La présidentielle en Côte d’Ivoire est constitutionnellement fixée au 31 Octobre 2020. En moins d’un an de ces joutes électorales auxquelles voudraient prendre part des ‘’hommes du passé’’ que sont Aimé Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, une grosse peur s’est emparée des deux anciens Chefs d’Etat : la peur d’une déconfiture dès le premier tour. Voici pourquoi.
Aimé Henri Konan Bédié et Laurent Koudou Gbagbo nourrissent chacun de son côté, le secret espoir de revenir aux affaires à la faveur de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Le premier a dirigé du 7 décembre 1993 au 24 décembre 1999 ce pays. Un mandat écourté pour plusieurs scandales financiers, sa guerre farouche contre les dirigeants du RDR dont il avait tenté de ‘’couper la tête’’ en envoyant tous les responsables au sous-sol de la société, le mouroir de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Les Ivoiriens se souviennent de ce pan de l’histoire sombre de ce pays. C’était bien entendu sous son imprimatur. De tristes souvenirs que les Ivoiriens qui ne sont pas des amnésiques ne sont pas prêts pour reconduire le même acteur à la tête de leur pays, même 19 ans après cet épisode. Et puis autre chose, la configuration politique a changé depuis 2010. Le PDCI-RDA du président Aimé Henri Konan Bédié n’a plus ce même poids politique d’antan. Il est devenu depuis le départ de ‘’ceux qui sont allés manger à côté, au restaurant du RHDP, juste à côté, un ‘’nain politique’’. Il le sait pertinemment aujourd’hui mais feint d’ignorer cette grande saignée humaine qui a presque vidé le parti doyen de sa ‘’force de frappe électorale’’ aujourd’hui bien logée et chouchoutée au RHDP pendant qu’il profère jour après jour, des ‘’injures bien gratuites et voilées’’ envers ses anciens compagnons qui faisaient la force du PDCI-RDA hier. Ce n’est pas certain, confiait récemment le Gouverneur autonome du District de Yamoussoukro, Thiam Augustin, qu’il remporte demain la présidentielle de 2020 avec 200.000 militants. Là où le RHDP qu’il veut détruire de l’intérieur affiche salle comble avec au bas mot 3.750.000 électeurs. Peut-il avoir match ici ?
Quant au célèbre prisonnier de la CPI qui ne jouit pour le moment que d’une liberté conditionnelle, sa candidature est bien compromise. Par cette liberté sous condition. Ensuite, selon la nouvelle Constitution, il n’a pas vécu au moins pendant un an d’affilée en Côte d’Ivoire et ce avant la présidentielle de 2020. Cette disposition de la loi fondamentale rejette déjà une candidature de Laurent Koudou Gbagbo, le nouvel allié du ‘’patriarche’’ de Daoukro dans une alliance de dupes. Et puis, il faut le dire tout net, le FPI, tendance Laurent Gbagbo est l’ombre d’elle-même avec des divisions internes à n’en point finir. Sur quelle force politique incontournable, puissante en électorat peut compter l’époux de Simone Ehivet pour battre le RHDP ? C’est encore là un pari fou, un rêve irréalisable. Même avec les ‘’deux frères ennemis’’ ensemble. La nouvelle configuration politique, les forces en présence aujourd’hui augurent d’une déconfiture électorale pour le PDCI-FPI en 2020. A 11 mois de ces joutes électorales, la vérité est là, têtue, victoire impossible, défaite cuisante et programmée pour ces deux ‘’hommes du passé’’.
Igor Wawayou.
Aimé Henri Konan Bédié et Laurent Koudou Gbagbo nourrissent chacun de son côté, le secret espoir de revenir aux affaires à la faveur de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire. Le premier a dirigé du 7 décembre 1993 au 24 décembre 1999 ce pays. Un mandat écourté pour plusieurs scandales financiers, sa guerre farouche contre les dirigeants du RDR dont il avait tenté de ‘’couper la tête’’ en envoyant tous les responsables au sous-sol de la société, le mouroir de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Les Ivoiriens se souviennent de ce pan de l’histoire sombre de ce pays. C’était bien entendu sous son imprimatur. De tristes souvenirs que les Ivoiriens qui ne sont pas des amnésiques ne sont pas prêts pour reconduire le même acteur à la tête de leur pays, même 19 ans après cet épisode. Et puis autre chose, la configuration politique a changé depuis 2010. Le PDCI-RDA du président Aimé Henri Konan Bédié n’a plus ce même poids politique d’antan. Il est devenu depuis le départ de ‘’ceux qui sont allés manger à côté, au restaurant du RHDP, juste à côté, un ‘’nain politique’’. Il le sait pertinemment aujourd’hui mais feint d’ignorer cette grande saignée humaine qui a presque vidé le parti doyen de sa ‘’force de frappe électorale’’ aujourd’hui bien logée et chouchoutée au RHDP pendant qu’il profère jour après jour, des ‘’injures bien gratuites et voilées’’ envers ses anciens compagnons qui faisaient la force du PDCI-RDA hier. Ce n’est pas certain, confiait récemment le Gouverneur autonome du District de Yamoussoukro, Thiam Augustin, qu’il remporte demain la présidentielle de 2020 avec 200.000 militants. Là où le RHDP qu’il veut détruire de l’intérieur affiche salle comble avec au bas mot 3.750.000 électeurs. Peut-il avoir match ici ?
Quant au célèbre prisonnier de la CPI qui ne jouit pour le moment que d’une liberté conditionnelle, sa candidature est bien compromise. Par cette liberté sous condition. Ensuite, selon la nouvelle Constitution, il n’a pas vécu au moins pendant un an d’affilée en Côte d’Ivoire et ce avant la présidentielle de 2020. Cette disposition de la loi fondamentale rejette déjà une candidature de Laurent Koudou Gbagbo, le nouvel allié du ‘’patriarche’’ de Daoukro dans une alliance de dupes. Et puis, il faut le dire tout net, le FPI, tendance Laurent Gbagbo est l’ombre d’elle-même avec des divisions internes à n’en point finir. Sur quelle force politique incontournable, puissante en électorat peut compter l’époux de Simone Ehivet pour battre le RHDP ? C’est encore là un pari fou, un rêve irréalisable. Même avec les ‘’deux frères ennemis’’ ensemble. La nouvelle configuration politique, les forces en présence aujourd’hui augurent d’une déconfiture électorale pour le PDCI-FPI en 2020. A 11 mois de ces joutes électorales, la vérité est là, têtue, victoire impossible, défaite cuisante et programmée pour ces deux ‘’hommes du passé’’.
Igor Wawayou.