, car depuis qu’elles sont fermées rien ne va », leur a-t-elle plaidé.
Selon Mme N’dabian, l’absence des purificatrices de l’Adjanou dans les activités du parti a un impact quelque peu négatif sur la vie du parti et de ses militants, ‘’ emprisonnés à tort, harcelés politiquement, renvoyés abusivement …’’.
C’est pourquoi l’émissaire du président Henri Konan Bédié auprès des chantres de l’Ajdanou leur a fait le rappel du mouvement de résistance à travers la marche des femmes sur Grand-Bassam et à Abidjan du 22 au 24 décembre 1949 pour demander la libération des responsables politiques emprisonnés par les autorités coloniales de l’époque.
« Henri Konan Bédié est votre fils, frère et président. Il vous appelle à son secours. Faites en sorte qu’en 2020, notre tabouret devienne un fauteuil », a exprimé la SE du Pdci, N’Dabian Adèle, pour exhorter les femmes d’Adjanou à regagner les rangs dudit parti.
En outre, la porte-parole des garantes de la tradition, Mamie Koffi Affô, a rassuré leur hôte de ce jour, en lui demandant de dire au président Bédié de dormir tranquille, car elles sont déterminées à lui garantir la victoire en 2020.
« Tous ceux à qui le président Bédié a fait confiance, l’ont trahi, mais nous les femmes n’allons jamais le trahir », a-t-elle confirmé.
L’Adjanou, faut-il le noter, est une danse sacrée des femmes au pays Baoulé. Cette danse ne sort que lorsqu’il y a une situation conflictuelle grave.
Les femmes cinquantenaires, sexagénaires, voire octogénaires et plus, dans la pure tradition, font des incantations en tenue d’Adam pour conjurer les mauvais sorts.
JOB